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ÉTATS-UNIS : Joe Biden signe des décrets sur l’accès à l’avortement

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Le Président des Etats-Unis Joe Biden a signé, jeudi 28 janvier, plusieurs décrets dont deux sur la couverture santé et l’accès à l’avortement. Le gouvernement de Donald Trump avait interdit aux organisations offrant des services gynécologiques de proposer des avortements à leurs patientes, sous peine de perdre leurs financements. Par ces décrets, le nouveau patron du bureau ovale déclare restaurer la loi.

Joe Biden a signé, jeudi, deux décrets sur la couverture santé et l’accès à l’avortement. « La meilleure façon de décrire ce que je fais, c’est de réparer les dégâts causés par Trump », a déclaré Joe Biden qui ajoute : « Il n’y a rien de nouveau que nous faisons ici, à part restaurer la loi sur la réforme de la santé et rétablir la couverture maladie telles qu’elles étaient avant que Trump ne devienne président. Les changements qu’il a opérés par décrets ont rendu plus inaccessibles, plus chers et plus difficiles pour les gens de se qualifier pour l’un ou l’autre de ces systèmes ». 

Des décisions prises à veille de la mobilisation annuelle des anti-avortements. L’avortement est légal aux États-Unis depuis 1973, mais divise encore fortement la population américaine, avec une opposition toujours très vive notamment dans les milieux religieux. Ainsi donc, comme chaque année autour de la date anniversaire de cet arrêt, baptisé Roe v. Wade, les opposants à l’avortement ont prévu de se faire entendre ce vendredi. Mais, à cause de la pandémie du coronavirus, leur manifestation sera faite virtuellement contrairement à celle de l’an dernier à laquelle avait même participé Donald Trump.

L’administration Trump avait établi au niveau national la règle “Mexico City” qui impose aux centres de planning familiaux de distinguer physiquement les consultations gynécologiques de celles liées à l’avortement, sous peine de perdre leurs fonds fédéraux. Ainsi, dans son décret, Joe Biden aborde ce sujet, mais avec plus de prudence. Selon un communiqué de la Maison Blanche, il va ordonner au ministère de la Santé de prendre des actions immédiates pour considérer s’il doit revenir sur ces régulations. Le texte ne dit rien non plus de “l’amendement Hyde” qui interdit d’utiliser des fonds fédéraux pour rembourser la plupart des avortements.

Les associations de défense du droit des femmes à avorter se réjouissent de ces mesures mais restent vigilantes pour la suite. « Nous sommes ravis que le Président Biden révoque la politique de Mexico City, une règle cruelle et néocoloniale », a réagi, lors d’un point-presse, la présidente du Center for Health and Gender Equity (Change) Serra Sippel. Elle estime toutefois que ses effets ne disparaîtront pas si Biden ne donne pas d’instructions claires au personnel dans les ambassades et les agences fédérales.

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Ces annonces sont, selon la présidente du Guttmacher institute Herminia Palacio, « des premiers pas extrêmement importants dans la bonne direction, mais l’administration doit aller plus loin ». A l’en croire, la majorité des quelque 850.000 avortements pratiqués chaque année aux États-Unis concernent des femmes de couleur et de milieux modestes. Ainsi donc, faciliter l’accès et le remboursement aux IVG s’inscrit pleinement dans la lutte contre les inégalités, dont Joe Biden a fait une de ses priorités.

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VENEZUELA – Les États-Unis frappent un navire lié au Tren de Aragua en mer des Caraïbes

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Les États-Unis ont mené une opération militaire en mer des Caraïbes, entraînant la mort de 11 personnes présentées comme des membres du gang vénézuélien Tren de Aragua. L’action, annoncée par le président Donald Trump, s’inscrit dans un climat de tensions persistantes avec le régime de Nicolás Maduro. Caracas dénonce une atteinte à sa souveraineté, tandis que Washington justifie une intensification de sa lutte contre le narcotrafic.

