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POLITIQUE

CAMEROUN : Fête Nationale de l’Unité 2020: Cabral Libii annonce la création d’un panthéon national pour rendre hommage aux héros de la Nation

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Le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale a fait cette promesse ce mardi 19 mai 2020, lors d’un discours aux Camerounais. Le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), Cabral Libii, s’est adressé à ses compatriotes ce mardi 19 mai 2020, à la veille de la Fête Nationale de l’Unité, qui aura lieu ce mercredi 20 mai 2020, dans un contexte particulier, et dénuée de célébrations publiques en raison de la pandémie de COVID-19. Par Yannick A. KENNE

Le député du Nyong-et-Kellé a, dans son adresse à ses compatriotes, formulé des promesses, en l’occurrence la création d’un panthéon national, «où reposeront les restes des grandes figures de notre pays tels que Douala Manga Bell, Um Nyobe, Ahmadou Ahidjo, Francis Bebey, Mongo Beti ou encore Manu Dibango», ambitionne-t-il.

Il compte ainsi rendre hommage à ces héros de la nation, qui ont contribué, chacun dans son domaine, à bâtir la Nation camerounaise. Dans cette même veine, le patron du PCRN, qui semble très préoccupé par l’identité culturelle du Cameroun, envisage également de mettre sur pied une équipe d’experts qui va travailler à la réalisation d’un projet de création d’un institut du patrimoine culturel national.

Cependant, Cabral Libii regrette que cette identité culturelle soit fissurée désormais par une montée en puissance du repli identitaire, non sans déteindre sur l’unité nationale du pays.

«Très peu de choses unissent désormais au quotidien les Camerounais. Le sentiment national s’est effrité et le repli identitaire a fortement progressé. Les compétitions intercommunautaires sont également visibles au niveau de l’administration ou les postes politiques où les positions acquises ou non par les différentes communautés, sont ostentatoirement défendues ou réclamées», fustige-t-il.

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Et pour combattre cet état de chose, le candidat à l’élection présidentielle de 2018, qui n’a pas abandonné l’idée d’accéder à la magistrature suprême du pays, se promet de supprimer, s’il y accède, la notion de l’équilibre ethnique dans l’accès aux emplois publics, et de la remplacer par «une nouvelle formule de discrimination positive basée sur les critères sociaux et géographiques du lieu d’obtention du dernier diplôme».

Il importe de préciser que Cabral Libii a exprimé son désaccord suite à la décision du Chef de l’Etat de supprimer les célébrations autour de la Fête Nationale de l’Unité 2020. Pour lui, une parade militaire en cette circonstance, aurait suffi pour symboliser ce moment de la vie de la Nation.

Source : Cameroon.Info / Par Yannick A. KENNE

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AFRIQUE

MALI – Les généraux Dembélé et Sagara inculpés, une affaire qui secoue la junte

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Ces deux généraux ont été présentés mercredi et jeudi devant le juge d’instruction du tribunal militaire de Bamako, capitale du Mali. Pour la première fois depuis leur arrestation, il y a un peu plus de trois mois, des avocats ont pu les voir physiquement.

Le général Abass Dembélé est apparu « amaigri, mais avec un bon moral », témoigne un avocat. Quant à Néma Sagara, également général, « elle est éreintée, on lit sur son visage le poids de la privation de la liberté », confie la même source.

Ils ne reconnaissent pas les faits

Devant le juge d’instruction, un colonel-magistrat, les deux hauts gradés ont été entendus pendant plusieurs heures, avant notification de leur inculpation pour « tentative de déstabilisation » et « atteinte à la sûreté de l’État ». Ils ne reconnaissent pas les faits.

En octobre dernier, ils ont été radiés de l’armée par décret présidentiel. Plusieurs dizaines d’autres militaires maliens ainsi qu’un diplomate français en poste à Bamako ont été également arrêtés dans le cadre de la même affaire.

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AFRIQUE

TANZANIE – La présidente Samia Suluhu crée une commission d’enquête après les violences post-électorales

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En Tanzanie, la présidente Samia Suluhu Hassan a annoncé ce vendredi 14 novembre 2025 la création d’une commission d’enquête indépendante chargée de faire toute la lumière sur les décès enregistrés lors des violentes manifestations qui ont éclaté en marge des élections législatives et présidentielle du 29 octobre.

Devant le Parlement, la cheffe de l’État s’est dite « profondément attristée » par les pertes en vies humaines survenues lors de cette journée électorale marquée par une contestation sans précédent. « Ceux qui ont perdu la vie lors des violences du 29 octobre méritent que la vérité soit établie », a-t-elle déclaré, promettant que la commission aura pour mandat d’identifier les causes, les responsabilités et les circonstances de ces événements.

La présidente a également appelé à la clémence envers les jeunes arrêtés et poursuivis pour trahison dans le cadre des manifestations. « En tant que mère de cette Nation, j’ordonne aux forces de l’ordre d’évaluer la gravité des faits reprochés. Ceux qui ont simplement suivi la foule doivent pouvoir effacer leurs erreurs », a-t-elle insisté.

Samia Suluhu Hassan a officiellement remporté l’élection présidentielle avec un score de près de 98 %, un résultat largement contesté par l’opposition et par plusieurs organisations nationales et internationales. Ces accusations de fraude, combinées à une répression musclée, ont conduit à plusieurs jours de tensions. Selon l’opposition et des ONG, des centaines de personnes auraient été tuées par les forces de sécurité. Aucun bilan officiel n’a pour l’instant été communiqué par le gouvernement.

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a réclamé, le 11 novembre, l’ouverture d’enquêtes « crédibles » après des informations faisant état de corps emportés vers des lieux non divulgués. Quelques jours plus tôt, les observateurs de l’Union africaine avaient estimé que l’intégrité du scrutin avait été « compromise » en raison de bourrages d’urnes signalés dans plusieurs bureaux de vote.

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AFRIQUE

GUINÉE – La liste définitive des candidats à la présidentielle dévoilée

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Le suspense est enfin levé en Guinée. Ce mercredi 12 novembre 2025, le juge Fodé Bangoura, président de la Cour suprême, a officiellement rendu publique la liste définitive des candidats autorisés à participer à l’élection présidentielle prévue en décembre prochain. Selon le magistrat, la liste a été établie en respectant l’ordre de dépôt des candidatures, après un examen rigoureux de tous les dossiers reçus par l’institution judiciaire, afin de garantir la régularité du processus électoral.

Parmi les candidats retenus figurent Abdoulaye Yéro Baldé, Makalé Camara, Ibrahima Abe Sylla, Faya Lansana Millimono, Abdoulaye Kourouma, Mohamed Nabé, Elhadj Bouna Keïta, Mamadi Doumbouya et Mohamed Chérif Tounkara. Cette sélection clôt la phase de vérification des candidatures, qui avait été marquée par plusieurs tensions et contestations. Plusieurs personnalités politiques influentes, telles que Lansana Kouyaté, Toumba Diakité ou Ousmane Kaba, ont vu leurs dossiers jugés irrecevables par la Cour suprême, provoquant la colère de leurs partisans et alimentant les débats sur l’équité du processus.

L’annonce du juge Bangoura met fin à la phase juridique de l’élection et ouvre officiellement la voie à la campagne présidentielle. Selon le calendrier établi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), celle-ci devrait s’étendre sur plusieurs semaines avant le scrutin fixé au 28 décembre 2025. La campagne sera cruciale pour les candidats retenus, qui devront convaincre les électeurs dans un contexte où l’attention nationale et internationale est particulièrement élevée.

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