SANTÉ
COVID-19 – Pfizer va demander l’autorisation pour une troisième dose de vaccin

Des essais sont déjà en cours pour une troisième dose du vaccin contre le Covid-19, administrée six mois après la deuxième, afin d’augmenter le niveau d’anticorps neutralisants. La possibilité d’une troisième dose de vaccin contre le Covid-19 commence à se concrétiser. L’alliance Pfizer/BioNTech prévoit de faire une demande d’autorisation en ce sens « dans les semaines qui viennent », aux Etats-Unis et en Europe notamment, ont annoncé les entreprises dans un communiqué. Cette dose de rappel vise à assurer une protection immunitaire renforcée aux personnes déjà vaccinées avec deux premières doses.
« Pfizer et BioNTech ont constaté des résultats encourageants des essais en cours pour une troisième dose du vaccin actuel », ont-elles expliqué. Elles « prévoient de soumettre ces données à la FDA, l’EMA et d’autres autorités régulatrices dans les semaines qui viennent », ont-elles ajouté en référence aux Agences américaine et européenne des médicaments. « Des données préliminaires de l’étude montrent qu’une dose de rappel administrée six mois après la seconde dose a un profil de tolérance cohérent, tout en suscitant de hauts niveaux d’anticorps neutralisants » contre le virus, y compris contre le variant Beta, apparu en Afrique du Sud. Ces niveaux sont « cinq à 10 fois supérieurs » à ceux observés après les deux doses initiales.
We have seen encouraging #clinicaltrial data in a small number of participants in our study examining a third dose of the current Pfizer-BioNTech #COVID19 vaccine, BNT162b2. pic.twitter.com/6sae05FKEe
— Pfizer Inc. (@pfizer) July 8, 2021
Déclin de l’efficacité attendu
Les deux sociétés ont également souligné que leur vaccin avait montré de bons résultats en laboratoire contre le variant Delta, et qu’une troisième dose serait donc capable de renforcer l’immunité contre celui-ci également. Des tests sont en cours pour « confirmer cette hypothèse », ont-elles déclaré. Les résultats de cette étude seront publiés dans une revue scientifique.
« Même si la protection contre les cas graves de la maladie reste haute durant six mois, un déclin dans son efficacité contre les cas symptomatiques au cours du temps et de l’émergence de variants est attendu », explique le communiqué. « C’est pourquoi nous avons dit, et nous continuons à croire qu’il est probable, en se fondant sur la totalité des données que nous avons à l’heure actuelle, qu’une troisième dose pourrait être nécessaire entre 6 et 12 mois après la vaccination », est-il ajouté.
L’agence américaine des médicaments, la FDA, et la principale agence fédérale de santé publique, Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), ont publié une déclaration commune ce jeudi soir dans laquelle elles disent étudier « la nécessité ou non d’un rappel ». « Les Américains qui ont été entièrement vaccinés n’ont pas besoin d’un rappel à l’heure actuelle », disent les deux autorités sanitaires. « Nous sommes prêts à administrer des doses de rappel si et quand la science aura démontré qu’elles sont nécessaires », ont-elles ajouté.
En France, le Premier ministre a d’ores et déjà pris position, concernant les personnes les plus vulnérables. En déplacement à Blois ce jeudi, il a expliqué que pour ces personnes, « qui ont été vaccinées les premiers à la fois parce qu’ils sont vulnérables et que cette vaccination est intervenue de manière anticipée » il faudrait « sans doute » une « troisième dose ».
Source : Le Parisien
SANTÉ
COVID 19 – Une nouvelle variante découverte

Selon un haut responsable de l’Organisation mondiale de la santé, une nouvelle variante hautement mutée du COVID dénommée BA.2.86 a été découverte dans plusieurs pays notamment en Suisse, en Afrique du Sud, ainsi qu’en Israël, au Danemark, aux États-Unis et au Royaume-Uni.
D’après » Reuters », la variante a été repérée » pour la première fois au Danemark le 24 juillet après le séquençage du virus infectant un patient risquant de tomber gravement malade ». Et c’est ainsi qu’il a été détecté » chez d’autres patients symptomatiques, lors de contrôles de routine dans les aéroports et dans des échantillons d’eaux usées dans une poignée de pays ».
Ainsi, des scientifiques ont indiqué que » même s’il était important de surveiller BA.2.86, il était peu probable qu’il provoque une vague dévastatrice de maladies graves et de décès étant donné les défenses immunitaires développées dans le monde entier à la suite de la vaccination et d’une infection antérieure ».
La responsable technique COVID-19 à l’OMS, Maria Van Kerkhove, a déclaré pour sa part que » Les chiffres sont encore faibles ». Mais la réduction de la surveillance mondiale pourrait entraîner une circulation rapide du virus…
SANTÉ
LUTTE CONTRE LE TABAC : Sept personnes sur 10 protégées par une mesure anti-tabac