Une frappe rare en mer des Caraïbes
Le président Donald Trump a confirmé ce 2 septembre que les forces américaines avaient mené une frappe ciblée contre un bateau soupçonné de transporter de la drogue au large du Venezuela. L’opération, effectuée dans les eaux internationales, a provoqué la mort de 11 personnes. Washington affirme qu’il s’agissait de membres du réseau criminel Tren de Aragua, décrit par les autorités comme une organisation transnationale mêlant trafic de drogue, traite humaine et extorsion.

Une vidéo diffusée par le Pentagone montre l’explosion du navire, sans pertes du côté américain. Ce type d’action constitue un tournant dans la lutte antidrogue américaine : alors que la Garde côtière procédait jusqu’ici à des interceptions, l’armée a cette fois privilégié une frappe directe. La Maison-Blanche justifie ce choix par la montée en puissance de réseaux criminels supposément liés à Caracas et souligne l’engagement des forces américaines à sécuriser la région. Des navires de guerre, un sous-marin nucléaire et plusieurs milliers de militaires ont été déployés dans les Caraïbes ces dernières semaines, illustrant une présence accrue destinée à dissuader les activités illicites.

Des relations tendues entre Trump et Maduro
Les rapports entre Donald Trump et Nicolás Maduro sont marqués par une succession de confrontations politiques et diplomatiques. Lors de son premier mandat, Trump avait reconnu Juan Guaidó comme président par intérim du Venezuela, appelant Maduro à quitter le pouvoir. Washington avait également imposé de lourdes sanctions économiques, visant à affaiblir le régime et à réduire ses revenus pétroliers.

Malgré ces pressions, Maduro est resté en place, s’appuyant sur le soutien de ses alliés régionaux et internationaux. Le président vénézuélien a souvent dénoncé une politique américaine qu’il juge interventionniste et destinée à provoquer un changement de régime. Les tensions se sont accentuées avec les accusations américaines liant Caracas aux réseaux de narcotrafic.

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La frappe de ce 2 septembre intervient donc dans une relation bilatérale déjà fragilisée. Caracas a réagi vivement, qualifiant l’opération de violation de sa souveraineté et affirmant être prête à défendre le territoire national. Maduro a mobilisé ses forces armées et dénoncé ce qu’il décrit comme une « menace permanente » de Washington. Ce nouvel épisode pourrait relancer un cycle d’escalade entre les deux pays. Pour l’administration Trump, il s’agit d’un signal adressé autant au Venezuela qu’aux réseaux criminels régionaux. Pour Caracas, c’est un épisode de plus dans une longue série d’affrontements politiques et militaires avec son voisin du Nord.

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ÉTATS-UNIS – Trump hausse le ton : ultimatum à Poutine et déluge d’armes pour l’Ukraine

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Donald Trump, qui s’est dit lundi une nouvelle fois « déçu » par son homologue russe Vladimir Poutine, a donné à la Russie 50 jours pour mettre fin à la guerre sous peine de sanctions sévères, et annoncé l’envoi prochain à travers l’Otan d’un grand nombre d’armes à l’Ukraine.

Ce faisant, le président américain a clairement montré que sa patience vis-à-vis du président russe était arrivée à bout.

« Je suis déçu du président Poutine, car je pensais que nous aurions un accord il y a deux mois, mais ça ne semble pas se concrétiser », a déclaré le président américain à la Maison Blanche, aux côtés du secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, ajoutant que « par conséquent, nous allons mettre en place des droits de douane secondaires », c’est-à-dire sur les alliés de Moscou.

« Si nous n’avons pas un accord d’ici 50 jours, c’est très simple, (les droits de douane) seront à 100% et c’est comme ça », a-t-il ajouté.

Dans le même temps, l’Ukraine va recevoir une énorme quantité d’armes pour renforcer son effort de guerre contre la Russie.

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« C’est une très grosse affaire que nous avons conclue. Des équipements militaires d’une valeur de plusieurs milliards de dollars vont être achetés aux Etats-Unis, aller à l’Otan, etc. et seront rapidement distribués sur le champ de bataille », a dit le président américain.

« Cela signifie que l’Ukraine mettra la main sur un très grand nombre d’équipements militaires, à la fois pour la défense aérienne, mais aussi des missiles, des munitions », a renchérit le secrétaire général de l’Otan.

Le président américain avait multiplié ces derniers temps les signaux contradictoires sur l’Ukraine.

