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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Le président Diomaye Faye tranche : « Je n’ai aucun conflit avec le Premier ministre, c’est mon ami »

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Alors que les spéculations sur une supposée mésentente entre le président de la République et son Premier ministre se faisaient de plus en plus insistantes, Bassirou Diomaye Faye a saisi l’occasion solennelle de la remise du rapport du dialogue politique ce lundi 14 juillet 2025, pour mettre les points sur les « i » : « Je n’ai aucun conflit avec le Premier ministre, c’est mon ami. »

Un message clair, sans détour, lancé devant la classe politique, la société civile et les institutions de la République. En une phrase, le chef de l’État a voulu faire taire les rumeurs, confirmant la solidité de son entente avec Ousmane Sonko, avec qui il partage non seulement un projet politique mais aussi une relation de confiance et de proximité personnelle.

Une mise au point stratégique

Cette déclaration n’est pas anodine. Depuis plusieurs semaines, des voix dans les médias, sur les réseaux sociaux et dans certains cercles politiques laissaient entendre qu’un fossé se creusait entre les deux têtes de l’exécutif. En déclarant publiquement leur amitié, Diomaye Faye désamorce ces tentatives de division et rassure l’opinion sur la cohésion gouvernementale.

Il envoie également un message à ses partenaires, à l’opposition et à l’administration : l’État fonctionne dans l’unité, et les priorités ne sont pas les querelles internes, mais bien la gouvernance efficace et l’amélioration des conditions de vie des Sénégalais.

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« Le seul combat qui vaille… »

Dans la même logique, le président a rappelé que l’unique bataille légitime aujourd’hui est celle « contre les difficultés que les Sénégalais endurent ». Ce combat quotidien contre la vie chère, le chômage et l’injustice sociale doit, selon lui, primer sur tout le reste. « Nous ne devons être préoccupés que par la paix et la stabilité », a-t-il poursuivi, recentrant l’agenda national sur l’essentiel.

Un style présidentiel de plus en plus affirmé

À travers cette sortie maîtrisée, Diomaye Faye confirme son style : ferme mais apaisé, direct mais rassembleur. Il se présente comme un chef d’État soucieux de l’unité, de la stabilité des institutions et de la cohérence de l’action publique. En assumant sa fonction avec « humilité et responsabilité », il entend incarner un leadership lucide, loin des calculs politiciens.

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AFRIQUE

MALI – Les généraux Dembélé et Sagara inculpés, une affaire qui secoue la junte

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Ces deux généraux ont été présentés mercredi et jeudi devant le juge d’instruction du tribunal militaire de Bamako, capitale du Mali. Pour la première fois depuis leur arrestation, il y a un peu plus de trois mois, des avocats ont pu les voir physiquement.

Le général Abass Dembélé est apparu « amaigri, mais avec un bon moral », témoigne un avocat. Quant à Néma Sagara, également général, « elle est éreintée, on lit sur son visage le poids de la privation de la liberté », confie la même source.

Ils ne reconnaissent pas les faits

Devant le juge d’instruction, un colonel-magistrat, les deux hauts gradés ont été entendus pendant plusieurs heures, avant notification de leur inculpation pour « tentative de déstabilisation » et « atteinte à la sûreté de l’État ». Ils ne reconnaissent pas les faits.

En octobre dernier, ils ont été radiés de l’armée par décret présidentiel. Plusieurs dizaines d’autres militaires maliens ainsi qu’un diplomate français en poste à Bamako ont été également arrêtés dans le cadre de la même affaire.

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AFRIQUE

TANZANIE – La présidente Samia Suluhu crée une commission d’enquête après les violences post-électorales

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En Tanzanie, la présidente Samia Suluhu Hassan a annoncé ce vendredi 14 novembre 2025 la création d’une commission d’enquête indépendante chargée de faire toute la lumière sur les décès enregistrés lors des violentes manifestations qui ont éclaté en marge des élections législatives et présidentielle du 29 octobre.

Devant le Parlement, la cheffe de l’État s’est dite « profondément attristée » par les pertes en vies humaines survenues lors de cette journée électorale marquée par une contestation sans précédent. « Ceux qui ont perdu la vie lors des violences du 29 octobre méritent que la vérité soit établie », a-t-elle déclaré, promettant que la commission aura pour mandat d’identifier les causes, les responsabilités et les circonstances de ces événements.

La présidente a également appelé à la clémence envers les jeunes arrêtés et poursuivis pour trahison dans le cadre des manifestations. « En tant que mère de cette Nation, j’ordonne aux forces de l’ordre d’évaluer la gravité des faits reprochés. Ceux qui ont simplement suivi la foule doivent pouvoir effacer leurs erreurs », a-t-elle insisté.

Samia Suluhu Hassan a officiellement remporté l’élection présidentielle avec un score de près de 98 %, un résultat largement contesté par l’opposition et par plusieurs organisations nationales et internationales. Ces accusations de fraude, combinées à une répression musclée, ont conduit à plusieurs jours de tensions. Selon l’opposition et des ONG, des centaines de personnes auraient été tuées par les forces de sécurité. Aucun bilan officiel n’a pour l’instant été communiqué par le gouvernement.

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a réclamé, le 11 novembre, l’ouverture d’enquêtes « crédibles » après des informations faisant état de corps emportés vers des lieux non divulgués. Quelques jours plus tôt, les observateurs de l’Union africaine avaient estimé que l’intégrité du scrutin avait été « compromise » en raison de bourrages d’urnes signalés dans plusieurs bureaux de vote.

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AFRIQUE

GUINÉE – La liste définitive des candidats à la présidentielle dévoilée

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Le suspense est enfin levé en Guinée. Ce mercredi 12 novembre 2025, le juge Fodé Bangoura, président de la Cour suprême, a officiellement rendu publique la liste définitive des candidats autorisés à participer à l’élection présidentielle prévue en décembre prochain. Selon le magistrat, la liste a été établie en respectant l’ordre de dépôt des candidatures, après un examen rigoureux de tous les dossiers reçus par l’institution judiciaire, afin de garantir la régularité du processus électoral.

Parmi les candidats retenus figurent Abdoulaye Yéro Baldé, Makalé Camara, Ibrahima Abe Sylla, Faya Lansana Millimono, Abdoulaye Kourouma, Mohamed Nabé, Elhadj Bouna Keïta, Mamadi Doumbouya et Mohamed Chérif Tounkara. Cette sélection clôt la phase de vérification des candidatures, qui avait été marquée par plusieurs tensions et contestations. Plusieurs personnalités politiques influentes, telles que Lansana Kouyaté, Toumba Diakité ou Ousmane Kaba, ont vu leurs dossiers jugés irrecevables par la Cour suprême, provoquant la colère de leurs partisans et alimentant les débats sur l’équité du processus.

L’annonce du juge Bangoura met fin à la phase juridique de l’élection et ouvre officiellement la voie à la campagne présidentielle. Selon le calendrier établi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), celle-ci devrait s’étendre sur plusieurs semaines avant le scrutin fixé au 28 décembre 2025. La campagne sera cruciale pour les candidats retenus, qui devront convaincre les électeurs dans un contexte où l’attention nationale et internationale est particulièrement élevée.

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