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AFRIQUE DE L’OUEST

SÉNÉGAL – Les maires Yewwi Askan Wi s’ouvrent vers la coopération internationale

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Les maires Yewwi Askan Wi de la région de Thiès ont fait un voyage dans le cadre de leur travail en tant qu’élus. Leur objectif : s’ouvrir vers la coopération internationale. C’est dans la ville de Montargis qu’il ont fait une séjour de plus d’une semaine du 28 février au 8 mars 2023. La délégation est composée d’Ousmane Diagne, Maire de la Commune de Thiès-Est; Birane Souleye Diop, Maire de la Commune de Thiès-Nord, Madame Hélène Tine ancienne partenaire, ancienne parlementaire adjointe au Maire de Thiès-Nord et de la ville de Thiès; Ndiogou Ndiaye Adjoint au maire de Thiès-Ouest et enfin Mamadou Djité Maire de la Commune de Thiès-Est. Ze-Africanews est allé à leur rencontre dans cette interview exclusive. 

Dans cet entretien, le maire Ousmane Diagne a tenu tout d’abord à remercier Ayouba Sow Président de l’association Caridad, qui a organisé cette rencontre de haute importance entre les maires Yewwi Askan Wi et les autorités de la ville de Montargis en France. Ayouba Sow affectueusement appelé Aya est un français d’origine sénégalaise natif de Thiès, une région située à 70 kilomètres de Dakar. Il est le Président Fondateur de l’association Caridad et Responsable des Opérations. Depuis Thiés sa ville natale, Ayouba Sow avait commencé à s’investir dans le social avec une association qui s’appelait “Mouvement des Jeunes Thiessois” où il œuvrait pour l’épanouissement de la jeunesse. La création de l’association Caridad du Gâtinais est en effet une continuation de ce qu’il faisait déjà dans sa ville natale. 

Cette visite des 5 maires, leurs a permis de rencontrer de nombreuses personnalités de l’agglomération montargoise : Jean-Paul Billault, le président; le maire de Montargis, Benoît Digeon; Jean-Pierre Door, ancien député; Philippe Moreau maire de Nogent-sur-Vernisson; le Maire adjoint Atif Khalid de Châlette-sur-Loing qui est aussi à la direction du pôle en charge du suivi des relations internationales. Ils ont pu également rencontrer le directeur de l’hôpital d’Amélie, Jean-Luc Davigo. Les échanges ont tourné autour de trois secteurs prioritaires à savoir l’éducation, la santé et le cadre de vie. 

Ayouba Sow et Ousmane Diagne

Suite à la rencontre avec le Directeur du Centre hospitalier de l’agglomération montargoise (CHAM) Jean-Luc Davigo, des perspectives d’une collaboration future notamment dans la domaine de la formation ont été discutées. Ils prévoient d’envoyer depuis Thiés des médecins sénégalais qui pourront se former. Lors de la rencontre avec le Maire de Noguet, Ils ont aussi pensé à une collaboration dans le domaine scolaire d’autant plus qu’il y avait un lycée agricole à Noguet, l’agriculture étant un secteur extrêmement important au Sénégal. Ils aimeraient envoyer de jeunes sénégalais se former dans le lycée agricole de Noguet tout comme dans le secteur de la mécanique, beaucoup d’installations touchant à améliorer le cadre de vie des Thiéssois aussi ont été visitées. Les maires Yewwi Askan Wi de Thiès souhaiteraient une fois au Sénégal mettre cette expérience au profit de leurs populations respectives même si la densité des populations n’est pas la même. 

Ayouba Sow et Le maire Biram Souleye Diop

Après une année à la tête de sa commune, le maire Ousmane Diagne, se félicite des réalisations qui ont été faites au niveau de la ville de Thiès qui a été complètement transformée à tout point de vue, dans le cadre de l’électrification, de l’aménagement des espaces verts, de l’équipement et de la construction des centres de santé et de l’équipement des salles de classe, des rénovations des postes de santé et des salles de classe. 