Mais lundi, il a déploré le fait que « nous pensions avoir un accord à quatre reprises environ », mais, à chaque fois, le président russe a continué à bombarder l’Ukraine.

Vladimir Poutine refuse de mettre fin à l’invasion débutée en février 2022.

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Après son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a tenté de se rapprocher de Vladimir Poutine, et de négocier avec lui une fin de la guerre.

Mais le processus diplomatique est dans l’impasse après des sessions de pourparlers peu fructueuses entre Moscou et Kiev.

– « Conversation productive » –

Dans l’est de l’Ukraine, où les combats font rage, le soldat Adistron, 29 ans, s’est dit « très heureux » que son pays reçoive bientôt davantage de systèmes Patriot, efficaces selon lui pour protéger les civils, mais aussi les troupes.

« Sans eux, nous sommes démunis », a-t-il dit à l’AFP. « Donc, M. Trump, donnez-nous-en davantage, davantage de Patriot ».

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Un autre militaire de 29 ans, qui se fait appeler Grizzly, juge que « mieux vaut tard que jamais ». « Grâce aux Patriot qu’ils nous donnent, nos familles seront plus en sécurité », a-t-il estimé.

Les frappes aériennes russes en Ukraine se sont intensifiées récemment. Moscou bat chaque semaine des records en nombre d’engins tirés, fournis par une industrie de défense qui tourne à plein régime.

Volodymyr Zelensky a dit lundi avoir évoqué l’aide à la défense de son pays lors d’une « conversation productive » avec l’envoyé spécial américain Keith Kellogg, en visite à Kiev.

Le président ukrainien s’est dit « reconnaissant » envers son homologue américain pour « les importants signes de soutien et les décisions positives pour nos deux pays ».

Volodymyr Zelensky a aussi dit avoir discuté avec Keith Kellogg du renforcement des sanctions contre la Russie, que Kiev réclame.

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De nombreux élus américains, y compris dans le camp de M. Trump, poussent le président à en adopter de nouvelles. Ce à quoi il s’était jusqu’à présent refusé, disant vouloir laisser une chance à la diplomatie.

Sur le front ukrainien, l’armée de Moscou reste à l’avantage.

Le ministère russe de la Défense a encore revendiqué lundi la prise de deux petits villages ukrainiens: Maïak, dans la région orientale de Donetsk et Malynivka, dans celle de Zaporijjia (sud).

Des attaques ont tué lundi au moins trois civils dans les régions de Kharkiv et Soumy, toutes deux frontalières de la Russie et situées dans le nord-est de l’Ukraine, selon les autorités locales.

Volodymyr Zelensky a par ailleurs proposé lundi de nommer Première ministre son actuelle ministre de l’Economie, Ioulia Svyrydenko, ce qui constituerait un remaniement politique majeur pour ce pays en guerre.

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L’Ukraine vit une période « cruciale », a-t-elle estimé sur les réseaux sociaux. Sa nomination doit encore être approuvée par le Parlement.

Source : seneweb

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ETATS UNIS – Israël sommé par Trump de respecter la trêve avec l’Iran

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Quelques heures après avoir annoncé un cessez-le-feu inédit entre Israël et l’Iran, le président américain Donald Trump a durci le ton envers son allié israélien. Sur sa plateforme Truth Social, mardi 24 juin, il a appelé Israël à s’abstenir de toute frappe militaire contre l’Iran, sous peine de remettre en cause l’accord fragile fraîchement conclu.

« Israël. Ne lâchez pas ces bombes », a-t-il écrit dans un message lapidaire mais clair. « Si vous le faites, c’est une violation majeure » du cessez-le-feu, a-t-il ajouté, avant d’ordonner : « Ramenez vos pilotes chez vous, maintenant. »

Cette déclaration intervient alors que la tension restait extrêmement vive entre les deux puissances ennemies, malgré l’annonce d’une trêve progressive. Selon Trump, l’Iran doit initier la cessation des hostilités, suivi par Israël douze heures plus tard. Le président américain avait présenté cet accord comme le résultat d’une médiation directe, qualifiée d’« acte de courage, d’intelligence et d’endurance » par les deux camps.

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