ECONOMIE
COTE D’IVOIRE : Le pays se dote d’un portail unique des services à l’investisseur.

C’est en présence de nombreuses personnalités issues de l’administration publique, du secteur privé et des partenaires au développement qu’a eu lieu la cérémonie de lancement officiel de 225invest Côte d’Ivoire, le portail unique des services à l’investisseur. C’était à l’auditorium de la Primature à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
Le Ministre de l’Economie et des finances, Adama Koné, représentant SEM le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly, ainsi que le Secrétaire d’État auprès du Premier Ministre, chargé de la Promotion de l’Investissement Privé, Emmanuel Esmel ESSIS, ont procédé au lancement officiel de la plateforme 225invest Côte d’Ivoire.
Piloté par le Cepici, le Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire, qui est chargé de coordonner le programme des réformes de l’amélioration de l’environnement des affaires, 225invest Côte d’Ivoire fédère l’ensemble des services administratifs dématérialisés disponible sur le territoire.
Il s’agit, entre autres : des formalités d’entreprise comme la création, la modification ou la radiation d’entreprise ; de l’obtention des informations pour les licences et permis d’affaires ; des informations et formalités foncières ; de l’enregistrement des actes et décisions de justices ; du raccordement à l’électricité ; des informations sur l’insolvabilité des entreprises et de la participation aux ventes aux enchères. L’usager pourra sur ce même portail, avoir également accès aux services en lien tel que : E-impôts pour la déclaration et le paiement des impôts ; la déclaration des cotisations sociales ; le Guichet unique du Commerce Extérieur ; le Cepici ; l’Open data ; la Poste de Côte d’Ivoire ; E-Visa. Et, d’autres services encore à venir.
www.225invest.ci se veut à terme, le seul point d’interaction entre les usagers et l’administration. Une réforme qui s’inscrit dans la dynamique de dématérialisation des actes et services administratifs. Cette reforme vient donc révolutionner l’environnement des affaires en offrant à tous les investisseurs locaux et internationaux un outil dynamique, simple d’utilisation, et sécurisé pour accomplir rapidement et sans se déplacer les formalités de leurs entreprises.
Il faut noter aussi que 225invest Côte d’Ivoire permettra également à l’usager d’être au fait de l’actualité économique, des opportunités d’investissements, des informations boursières, des communiqués officiels et de toutes les informations pratiques et utiles au monde de l’entreprenariat. « La réalisation de ce portail devrait, également, bouleverser le classement de la Côte d’Ivoire au niveau du rapport Doing Business de la Banque mondiale », comme l’indique également Monsieur le ministre de l’Economie et des finances, Adama Koné.
BANQUE
CENTRE AFRIQUE – Une reprise économique fragile, 2,8% de croissance visée d’ici 2027

La République centrafricaine a traversé de profondes turbulences économiques, marquées par les crises politico-militaires et la pandémie de COVID-19. Entre 2020 et 2023, la croissance a péniblement atteint 0,7%, freinée par l’instabilité et les chocs extérieurs.
En 2024, une légère embellie a été enregistrée : la Banque mondiale a estimé la croissance à 1,5%, signe d’un redémarrage progressif de l’activité.
Les moteurs de la reprise
Guido Rurangwa, représentant de la Banque mondiale à Bangui, attribue cette reprise à plusieurs facteurs :
- – la relance de l’agriculture et de l’agro-industrie,
- – l’essor de l’exploitation aurifère, favorisée par la hausse des prix de l’or,
- ainsi que des investissements visibles dans les infrastructures, avec de nouveaux immeubles et des routes réhabilitées dans la capitale.
« La croissance, ce n’est pas que des chiffres. Elle se mesure aussi par les chantiers visibles et la vitalité retrouvée de certains secteurs », a-t-il déclaré.
Un objectif de 2,8% d’ici 2027
Fort de cette dynamique, la Banque mondiale projette une croissance de 2,8% à l’horizon 2027. Mais pour y parvenir, des réformes structurelles seront nécessaires.
L’économiste Lorenzo Ganazoui, coordonnateur de l’ONG Constellations Internationale, insiste sur la nécessité de :
- – renforcer le secteur minier, en particulier l’or et le diamant,
- – développer le transport et l’énergie,
- – et surtout investir massivement dans l’agriculture, considéré comme le secteur clé pour produire,
- – nourrir et enrichir la nation.
Le défi social
Malgré ces perspectives, la situation sociale reste préoccupante : 65,3% de la population vit encore dans une pauvreté extrême. Les experts estiment que la lutte contre la mauvaise gouvernance et la valorisation du potentiel agricole et minier seront déterminants pour sortir le pays du cercle vicieux de la précarité.
ECONOMIE
MADAGASCAR – Polémique autour de la réforme de la loi sur les grands investissements miniers

