MANIFESTATIONS
SÉNÉGAL – Le M2D a déjà dépensé plus de 46 millions en appui aux victimes des manifestations

Le Mouvement pour la Défense de la Démocratie (M2D) s’est activé à aider les victimes des manifestations du jeudi 4 au lundi 8 mars à la suite de la convocation et de l’attestation du député et opposant, Ousmane Sonko. Le M2D a mobilisé plus de 46 millions en soutien aux 590 blessés, aux nombreux détenus et aux familles des 14 morts. Dans ce document rendu public ce vendredi 26 mars 2021, le M2D détaille les dépenses déjà effectuées en faveur des fils de la nation, victimes des heurts entre civils et forces de l’ordre.
-En ce qui concerne les blessés :
“82 blessés ont été répertoriés entre Dakar, Guédiawaye, Pikine, Rufisque, Vélingara (Diaobé), Mbour et Bignona.
• Dans la région de Dakar, 58 blessés, dont 20 cas graves, ont été identifiés et pris en charge à hauteur de 10.968.707 FCFA. Nous avons noté parmi ces blessés de nombreux cas de traumatisme crânien et des amputations de membres. Citons les cas de ces deux jeunes, l’un pris en charge à l’hôpital de Pikine et l’autre transféré de Ziguinchor à Thiès, et pris en charge respectivement à hauteur de 1.044.700 FCFA et 1.373.000 FCFA.
• A Rufisque, 7 blessés ont été pris en charge à hauteur de 545.000 FCFA.
• 38 blessés traités dans les hôpitaux tels que Grand Yoff, Le Dantec, Principal ont été pris en charge à hauteur de 3.662.235 FCFA.
• 2 blessés ont été pris en charge à Vélingara, dont l’un transféré à Tambacounda et l’autre à l’hôpital principal, ont été pris en charge à hauteur de 516.000 FCFA
• 15 blessés graves recensés à Bignona ont été pris en charge à hauteur de 1.831.118 FCFA.
• Au total, le M2D a engagé 17.441.060 pour la prise en charge des 82 blessés.
-Concernant les détenus et l’assistance aux familles :
• 54 d’entre eux ont été pris en charge pour le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner à hauteur de 4.940.000 FCFA.
• La prise en charge des parents des victimes s’élève à 6.500.000 FCFA, soit 500.000 FCFA pour chacune des 13 familles.
• 500.000 FCFA supplémentaires ont été remis à ces familles en guise de condoléance pour un total de 12.500.000FCFA
• Les dépenses liées aux frais d’avocats (honoraires et provisions) s’élèvent à 5.000.000FCFA
Ces efforts, même importants, consentis par le M2D, ne peuvent ni compenser la perte des vies arrachées à la fleur de l’âge ni reconstruire les corps amputés. Ils expriment cependant, modestement, le profond sentiment de solidarité et la compassion que l’ensemble des membres du mouvement ont vis-à-vis des familles des martyrs et des blessés.
Le M2D ne laissera jamais tomber ces jeunes sénégalais qui se sont levés pour défendre la démocratie et l’état de droit.
C’est pourquoi le M2D compte mobiliser davantage de moyens pour fournir un appui encore plus conséquent aux familles éplorées et aider les jeunes blessés à reconstruire leur vie dans la dignité.
Dans cette perspective, après avoir remercié le Vénéré Khalife Serigne Mountakha Mbacké pour sa généreuse contribution, le M2D lance, à compter de ce samedi 27 mars 2021, une campagne nationale et internationale de collecte de fonds dénommée « Ndampaayu Askan Wi ». Les outils de collecte et les modalités de contribution seront présentés par la Commission en charge des finances. Les sénégalaises et sénégalais de l’intérieur du pays et de la diaspora sont invités à apporter leur soutien à cette action nationale de solidarité.
Une commission composée de personnalités intègres sera chargée de la gestion et la répartition équitable de ces fonds aux victimes.”
Fait à Dakar le 26 Mars 2021
MANIFESTATIONS
MAROC – GenZ212 mobilise la jeunesse pour la sixième nuit consécutive

