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AFRIQUE DE L’OUEST

SÉNÉGAL – Ousmane Sonko placé sous contrôle judiciaire

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Un vrai rebondissement dans l’affaire Ousmane Sonko/Adji Sarr, le juge Samba Sall, après avoir entendu le leader du Pastef-les Patriotes ce lundi 8 mars 2021, l’a placé sous contrôle judiciaire. Les avocats de l’opposant sont convaincus que ce complot a été démasqué. Selon les robes noires, cette décision du juge n’est que la victoire du peuple qui s’est levé pour dire non à la dictature et à la liquidation des opposants politiques.

Le leader du Pastef Ousmane Sonko est libre. Il a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire par le juge Samba Sall ce lundi 8 mars à la suite de son audition au Palais de Justice de Dakar. Me Clédore Ciré Ly, un des avocats de l’opposant Ousmane Sonko, au sortir de l’audition d’Ousmane Sonko par le juge, a confirmé l’information face aux journalistes. Une mesure qui suppose le retrait de son passeport, son interdiction de sortir du territoire et de se prononcer sur l’affaire pour laquelle il est poursuivi. Il devra par ailleurs se rendre chaque 15 jours au tribunal pour signer un document attestant qu’il est toujours au Sénégal.

Me Ciré Clédore Ly est persuadé tout comme son client que le peuple a remporté la victoire en poussant l’Etat du Sénégal à reculer. C’est un complot monté de toutes pièces et le peuple l’a bien compris. « Notre client n’a jamais eu peur. Il sait que le peuple a rompu avec l’Etat dictatorial et le peuple était convaincu qu’il était sous le coup d’un complot politico-judiciaire. » Concernant les charges qui pèsent sur son client, Me Ciré Clédore Ly se veut ferme : « Il n’y a pas de charges, il y a simplement une inculpation pour viol, pedophilie et menace de mort. L’important est que maintenant, il est manifeste que la décision de contrôle judiciaire qui est prise n’a pas été un cadeau. C’est parce qu’ils ont compris que le peuple en a assez de la manipulation de la justice. Les inculpations qui sont le complot effectivement de personnes qui sont dans l’appareil judiciaire et qui sont complices de l’exécutif, ces complots devraient cesser.

Le viol participait d’un complot, un complot déshonorant […] Tout cela permet en réalité d’avoir premièrement l’enseignement suivant : le complot a avorté, deuxièmement ils reconnaissent l’existence de ce complot par l’attitude qui a été adoptée, troisièmement qu’il y a une instrumentalisation de la justice et l’arbitrage du peuple a permis de mettre fin à cela. »

À rappeler que Ousmane Sonko a été convoqué le jeudi 4 mars 2021 à 9h. Sur sa route pour répondre à sa convocation, il a été arrêté pour trouble à l’ordre public après son refus de suivre l’itinéraire tracé par le préfet de Dakar, Alioune Badara Samb, pour se rendre au Palais de justice. Depuis son arrestation, des manifestations violentes ont éclaté sur l’étendue du territoire national et ont occasionné plus de 10 morts et de nombreux blessés. Ce lundi 8 mars 2021, le leader de Pastef les Patriotes a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire et rentre chez lui comme le peuple n’a cessé de le réclamer.

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AFRIQUE

MALI – Les généraux Dembélé et Sagara inculpés, une affaire qui secoue la junte

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Ces deux généraux ont été présentés mercredi et jeudi devant le juge d’instruction du tribunal militaire de Bamako, capitale du Mali. Pour la première fois depuis leur arrestation, il y a un peu plus de trois mois, des avocats ont pu les voir physiquement.

Le général Abass Dembélé est apparu « amaigri, mais avec un bon moral », témoigne un avocat. Quant à Néma Sagara, également général, « elle est éreintée, on lit sur son visage le poids de la privation de la liberté », confie la même source.

Ils ne reconnaissent pas les faits

Devant le juge d’instruction, un colonel-magistrat, les deux hauts gradés ont été entendus pendant plusieurs heures, avant notification de leur inculpation pour « tentative de déstabilisation » et « atteinte à la sûreté de l’État ». Ils ne reconnaissent pas les faits.

En octobre dernier, ils ont été radiés de l’armée par décret présidentiel. Plusieurs dizaines d’autres militaires maliens ainsi qu’un diplomate français en poste à Bamako ont été également arrêtés dans le cadre de la même affaire.