Deux ans après l’adoption de son nouveau code minier, Madagascar prépare une réforme majeure de la Loi sur les grands investissements miniers (LGIM), en vigueur depuis près de 25 ans. Destiné à encadrer les plus gros investisseurs du secteur extractif, ce texte doit être harmonisé avec le code révisé en 2023. Mais la démarche du gouvernement soulève de vives critiques.
La société civile et la Chambre des mines dénoncent un processus « mené dans le plus grand secret » depuis plus d’un an. Selon plusieurs sources, seuls les Américains d’Energy Fuels, maison mère du projet Base Tuléar encore en attente, auraient été consultés. « Le processus de révision reste opaque », regrette Clément Rabenandrasana, chef de file de la plateforme nationale de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE), pourtant censée être associée à l’élaboration du texte.
En réaction, les acteurs non consultés ont formulé une série de recommandations. Parmi elles, une exigence jugée incontournable : imposer la transformation locale des minerais, quel que soit le type d’investisseur, afin de créer plus de valeur ajoutée et d’accroître les retombées économiques pour le pays.
La Chambre des Mines, par la voix de son président Jean-Luc Marquetoux, pointe quant à elle des questions de gouvernance : « Près de 25 ans après son adoption, un seul grand projet minier, Ambatovy, a réellement été éligible à la LGIM. Ce ne sont pas les instruments juridiques qui manquent, mais leur application concrète et l’accompagnement des projets. »
Le gouvernement prévoit de soumettre le nouveau texte au Parlement en octobre prochain. Mais sans véritable concertation, la réforme risque de cristalliser les tensions entre l’État, les investisseurs et la société civile, dans un secteur stratégique pour l’économie malgache.
ECONOMIE
GABON – Une délégation du Congrès américain en visite au port minéralier d’Owendo

Le 25 août 2025, une délégation du Congrès américain conduite par Joe Foltz a effectué une visite de travail au port minéralier d’Owendo, accompagnée de l’ambassadrice des États-Unis au Gabon, Vernelle Trim Fitzpatrick. Cette mission s’inscrit dans le prolongement de la récente visite du président Brice Clotaire Oligui Nguema à Washington et illustre un climat diplomatique renforcé entre Libreville et Washington.
Guidée par Léod Paul Batolo, administrateur directeur général de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), la délégation a pu constater l’importance stratégique du port d’Owendo, principal hub de réception, de stockage, de traitement et de chargement du manganèse destiné aux marchés internationaux. Cette infrastructure joue un rôle central dans la chaîne de valeur de l’industrie extractive gabonaise, notamment pour le groupe Eramet Comilog, qui y développe également une activité de transformation locale produisant des alliages à plus forte valeur ajoutée.
Selon Joe Foltz, « cette rencontre illustre notre volonté commune de renforcer les liens économiques et logistiques entre nos deux pays, dans un esprit de partenariat durable ». L’élu américain a salué la qualité des installations, estimant qu’un « équipement performant et bien entretenu garantit une continuité d’approvisionnement fiable, condition sine qua non pour répondre aux exigences des marchés internationaux ».
La Direction des transports et embarquement (DTE) a, pour sa part, mis en avant ses efforts en matière de sécurité et d’efficacité. « Notre objectif est d’atteindre zéro accident et zéro interruption dans la chaîne d’exportation, en mettant en œuvre des normes élevées de sécurité ferroviaire et portuaire », a indiqué son directeur. La maintenance et la surveillance permanentes constituent, selon lui, un gage de performance et de fiabilité.
Source : gabonreview.com
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