Selon le maire Ousmane Diagne, un projet de construction de logements sociaux pour répondre au besoin des populations verra bientôt le jour à Thiès. Le maire appelle ainsi à la solidarité et à l’ouverture due à la mondialisation afin de sceller des collaborations durables entre régions et ou pays. Une fois leur retour effectué, ils rendront compte des contours de leur voyage. A la fin de cette interview, le maire de Thiès a tenu à remercier chaleureusement les autorités de Montargis et compte également l’inviter à Thiès.

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Source : Ze-Africanews.com

Maire Birame Souley Diop
Maire Mamadou Djitté
Ayouba Sow
Maire Ousmane Diagne
Jean-Luc DAVIGO – Directeur – Centre hospitalier de l’agglomération montargoise (CHAM)
BENOIT DIGEON Maire de Montargis France
JEAN-PAUL BILLAULT Président de l’agglomération montargoise France
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AFRIQUE

GUINÉE – Présidentielle 2025 : neuf candidats pour un scrutin décisif

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La Guinée s’apprête à vivre un rendez-vous politique majeur avec l’élection présidentielle prévue le 28 décembre 2025. Neuf candidats sont officiellement en lice pour succéder – ou reconduire – Mamadi Doumbouya, au pouvoir depuis le coup d’État de septembre 2021. Cette élection marque une étape décisive dans le processus de transition politique engagé dans le pays.

Parmi les candidats figure Abdoulaye Yero Baldé, 61 ans, ancien ministre de l’Enseignement supérieur. Technocrate reconnu, passé par la Banque mondiale, la Banque centrale de Guinée et le secteur minier, il s’est illustré en 2020 en démissionnant du gouvernement pour dénoncer le changement constitutionnel ayant permis à Alpha Condé de briguer un troisième mandat. Son programme place l’éducation au centre des priorités, avec l’ambition de tripler le budget qui lui est consacré.

Makalé Camara est la seule femme candidate de ce scrutin. Ancienne ministre des Affaires étrangères sous Alpha Condé, elle se présente pour la deuxième fois après un score modeste en 2020. Forte d’une longue carrière au sommet de l’État depuis les années 1980, elle sillonne actuellement l’intérieur du pays et entend faire de son expérience et de son profil un atout majeur.

À la tête du pays depuis près de quatre ans, Mamadi Doumbouya est candidat indépendant sous la bannière « Bâtir ensemble ». Soutenu par son Premier ministre Bah Oury, il défend un projet de continuité, axé sur la stabilité et la poursuite des réformes engagées depuis la prise de pouvoir par les militaires.

Autre figure de la scène politique, Elhadj Bouna Keita, président du Rassemblement pour une Guinée prospère, mise sur son parcours d’entrepreneur dans les mines, la banque et l’immobilier. Il fonde sa campagne sur la prospérité économique, la cohésion nationale et la transformation industrielle du pays.

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Abdoulaye Kourouma, président du RRD, est également de retour après une première candidature en 2020. Cette fois, il fait de la justice et de l’État de droit le socle de son projet politique.

Faya Lansana Milimouno, ancien enseignant-chercheur et cadre international, se présente avec le Bloc libéral, dix ans après une première candidature remarquée. Il défend une vision libérale et institutionnelle du développement.

Mohamed Nabé, fondateur de l’Alliance pour le renouveau et le progrès, insiste sur la réconciliation nationale comme condition indispensable au développement. Mohamed Chérif Tounkara, opérateur économique et expert en pierres précieuses, mise sur la jeunesse et l’éducation. Enfin, Ibrahima Abé Sylla, ancien ministre de l’Énergie, promet de poursuivre les réformes engagées, avec une priorité affichée pour la justice.

