SOCIÉTÉ
TIRAILLEURS SENEGALAIS : Commémorent l’appel du 18 juin.
Le 18 juin 2017, les Tirailleurs sénégalais Fraichement naturalisés aprés plus de 50 ans d’attente, sous la houllette de Aïssatou Seck, adjointe maire de Bondy et responsable des Tirailleurs sénégalais en France, ont commémoré l’appel du 18 juin 1940.
Petit rappel historique
On est en 1940, sous les feux de la deuxième guerre mondiale. Les Allemands se rapprochent de Lyon, au niveau du gouvernement français, c’est la confusion totale, la situation inquiète, comment gagner et sortir vainqueur de cette guerre.
Le 18 juin 1940, le général de Gaulle prononçait son fameux appel depuis Londres. Il souhaite recruter pluis de soldats. Partout dans les pays africains francophones, les jeunesse à fleur d’âge ont rejoint les rangs : volontaires ou forcés.
L’armée francaise place au nord de Lyon le 25ème régiments de Tirailleurs Sénégalais, en tête de ligne. Cet emplacement stratégique des troupes africaines a évité aux Français des pertes énormes.
Cependant, les officiers savent d’avance que le combat sera perdu et parlent eux-mêmes de « combat pour l’honneur ». Les tirailleurs sénégalais ont été ainsi férocement tués par les Allemands sous le drapeaux français.
Camp Thiaroye
Le 21 novembre 1944, 1 280 “tirailleurs sénégalais” sont arrivés à Dakar et sont réunis dans le camp militaire de transit de Thiaroye-sur-mer pour être démobilisés. Les uniformes leurs sont retirés. Ils portent désormais des tenues ordinaires et un chapeau rouge à l’image du chéchia pour les ridiculiser. Ces derniers réclament leur solde qu’ils n’auront jamais. Ils seront assasinés durant leur sommeil par l’Armée française dans la nuit du 1er au 2 décembre 1944.
Qui sont les Tirailleurs Sénégalais
A rappeler que le premier bataillon des « Tirailleurs Sénégalais » a été formé à Saint-Louis, l’ancienne capitale du Sénégal. Ils sont originaires du Sénégal, du Mali, du Burkina Faso, du Tchad, du Soudan, de la République Centrafricaine, d’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique du Nord…
Retour en images de la commémoration le 18 juin 2017 à Bondy.

SOCIÉTÉ
SENEGAL – PME africaines : Dr Aïda Mbodji plaide pour un accès renforcé au financement
Au deuxième jour d’Ambition Africa 2025, le rendez-vous annuel dédié au développement économique entre la France et le continent africain, la Déléguée générale de la DER/FJ, Dr Aïda Mbodji, a pris part mercredi à une table ronde consacrée à « L’accès au financement des PME africaines comme catalyseur de l’entrepreneuriat ». La session, animée par le journaliste économique Arnaud Fleury, a réuni plusieurs acteurs majeurs de l’écosystème financier africain et européen.
Au nom de la Délégation générale à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes, Dr Mbodji a mis en avant les dispositifs mis en place au Sénégal pour améliorer l’accès au capital, encourager l’innovation et soutenir la montée en puissance des petites et moyennes entreprises. Elle a notamment rappelé le rôle déterminant des financements hybrides, de l’accompagnement technique et des mécanismes de garantie portés par la DER/FJ pour répondre aux besoins des entrepreneurs, en particulier les jeunes et les femmes.
Aux côtés de Julie Coulon (Ecobank), d’Emmanuel Turpin (Tonti Capital), de Pierre Maspoli (FISEA – Proparco) et de Hugues Latourrette (Bpifrance), elle a insisté sur la nécessité de renforcer les partenariats transcontinentaux afin de stimuler l’investissement productif et de structurer des solutions adaptées aux réalités africaines.
Moment fort de la rencontre : la signature d’un mémorandum d’entente (MoU) entre la DER/FJ et Bpifrance. Cet accord établit un cadre de coopération autour de LionsTech et d’autres programmes destinés à soutenir les entrepreneurs sénégalais, favoriser le transfert d’expertise et développer de nouvelles opportunités d’investissement.
Avec ce partenariat, la DER/FJ confirme sa volonté de s’inscrire dans une dynamique internationale visant à accélérer la croissance des PME et à consolider la place du Sénégal comme hub régional de l’innovation et de l’entrepreneuriat.
NÉCROLOGIE
SÉNÉGAL – Le corps du jeune footballeur Cheikh Touré attendu à Diass
La dépouille de Cheikh Touré, jeune gardien de but sénégalais âgé de 17 ans, arrivera ce samedi à 17 heures à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, a confirmé sa famille. Originaire de Yeumbeul et pensionnaire de l’académie Esprit Foot, le jeune footballeur a trouvé la mort au Ghana, où il s’était rendu pour ce qu’il pensait être des tests de recrutement dans un club local. Son rêve de carrière professionnelle s’est tragiquement transformé en drame.
Selon les premiers éléments de l’enquête, Cheikh Touré aurait été victime d’un réseau d’escroquerie exploitant la crédulité de jeunes sportifs. Convaincu par un ami de se rendre à Kumasi, il avait demandé à sa mère de lui envoyer de l’argent pour financer les prétendus tests. Après plusieurs transferts, le contact a été brutalement rompu. Quelques jours plus tard, sa famille recevait un message annonçant un supposé accident. Les images qui ont suivi ont révélé, au contraire, des traces de violences et de sévices graves, confirmant la piste d’un crime sordide.
Dans un communiqué, le ministère de l’Intégration africaine, des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a confirmé le décès du jeune joueur. Le document précise que Cheikh Touré aurait succombé à des violences liées à une tentative d’escroquerie. Deux agents de l’ambassade du Sénégal à Accra ont été dépêchés à Kumasi pour accompagner les démarches judiciaires et organiser le rapatriement du corps.
NÉCROLOGIE
SÉNÉGAL – Décès de Suzanne Diop, première femme magistrate, à l’âge de 101 ans
Le journal Le Soleil annonce avec émotion le décès de Mme Suzanne Diop, ce jeudi, à l’âge de 101 ans. Première femme magistrate du Sénégal, elle laisse derrière elle un héritage durable dans le domaine de la justice et des droits des plus vulnérables.
Suzanne Diop a marqué l’histoire le 14 mars 1964 en prêtant serment au Palais de justice de Dakar, à l’âge de 38 ans. Diplômée de la Faculté de droit de la Sorbonne, elle avait d’abord travaillé au sein de la maison d’édition Présence Africaine avant de se tourner vers le droit, qu’elle allait exercer avec rigueur et humanité.
Nommée magistrate au tribunal pour enfants en 1962, Suzanne Diop s’est particulièrement illustrée par son engagement en faveur des droits des enfants et des femmes. Son parcours exemplaire l’a également menée à devenir la première femme conseillère à la Cour suprême, brisant les barrières dans un domaine jusqu’alors largement masculin.
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