Pour la sixième nuit d’affilée, plusieurs villes du Maroc ont connu, le 2 octobre 2025 , de nouveaux rassemblements à l’initiative du collectif de jeunes GenZ212.
À Rabat, notamment dans le quartier d’Agdal, des dizaines de manifestants ont défilé en brandissant le drapeau national et en clamant : « Le peuple réclame la santé et l’éducation ». Le cortège s’est terminé sans incident. Des mobilisations similaires se sont tenues à Casablanca, Marrakech et Agadir, rapportent plusieurs médias locaux.
GenZ212, qui dit regrouper plus de 150 000 adhérents via sa plateforme Discord, se définit comme un collectif de « jeunes libres », sans appartenance partisane. Avant la mobilisation, ses animateurs avaient tenu à réaffirmer leur refus de toute violence et exhorté les participants à préserver le caractère pacifique du mouvement, après les affrontements enregistrés la veille.
Devant l’ampleur de la contestation, le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a pris la parole pour la première fois. Il a mis en garde contre une « aggravation dangereuse » de la situation, rappelant que trois personnes avaient déjà perdu la vie, et a insisté sur la nécessité de privilégier le dialogue. À ses côtés, le porte-parole Mustapha Baïtas, le ministre de l’Inclusion économique Younès Sekkouri et le secrétaire d’État chargé de l’Insertion sociale Abdejabbar Rachidi ont, eux aussi, exprimé leur compréhension des revendications et annoncé l’adoption d’un décret de réorganisation du ministère de la Santé.
L’exécutif souhaite instaurer un cadre de discussion « institutionnel », « en présentiel » et « transparent », avec l’objectif d’établir un agenda clair pour répondre aux attentes de la jeunesse. Une proposition qui pourrait toutefois se heurter à la structure horizontale du mouvement, organisé essentiellement en ligne et refusant de mettre en avant des porte-parole désignés.
En riposte, le collectif GenZ212 a publié un communiqué adressé au roi Mohammed VI, exigeant la dissolution du gouvernement actuel, qu’il accuse d’échec dans la protection des droits sociaux, et appelant à la mise en place de procédures judiciaires contre les responsables de corruption.
Dans les rues, un slogan s’est imposé : « Nous voulons des hôpitaux, pas uniquement des stades ». Les manifestants réclament aussi la libération de toutes les personnes arrêtées lors des marches pacifiques.
AFRIQUE
Maroc : la contestation vire à l’affrontement dans plusieurs villes

Quatre jours après le début des mobilisations, la situation se crispe dans plusieurs villes du Maroc. Initialement pacifiques, les rassemblements organisés par le collectif Gen Z 212, né sur la plateforme Discord, connaissent désormais des débordements.
Des heurts et des arrestations
Dans la banlieue d’Agadir, des vidéos montrent des véhicules de police incendiés ou renversés. Des affrontements ont également éclaté dans le nord-est, à Oujda, et dans le centre du pays, à Beni Mellal.
Jusqu’ici marqués par le calme, les sit-in sont désormais systématiquement dispersés par les forces de l’ordre. Chaque soir, des dizaines d’arrestations sont recensées. Les organisations de défense des droits humains dénoncent des « arrestations violentes et arbitraires ».
Une réaction tardive du gouvernement
Face à l’ampleur de la contestation, la majorité gouvernementale a réagi pour la première fois le mardi 30 septembre au soir. Dans un communiqué, elle affirme « comprendre les revendications sociales » et se dit prête à « y répondre de manière positive et responsable ».
Une mobilisation persistante
Malgré la répression, la mobilisation reste forte. Ce mardi encore, des foules importantes se sont rassemblées dans les rues de Fès et de Tanger, signe que la contestation ne faiblit pas.
MANIFESTATIONS
GHANA – Des manifestants africains exigent l’annulation de la dette du continent

Un vent de protestation a soufflé sur Accra ce vendredi 29 août, où un rassemblement panafricain a uni ses voix pour exiger l’annulation de la dette des pays du continent. À l’appel de la branche africaine de la Confédération Syndicale Internationale, plusieurs centaines de manifestants, venus de divers horizons africains, ont tiré la sonnette d’alarme sur la situation financière précaire de leurs nations.
Sur la Place de l’Indépendance, les slogans « Nous ne paierons pas ! » ont résonné avec force, ciblant non seulement les créanciers, mais aussi des institutions comme le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale, accusées d’étouffer le continent. Pour Andrews Adoquaye Tagoe, un des organisateurs ghanéens, le système actuel est déséquilibré : « C’est comme si un éléphant et un petit animal s’affrontaient dans un ring de boxe, pensant se battre à armes égales. Nous sommes dans un système qu’il faut changer. » Il dénonce un traitement à deux poids deux mesures dans les conditions de remboursement, qui, selon lui, dépossède l’Afrique de sa souveraineté financière.
La Confédération Syndicale Internationale prône une annulation totale et inconditionnelle des dettes extérieures jugées non viables. Cependant, cette revendication a été nuancée par le ministre des Finances du Ghana, Cassiel Ato Baah Forson, présent face aux manifestants. « La façon dont on utilise la dette est également importante. Si nous utilisons bien nos dettes, on doit pouvoir les rembourser. On ne peut pas être à toujours demander l’annulation de la dette si nous continuons de mal l’utiliser« , a-t-il averti, soulignant la responsabilité des États africains dans la gestion de leurs emprunts.
En fin de rassemblement, les organisateurs ont remis une pétition au ministre des Finances, sollicitant le président du Ghana pour qu’il relaie leurs demandes pressantes à l’ensemble des créanciers du continent africain.
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