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AFRIQUE

CÔTE D’IVOIRE – Le RHDP favori, le PDCI en quête de remobilisation pour les élections législatives

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À l’approche des élections législatives en Côte d’Ivoire, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) s’impose comme le parti le plus présent sur le terrain électoral. Il aligne le plus grand nombre de candidats, dont une large majorité de ministres en fonction et de figures majeures du parti. Du chef du gouvernement aux ministres des Eaux et Forêts ou de la Santé, les principaux cadres sont engagés dans leurs fiefs respectifs. Pour plusieurs observateurs, ces élections constituent un test politique majeur, dans un contexte où le président de la République souhaite impulser une transition générationnelle au sein de l’appareil d’État et du parti.

Favori du scrutin, le RHDP doit néanmoins composer avec une difficulté récurrente : la multiplication de candidatures indépendantes issues de ses propres rangs. Dans des régions stratégiques comme le Tonkpi à l’ouest ou la Bagoué au nord, ces dissidences fragilisent l’unité du parti. Le ministre Bruno Koné, lui-même candidat dans le nord du pays, a d’ailleurs appelé à la discipline et à la loyauté, afin d’éviter une dispersion des voix préjudiciable.

Face au RHDP, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) présente 163 candidats. Désormais dirigé par Tidjane Thiam, le parti doit aussi gérer des tensions internes. Des figures historiques, comme Maurice Kakou Guikahué à Gagnoa ou Olivier Akoto à Daoukro, se présentent en indépendants après avoir été écartées des investitures officielles. Après son absence remarquée à la présidentielle, le PDCI devra surtout mobiliser un électorat tenté par l’abstention.

Grand absent de ces législatives, le PPA-CI de l’ancien président Laurent Gbagbo a opté pour le boycott, dénonçant un climat politique qu’il juge délétère. D’autres acteurs majeurs de la présidentielle d’octobre ne sont pas non plus candidats, à l’image de Jean-Louis Billon ou de Simone Ehivet Gbagbo, même si son parti aligne une quinzaine de prétendants. Quant au FPI de Pascal Affi N’Guessan, il présente 21 candidats, sans son leader en tête de liste.

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AFRIQUE

BÉNIN – Patrice Talon s’exprime sur la traque des mutins et la réforme constitutionnelle

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Le président béninois Patrice Talon s’est exprimé sur deux dossiers majeurs de l’actualité nationale : la poursuite des auteurs des événements du 7 décembre dernier et la récente révision de la Constitution, promulguée le 17 décembre 2025.

Concernant la tentative de mutinerie, le chef de l’État a assuré que la traque du principal responsable et de ses complices se poursuit activement. Un mandat d’arrêt international a été émis, et les autorités béninoises ont sollicité la coopération des pays voisins afin de faciliter leur localisation et leur extradition. Sans citer de pays précis, Patrice Talon a indiqué que les auteurs de ces actes ont été manipulés par des responsables politiques qu’il qualifie de « nostalgiques et jaloux », avec l’appui de soutiens extérieurs.

Le président n’a pas mâché ses mots à l’égard des mutins, les qualifiant de « crapules », de « voyous » et de « marginaux ». Il s’est félicité de l’absence totale de ralliement, tant au sein de l’armée et de la Garde nationale que de la population. Évoquant le cas de Pascal Tigri, Patrice Talon a révélé que ce dernier avait été contacté par son supérieur hiérarchique et invité à se rendre, avant de prendre la fuite en tenue civile. Il a salué le professionnalisme et la loyauté des forces de défense et de sécurité, qu’il a jugées « extraordinaires ».

Le second volet de son intervention a porté sur la révision constitutionnelle, vivement critiquée par l’opposition. Patrice Talon a rejeté toute accusation d’allongement déguisé du mandat présidentiel et a clarifié la notion de trêve politique. Selon lui, celle-ci ne vise qu’à empêcher une campagne électorale permanente, rappelant que la Constitution encadre déjà strictement les périodes de campagne. Il a précisé que la critique de l’action publique demeure pleinement garantie.

Enfin, s’agissant de la création du Sénat, le président a défendu cette institution comme un organe d’arbitrage destiné à prévenir les blocages institutionnels et à assurer la stabilité politique, estimant que son expérience du pouvoir en démontre la nécessité.

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