Un nouveau rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) souligne que 5,6 milliards de personnes, soit 71% de la population mondiale, sont désormais protégées par au moins une politique de bonnes pratiques visant à sauver des vies du tabagisme mortel, soit cinq fois plus qu’en 2007.
Au cours des 15 dernières années, depuis que les mesures de lutte antitabac dites MPOWER de l’OMS ont été introduites à l’échelle mondiale, les taux de tabagisme ont chuté. Sans cette baisse, l’agence sanitaire mondiale de l’ONU estime qu’il y aurait aujourd’hui 300 millions de fumeurs de plus dans le monde. Ce nouveau rapport de l’OMS sur l’épidémie mondiale de tabagisme met l’accent sur la protection du public contre le tabagisme passif, en soulignant que près de 40% des pays disposent désormais de lieux publics intérieurs entièrement non-fumeurs. Le rapport évalue les progrès réalisés par les pays dans la lutte antitabac et montre que deux autres pays, Maurice et les Pays-Bas, ont atteint le niveau des meilleures pratiques pour toutes les mesures MPOWER, un exploit que seuls le Brésil et la Turquie avaient accompli jusqu’à présent. « Ces données montrent que, lentement mais sûrement, de plus en plus de personnes sont protégées des méfaits du tabac par les politiques de l’OMS fondées sur des données probantes et sur les meilleures pratiques », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS, félicitant Maurice de devenir le premier pays d’Afrique et les Pays-Bas de devenir le premier pays de l’Union européenne à mettre en œuvre l’ensemble des politiques de lutte antitabac de l’OMS au plus haut niveau. Huit pays ne sont plus qu’à une politique de rejoindre les leaders de la lutte antitabac : l’Éthiopie, l’Iran, l’Irlande, la Jordanie, Madagascar, le Mexique, la Nouvelle-Zélande et l’Espagne. Toutefois, il reste encore beaucoup à faire : 44 pays ne sont protégés par aucune des mesures MPOWER de l’OMS. Dans le même temps, 53 pays n’ont toujours pas adopté d’interdiction totale de fumer dans les établissements de santé. Par ailleurs, la moitié seulement des pays disposent de lieux de travail et de restaurants privés sans fumée.
Tabagisme passif
« L’OMS exhorte tous les pays à mettre en place toutes les mesures MPOWER au niveau des meilleures pratiques pour lutter contre l’épidémie de tabagisme, qui tue 8,7 millions de personnes dans le monde, et à s’opposer aux industries du tabac et de la nicotine, qui font pression contre ces mesures de santé publique », a affirmé le Dr Ruediger Krech, Directeur de la promotion de la santé à l’OMS. A noter qu’environ 1,3 million de personnes meurent chaque année du tabagisme passif. Tous ces décès pourraient être évités. Les personnes exposées au tabagisme passif risquent de mourir de maladies cardiaques, d’accidents vasculaires cérébraux, de maladies respiratoires, de diabète de type 2 et de cancers. Dans ce combat contre le tabac, l’interdiction de fumer dans les espaces publics n’est qu’une des mesures de l’ensemble de mesures efficaces de lutte contre le tabagisme, MPOWER, destinées à aider les pays à mettre en œuvre la convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac et à enrayer l’épidémie de tabagisme. Le document démontre que tous les pays, quel que soit leur niveau de revenu, peuvent faire baisser la demande de tabac mortel, remporter des victoires majeures en matière de santé publique et faire économiser aux économies des milliards de dollars en soins de santé et en coûts de prod
SANTÉ
SÉNÉGAL – 400 cas de rougeole enregistrés

La rougeole est revenue en force, avec plus de « 400 cas enregistrés à l’échelle nationale ». C’est une révélation du Docteur Boly Diop, responsable de surveillance épidémiologique et post-vaccinale au ministère de la Santé et de l’action sociale, ce jeudi 13 juillet 2023.
« Les performances pour le premier semestre ont révélé l’existence d’une épidémie de rougeole », a dit le Docteur Boly Diop, qui fait remarquer que Fatick est la seule des 14 régions du pays qui n’a pas encore enregistré de cas confirmé de rougeole.
«En dehors de Fatick, toutes les régions ont des cas confirmés de rougeole et il y a des districts qui sont entrés en épidémie. Ça veut dire qu’aujourd’hui, la rougeole est revenue en force, il y a des cas confirmés et des épidémies qui sont enregistrées un peu partout dans les région», dit-il, en marge d’une réunion de coordination trimestrielle de surveillance épidémiologique.
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