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AFRIQUE

GUINÉE – La liste définitive des candidats à la présidentielle dévoilée

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Le suspense est enfin levé en Guinée. Ce mercredi 12 novembre 2025, le juge Fodé Bangoura, président de la Cour suprême, a officiellement rendu publique la liste définitive des candidats autorisés à participer à l’élection présidentielle prévue en décembre prochain. Selon le magistrat, la liste a été établie en respectant l’ordre de dépôt des candidatures, après un examen rigoureux de tous les dossiers reçus par l’institution judiciaire, afin de garantir la régularité du processus électoral.

Parmi les candidats retenus figurent Abdoulaye Yéro Baldé, Makalé Camara, Ibrahima Abe Sylla, Faya Lansana Millimono, Abdoulaye Kourouma, Mohamed Nabé, Elhadj Bouna Keïta, Mamadi Doumbouya et Mohamed Chérif Tounkara. Cette sélection clôt la phase de vérification des candidatures, qui avait été marquée par plusieurs tensions et contestations. Plusieurs personnalités politiques influentes, telles que Lansana Kouyaté, Toumba Diakité ou Ousmane Kaba, ont vu leurs dossiers jugés irrecevables par la Cour suprême, provoquant la colère de leurs partisans et alimentant les débats sur l’équité du processus.

L’annonce du juge Bangoura met fin à la phase juridique de l’élection et ouvre officiellement la voie à la campagne présidentielle. Selon le calendrier établi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), celle-ci devrait s’étendre sur plusieurs semaines avant le scrutin fixé au 28 décembre 2025. La campagne sera cruciale pour les candidats retenus, qui devront convaincre les électeurs dans un contexte où l’attention nationale et internationale est particulièrement élevée.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Diomaye–Sonko : le rêve, la foi et le poids du pouvoir(Par Thione Seck)

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Le tandem Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko continue de susciter fascination et questionnement. Né dans la lutte, forgé dans la fidélité et nourri par l’espérance, ce duo incarne pour de nombreux Sénégalais la promesse d’un renouveau politique et moral. Mais à l’heure où le pouvoir dévoile ses exigences et ses contraintes, une interrogation persiste : le rêve peut-il survivre à l’épreuve du réel ? Dans une contribution publiée sur sa page Facebook, Thione Seck revient sur cette alliance singulière, symbole d’un espoir collectif et d’une fraternité politique rare au sommet de l’État.

Je me souviens quand le PM SONKO disais dans la campagne présidentielle de Mars 2024 : Bassirou diomaye SONKO et Ousmane Faye . Oooh que ça m’avait plu.

Pour moi, le duo Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko, c’est d’abord une histoire de confiance, de fraternité et d’espoir partagé. Deux hommes liés par la même douleur, la même couleur (PASTEF), la même foi et le même rêve pour notre pays. Leur complicité a donné au peuple sénégalais le sentiment qu’un nouveau départ était possible, qu’enfin le pouvoir pouvait rimer avec honnêteté et courage. Mais entre le feu de l’idéalisme et le poids des responsabilités, la ligne est fine.

Diomaye, aujourd’hui président, doit composer avec la réalité du monde : les pressions économiques, les équilibres diplomatiques, les attentes immenses.

Sonko, lui, reste cette voix libre, celle du combat et de la fidélité aux principes de départ.

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Si leurs chemins venaient à diverger, ce ne serait pas forcément par trahison, mais peut-être par usure du pouvoir, par la difficulté de faire cohabiter le rêve et la réalité.

Une telle rupture ne serait pas seulement politique, elle toucherait profondément le cœur du pays.

Beaucoup de jeunes se sentiraient blessés, déçus, peut-être même trahis, eux qui avaient cru à une alliance sincère et désintéressée. Certains se tourneraient vers la colère, d’autres vers le silence.

Partout dans le pays, la ferveur pourrait se transformer en amertume et on chercherait à comprendre comment tout cela a pu s’effriter.

Le Sénégal est un pays de foi et de dignité : il pardonne, mais il n’oublie pas.

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Si ce tandem venait à se briser, ce serait plus qu’un échec politique ce serait une blessure morale, celle d’un peuple qui avait cru, pour une fois, que la loyauté et la sincérité pouvaient triompher du pouvoir.

Rendez le Sénégal beau waay !

Dieu vous a confié un pays tellement magnifique que même si vous le vouliez, vous n’avez pas le choix de construire ensemble et dans la sincérité.

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