Connect with us

AFRIQUE DE L’OUEST

SÉNÉGAL – “Ousmane Sonko ne sera pas l’oiseau en cage” dixit Me Cheikh Koureyssi Ba

Publie

le

Cheikh Koureyssi Ba, l’un des avocats du leader du Pastef+Les Patriotes, a réagi suite à la décision du juge du deuxième cabinet. Ce dernier a refusé ce vendredi 21 mai 2021 de laisser Ousmane Sonko sortir du territoire sénégalais pour se rendre à Lomé, la capitale togolaise pour une conférence sur l’ÉCO, la nouvelle monnaie qui remplacerait le FCFA, encore plus décriée que son ancêtre monétaire. Selon l’avocat de l’homme politique et opposant du président Macky Sall :  “Ousmane Sonko ne sera pas l’oiseau en cage”

« ILS » NE LE LÂCHERONT DONC PAS ! Ça y est : M. Abdoulaye Assane Thioune le juge d’instruction du 2ème Cabinet près le TGI Hors-Classe de Dakar, agissant es-qualité du juge du 1er Cabinet, vient de faire signifier à la défense de M. Ousmane Sonko, ce par le biais du greffier attaché au 1er Cabinet, le rejet de la demande de ce dernier d’effectuer un déplacement au Togo pour un bref séjour de trois jours (Sonko était attendu comme la guest star d’un Forum axé sur « Les États Généraux de l’ECO » et devant se tenir dans la capitale togolaise du 26 au 28 courants).

Déjà informé de cette demande avec la transmission du dossier par ce juge – qui assure l’intérim le temps que le nouveau Doyen des Juges soit nommé – le Procureur de la République avait, comme on le sait, opposé un refus catégorique.

Ce 21 Mai le juge Thioune, sans s’embarrasser outre mesure de fioritures, vient de statuer en suivant l’avis du parquet pour s’opposer aussi à tout déplacement du leader de Pastef-Les Patriotes hors du territoire national.

• Pour le Procureur, l’ordonnance de contrôle judiciaire prise le 8 Mars dernier par feu le Doyen Samba Sall n’avait spécifié aucune réserve s’agissant d’une mesure comme l’interdiction de sortie du territoire national.

Advertisement

Que dès lors, en l’absence de mainlevée du contrôle judiciaire, l’inculpé ne peut être autorisé à sortir du territoire national.

Cela a suffi à M. Bassirou Guèye pour fonder le rejet de la demande introduite depuis le 17 Mai par notre excellent confrère Me Bamba Cissé, au nom de la Défense de Ousmane Sonko.

• Plus subtil, le juge THIOUNE estime pour sa part que l’inculpé Ousmane Sonko n’a pas encore été entendu au fond pour s’expliquer sur les accusations formellement portées à son encontre par la partie civile.

Il en déduit donc que pour les besoins de l’enquête, un assouplissement du contrôle judiciaire est encore prématuré au stade actuel de la procédure.

Ainsi, en s’adossant sur les dispositions des articles 72, 77 et 127 ter du Code de Procédure Pénale, M. Abdoulaye Thioune a rejeté la demande.

Advertisement

C’est juste le fait du prince. Le Procureur et le Juge intérimaire ont erré en droit. Rien ne justifie une telle mesure de rétorsion. Sauf peut-être d’autres impératifs, qui ressortissent d’autres sphères, d’autres considérations, d’autres calendriers. Les articles de loi visés sont manifestement inopérants en la matière.

Au final, Lomé ne verra donc pas l’enfant prodige si attendu, pour le moment du moins. Pas de début de débat sur l’Eco pour Sonko. Mais tout cela est dérisoire.

Nul ne peut arrêter la mer avec ses bras. Et Ousmane Sonko ne sera pas l’oiseau en cage. Je persiste, je signe deux fois et je souligne trois fois.

Continuer la lecture
Advertisement
Cliquez ici pour commenter

Laisser un commentaire

AFRIQUE

SÉNÉGAL – Le Président Bassirou Diomaye Faye attendu au Rwanda et au Kenya

Publie

le

Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 15 octobre 2025, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présenté les grandes lignes de son agenda diplomatique pour les prochains jours.

Le chef de l’État effectuera une visite de travail au Rwanda le 17 octobre, avant de poursuivre son déplacement au Kenya, du 19 au 21 octobre 2025.

Ces missions s’inscrivent dans la volonté du Sénégal de consolider ses partenariats stratégiques avec les nations d’Afrique de l’Est. Elles visent également à renforcer la coopération économique, technologique et sécuritaire entre Dakar, Kigali et Nairobi, dans un contexte continental marqué par une recherche accrue d’intégration régionale et de développement mutuel.

