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POLITIQUE

TCHAD : Le président Idriss Déby Itno est devenu Maréchal

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Suite à ses succès dans la lutte contre la secte islamiste Boko Haram, le président tchadien Idriss Déby Itno a été élevé au titre de Maréchal vendredi 26 juin 2020 par l’Assemblée nationale selon les déclarations du président de l’institution Haroun Kabadi.

« Le général Idriss Déby Itno est élevé à la dignité de maréchal du Tchad pour service rendu à la Nation et les nombreuses victoires militaires remportées tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays », a indiqué le président de l’Assemblée nationale.

Le président Idriss Déby Itno est âgé aujourd’hui de 68 ans. Il est arrivé au pouvoir par les armes il y a 30 ans, général de l’armée tchadienne jusqu’à présent, il est désormais devenu maréchal.

A la fin du mois de mars, il s’était rendu dans la région du lac Tchad pour piloter une opération militaire contre les attaques répétées du groupe djihadiste Boko Haram qui sévit dans la région de manière meurtrière. Le plus lourds bilan 100 soldats tchadiens avaient été tués entre les mains de ce groupe radical.

Le Tchad fait partie de la Force conjointe du G5 Sahel, une coalition militaire composée du Niger, du Tchad, de la Mauritanie, du Burkina Faso et du Mali. L’objectif de cette Force militaire est de lutter contre le terrorisme et de renforcer la sécurité dans la zone.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Dette cachée, souveraineté et réforme : Dakar redéfinit sa relation avec le FMI

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Une mission du Fonds monétaire international (FMI) est à Dakar cette semaine pour relancer les discussions autour d’un nouveau programme de soutien économique. Cette visite s’inscrit dans la continuité des premiers échanges engagés à Washington, en marge des dernières assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale. Mais cette fois, les autorités sénégalaises entendent reprendre la main.

“Les autorités ne veulent pas poursuivre l’ancien programme. Elles souhaitent en négocier un nouveau, qu’elles auront elles-mêmes défini”, a déclaré Edward Gemayel, chef de mission du FMI pour le Sénégal. L’ancien programme, signé sous la présidence de Macky Sall, avait été suspendu à la suite de révélations autour d’une dette non déclarée, un scandale ayant jeté une ombre sur la gestion financière du précédent régime.

Le nouveau pouvoir, incarné par le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, a fait de la rupture avec les pratiques passées un marqueur politique fort. Face à cette volonté de repartir sur de nouvelles bases, le FMI se montre prudent, mais ouvert. “Il est courant, lorsqu’on élabore un nouveau programme, que l’accord ne soit pas immédiat. Il faut parfois plusieurs phases de négociation”, a tempéré Edward Gemayel, tout en assurant que les deux parties travaillent activement pour avancer. “Nous avons les pieds sur la pédale, et les autorités également”, a-t-il précisé.

Le contenu exact des discussions n’a pas été rendu public, mais il est probable qu’elles portent sur des réformes économiques, la stabilité budgétaire et les priorités d’investissement. Pour le gouvernement Diomaye Faye, il s’agit aussi de restaurer la confiance des partenaires internationaux tout en affirmant une ligne politique plus souveraine.

Ce nouveau dialogue avec le FMI intervient dans un contexte économique tendu, marqué par une forte attente sociale et des contraintes budgétaires. L’issue des discussions pourrait donc avoir un impact significatif sur la trajectoire économique du pays, à l’heure où le Sénégal s’apprête à entrer dans une nouvelle phase avec l’exploitation de ses ressources gazières et pétrolières. Reste à savoir si ce nouveau chapitre des relations entre le Sénégal et le FMI pourra allier exigence de rigueur financière et respect des aspirations populaires exprimées lors de l’élection présidentielle de mars 2024.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Affaire de la “dette cachée” : Macky Sall contre-attaque et réclame des documents officiels

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Alors que le nouveau pouvoir sénégalais a rompu tout lien avec le précédent programme du FMI en raison de l’affaire dite de la « dette cachée », l’ancien président Macky Sall tente désormais de reprendre l’initiative. Selon son avocat, Me Pierre-Olivier Sur, l’ex-chef de l’État a saisi à deux reprises le ministère des Finances et du Budget ainsi que la Cour des comptes, afin d’obtenir des pièces justificatives et des données brutes relatives à cette affaire.

“Notre demande vise à obtenir des documents et des données brutes”, a déclaré Me Sur dans un entretien publié ce lundi 20 octobre dans L’Observateur. Ces éléments doivent permettre, selon lui, un travail d’analyse rigoureux avec des experts internationaux en finances publiques, pour distinguer techniquement “ce qui est juridiquement une dette et ce qui ne l’est pas”.

Pour l’instant, ces démarches sont restées sans réponse. Une situation que l’avocat qualifie de regrettable, malgré une relance “dans une forme absolument transparente et républicaine”. En cas de silence persistant, Me Sur prévient : “Nous prévoyons une mise en demeure formelle de communication des pièces sollicitées. Si cette voie amiable demeure infructueuse, nous n’excluons pas d’introduire un recours en référé ou de saisir toute autorité judiciaire compétente.”

Cette posture offensive s’inscrit dans une stratégie de défense à double objectif. “Sur le plan juridique, cette interpellation vise à faire respecter le principe du contradictoire et le droit d’accès aux documents administratifs. Sur le plan politique, elle permet de désamorcer les manipulations”, explique Me Sur. Pour lui, il s’agit de recentrer le débat sur “les faits vérifiables et le droit”, et de “sortir des procès d’intention”.

L’affaire de la dette cachée, révélée après le départ de Macky Sall du pouvoir, a fortement pesé sur la relation entre le Sénégal et le Fonds monétaire international, provoquant la suspension du programme en cours et alimentant les critiques du nouveau pouvoir. Dans ce contexte, la contre-attaque juridique de l’ancien président pourrait ouvrir un nouveau front, à la fois judiciaire et médiatique.

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Source : XALIMASN

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AFRIQUE AUSTRALE

COMORES – Les Forces Vives des Comores soutiennent le peuple malgache

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La diaspora malgache et comorienne s’est rassemblée à Paris pour contester la suspension de Madagascar par l’Union africaine, jugée « injuste » après la chute du régime d’Andry Rajoelina.

Les intervenants, dont l’avocat international Me Said Larifou, ont affirmé que le départ de Rajoelina était le fruit d’une mobilisation populaire contre la pauvreté et la mauvaise gouvernance, saluant le rôle « constitutionnel » de l’armée dans cette transition pacifique. Ils appellent les institutions internationales à soutenir ce processus sans imposer d’agendas extérieurs.

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