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AFRIQUE CENTRALE

TCHAD – L’ancien président Hissen Habré sollicite une liberté provisoire

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L’ex-chef d’État tchadien, Hissène Habré, veut bénéficier d’une liberté provisoire de six mois pour des raisons sanitaires. Condamné à perpétuité depuis 2017 par un tribunal africain à Dakar pour crimes contre l’humanité, l’ancien président de la République du Tchad devrait sortir ce mardi 13 avril 2021. Cependant, sa requête risque de buter sur un obstacle majeur. Les victimes des faits pour lesquels il est poursuivi sont totalement contre une quelconque libération de celui qui est présenté comme un dictateur.

Hissène Habré, l’ancien président tchadien, semble ne plus pouvoir tenir en prison. Il a introduit une demande de liberté provisoire de six mois pour des raisons purement sanitaires. Néanmoins, le président de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme, Assane Dioma Ndiaye, est convaincu que les victimes du régime de l’ex-chef d’État tchadien désormais âgé de 78 ans ne seront jamais favorables à une libération de leur bourreau. « Les victimes ne comprennent pas cette attention singulière ou discriminatoire, selon qu’il s’agisse de monsieur Hissène Habré ou des victimes. Et elles, personne ne semble s’occuper de leur sort : elles ne sont pas indemnisées depuis le procès, ces victimes sont laissées pour compte. Vous comprenez, quand celui qui est considéré comme votre bourreau, qui a été condamné, l’Union africaine n’en fait rien et les avocats de monsieur Habré parviennent de temps en temps à avoir ces sortes de libération. Elles peuvent s’expliquer pour des raisons humanitaires, mais cette considération ne doit pas être sélective : on doit aussi savoir qu’il y a des victimes qui aujourd’hui meurent de jour en jour. Et donc c’est pourquoi les victimes ne comprennent jamais et ne tolérerons jamais une éventuelle libération, même temporaire. »

A noter que Hissène Habré a dirigé le Tchad de 1982 à 1990. Il a été chassé du pouvoir par l’actuel chef d’État Idriss Deby Itno. Il a été condamné pour crimes contre l’humanité pour avoir mené une répression qui a occasionné la mort de 40.000 citoyens. Actuellement, il purge une peine à vie au Sénégal, pays où il s’était réfugié depuis 1990.

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AFRIQUE

RD CONGO – Le président Félix Tshisekedi reçu par Antonio Guterres à New York

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Ce lundi 22 septembre, au siège des Nations unies à New York, le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a été reçu par le secrétaire général de l’organisation, Antonio Guterres.

Des échanges centrés sur la paix en RDC

La rencontre a porté principalement sur le processus de paix en République démocratique du Congo, ainsi que sur les différentes initiatives régionales et internationales mises en œuvre pour mettre un terme à la crise sécuritaire qui secoue l’est du pays depuis plusieurs années.

M. Guterres a salué les avancées diplomatiques déjà engagées sous l’impulsion de Kinshasa et de ses partenaires. Il a réaffirmé la disponibilité des Nations unies à accompagner la RDC dans ses efforts pour parvenir à une paix durable.

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AFRIQUE

TCHAD – Vers un mandat présidentiel de 7 ans renouvelable sans limite

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Au Tchad, la réforme constitutionnelle engagée par la majorité marque un tournant décisif. La principale proposition validée par la Commission consiste à modifier l’article 67 de la loi fondamentale, adoptée il y a seulement vingt mois pour encadrer la sortie de transition. Le mandat présidentiel passerait ainsi de cinq ans renouvelable une fois à sept ans renouvelable sans limitation.

Sans surprise, le texte a été approuvé à une écrasante majorité : 171 députés sur 188 ont voté pour. Seul l’opposant Beral Mbaïkoubou s’est prononcé contre. Les autres élus de l’opposition ont boycotté ou quitté l’hémicycle, notamment après qu’un député du Mouvement patriotique du salut (MPS) a proposé d’aller encore plus loin en instaurant une « présidence à vie », invoquant une « émanation divine » du pouvoir et le coût jugé trop élevé des élections.

Le rapport soumis aux parlementaires introduit également d’autres changements notables : suppression de l’incompatibilité entre une fonction politique et la présidence d’un parti (article 77). Cette mesure valide de fait la double casquette de Mahamat Idriss Déby, président de la République et du MPS depuis janvier dernier.

Par ailleurs, le projet ouvre la voie à un financement public des campagnes électorales, à la création éventuelle d’un poste de vice-Premier ministre, ainsi qu’à l’allongement du mandat parlementaire de cinq à six ans.

Le gouvernement s’est contenté de « prendre acte » de ces propositions. En parallèle, le Sénat a mis en place, lundi 15 septembre, sa propre commission spéciale. Les deux chambres du Parlement sont convoquées en Congrès à partir du 17 septembre et devraient adopter la révision constitutionnelle d’ici au 13 octobre.

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AFRIQUE

TCHAD – Le Comité de Miski réaffirme son engagement malgré des contestations internes

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Au Tchad, le Comité d’auto-défense de Miski tente de préserver l’accord de paix signé en avril dernier après sept années de tensions liées à l’exploitation des ressources minières du Tibesti. Mais quelques voix discordantes ont récemment émergé au sein du mouvement.

Certains membres se disent hostiles à la présence accrue de l’armée dans la région, redoutant des abus contre les populations locales. D’autres vont plus loin en réclamant une autonomie du Tibesti. Pour Ahmat Molikini, cadre influent du Comité, il s’agit surtout de « manœuvres alimentées par des acteurs politico-militaires extérieurs au pays ». Il affirme que ces mécontentements ont été contenus et que l’organisation reste pleinement attachée au respect de l’accord.

Le compromis d’avril avait notamment entraîné l’annulation des permis miniers dans la zone de Miski et ses environs. Seule la société GMIA Minerals demeure, bénéficiant d’un permis octroyé en 2014 par l’ancien régime.

De son côté, le Premier ministre Saleh Kebzabo, également médiateur de la République, minimise ces contestations. Il parle de « groupes minoritaires isolés » qui cherchent à « remettre en cause l’accord pour des intérêts personnels ».

Quant au déploiement militaire, les autorités assurent qu’il vise à renforcer l’autorité de l’État, sécuriser la région et accompagner la dernière étape de l’accord : recensement des combattants, intégration éventuelle dans l’armée et cantonnement. Les forces sont également chargées de chasser les groupes armés encore actifs ainsi que les orpailleurs illégaux.

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Malgré ces tensions, la dynamique de paix se poursuit, et les autorités comme le Comité d’auto-défense se disent déterminés à tourner définitivement la page du conflit.

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