Continuer la lecture

AFRIQUE

MALI – Bamako impose une caution de visa aux Américains après la décision de Washington

Publie

le

Le gouvernement malien a annoncé ce samedi 11 octobre 2025 une mesure de réciprocité diplomatique en réaction à la décision des États-Unis d’Amérique d’imposer une caution de visa aux ressortissants maliens.

Dans un communiqué officiel, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale indique que Washington mettra en œuvre, à compter du 23 octobre 2025, un programme pilote de caution de visa destiné aux Maliens sollicitant un visa d’affaires (B-1/B-2) ou de tourisme. Le dispositif prévoit le dépôt d’une caution comprise entre 5 000 et 10 000 dollars américains, remboursable sous certaines conditions à la fin du séjour.

Bamako a exprimé son profond regret face à cette décision, qu’il qualifie d’unilatérale et contraire à l’esprit de l’accord bilatéral signé en 2005 entre les deux pays, portant sur les visas de longue durée à entrées multiples.

En conséquence, le Mali a décidé d’appliquer strictement le principe de réciprocité : désormais, les ressortissants américains souhaitant se rendre sur son territoire devront s’acquitter des mêmes exigences financières et administratives.

« Le Mali a toujours collaboré avec les États-Unis dans la lutte contre l’immigration irrégulière, dans le respect du droit et de la dignité humaine », souligne le communiqué du ministère.

Tout en réaffirmant son attachement à la coopération bilatérale, le gouvernement malien insiste sur la nécessité de la mener dans un cadre équilibré, respectueux du dialogue et de la souveraineté nationale.

Advertisement
Continuer la lecture

AFRIQUE

CÔTE D’IVOIRE – Jean-Louis Billon, Simone Gbagbo et Ouattara en pleine bataille électorale

Publie

le

La campagne électorale bat son plein en Côte d’Ivoire, marquée par une effervescence de meetings, de caravanes et de rencontres ciblées. Jean-Louis Billon, candidat déclaré, a donné le coup d’envoi de sa campagne dans la commune populaire de Koumassi avant de rallier Marcory, autre bastion abidjanais dirigé par Aby Raoul, maire issu du Parti démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA).

Pour Billon, le défi majeur reste de rallier à sa cause les militants de son parti d’origine, le PDCI, qui n’a pas encore pris position depuis l’invalidation de la candidature de son président, Tidjane Thiam. « La première bataille se joue à l’intérieur même de sa famille politique », confie un proche du candidat, qui assure toutefois que des discussions en coulisses se poursuivent pour obtenir un soutien implicite.

Dans le même élan, Ahoua Don Mello, désormais candidat indépendant après son exclusion du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo, mène lui aussi une campagne active. Après une rencontre à Cocody, il a pris la route de Bouaké, au centre du pays. Bien qu’il ne bénéficie d’aucun appui officiel du PPA-CI, il mise sur un discours centré sur la souveraineté économique nationale, qu’il compte porter « dans les grandes villes comme dans les plus petits villages ».

L’ex-première dame, Simone Ehivet Gbagbo, s’apprête pour sa part à se rendre à Bouaflé, au cœur de la région cacaoyère. Elle souhaite y rencontrer les producteurs locaux, dans le but de valoriser un pilier central de son programme : la transformation sur place des produits agricoles, pour créer de la richesse et des emplois.

Autre figure féminine de ce scrutin, Henriette Lagou tiendra un grand rassemblement le 13 octobre à Daoukro, fief historique du PDCI. Son message principal : « la paix et la cohésion sociale », deux valeurs qu’elle place au centre de son engagement.

Pendant ce temps, le président sortant, Alassane Ouattara, poursuit lui aussi sa campagne. Il est attendu le 11 octobre à Daloa, dans le centre-ouest. Son entourage fait de la mobilisation un enjeu crucial. « Offrir seulement 50 % des voix à Alassane Ouattara serait un échec », a déclaré Ibrahim Cissé Bacongo, secrétaire exécutif du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). « Nous visons au minimum 75 % », a-t-il ajouté, fixant ainsi un objectif ambitieux pour le parti au pouvoir.

Cette campagne se déroule dans un climat tendu. Le rejet des candidatures de Tidjane Thiam et de Laurent Gbagbo par le Conseil constitutionnel début septembre continue de faire des vagues. Leurs partis avaient annoncé une marche de protestation ce samedi, mais celle-ci vient d’être interdite. Le préfet du département d’Abidjan a publié un arrêté rappelant qu’« aucune manifestation n’a été déclarée pour le 11 octobre », invoquant la nécessité de préserver l’ordre public durant la période électorale.

Du côté du Front commun, la réaction officielle se fait encore attendre, mais un cadre du PDCI, contacté hors micro, exprime sa « vive indignation » et assure que les militants restent « résolus et mobilisés ».

Advertisement
Continuer la lecture
Advertisement

DERNIERS ARTICLES

FACEBOOK

PUB

NEWS +