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AFRIQUE CENTRALE

GABON : 60 anniversaire de l’indépendance : Le président Ali Bongo Ondimba s’est adressé à la nation

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Pour la célébration de la 60 ème anniversaire de l’indépendance du pays, le président Ali Bongo Ondimba s’est adressé à la nation. Quelques extraits du discours :

Gabonaises, Gabonais, Mes chers compatriotes,

C’est avec émotion et, conscient du poids de l’Histoire, que je m’adresse à vous en ce jour solennel. 60 ans. Cela fait 60 ans que notre cher pays, le Gabon, a accédé à la souveraineté internationale dans le concert des Nations.

Aujourd’hui est l’occasion de nous souvenir. Nous souvenir de nos glorieux prédécesseurs ; des Pères de l’Indépendance ; des Présidents Léon Mba, Omar Bongo Ondimba et Rose Francine Rogombe ; et de l’ensemble de nos aïeuls.

Le Gabon que nous connaissons, le Gabon dans lequel nous vivons. Sa culture et ses valeurs. Ses savoirs et ses richesses. Ce Gabon-là, notre Gabon auquel nous sommes tous intimement liés, et qui fonde le cadre de notre communauté et de notre vivre- ensemble, ils nous l’ont légué. Grâce à leur courage et à leurs sacrifices. C’est à eux que nous devons ce que nous sommes.

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Aujourd’hui est aussi l’occasion de mesurer le chemin parcouru ces soixante dernières années. De regarder le verre à moitié plein et non, comme le voudraient certains, le verre à moitié vide.

Sur le plan politique, malgré les vicissitudes et les péripéties auxquelles nous sommes confrontées, le Gabon demeure uni et soudé. Les femmes n’ont jamais autant participé à la vie publique. Elles n’ont jamais autant contribué à faire respirer et évoluer notre société. Certes, nous pouvons diverger sur certains points fussent-ils majeurs. Mais cette diversité d’opinion est un atout pour notre pays étant entendu que les échanges soient sincères, que la volonté réelle soit de bâtir et non de détruire, soit d’améliorer et non de dégrader, soit d’évoluer et non de régresser…

La suite du discours dans cette vidéo :

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AFRIQUE

CAMEROUN – La campagne touche à sa fin dans un climat polarisé

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À deux jours du scrutin, le Cameroun vit les dernières heures d’une campagne électorale à la fois intense et polarisée.
En Une du journal Cameroon Tribune, le ton est donné : « L’heure approche », titre le quotidien gouvernemental, soulignant que les candidats et leurs équipes « jettent leurs dernières forces dans la bataille ».
De son côté, Mutations résume l’enjeu en une question simple mais lourde de sens : « Paul Biya, oui ou non ? »

Les grands meetings de clôture

Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), parti au pouvoir, a annoncé des rassemblements de clôture dans tout le pays les 10 et 11 octobre.
Les deux principaux challengers venus du Nord, Bello Bouba Maïgari et Issa Tchiroma Bakary, terminent leurs campagnes respectivement à Maroua et Garoua, leurs bastions politiques.

À Douala, Pierre Kwemo, candidat de l’Union des mouvements socialistes (UMS), a prévu un meeting au Cercle municipal.
Pendant ce temps, Cabral Libii du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), rassemble ses partisans à Yaoundé pour une grande mobilisation.
Enfin, Patricia Hermine Ndam Njoya, seule femme en lice, clôture sa campagne à Foumban, son fief, sous les couleurs jaune or de son parti, l’Union démocratique du Cameroun (UDC).
Sur ses affiches, un message : « Une nouvelle ère est arrivée ».

L’unité impossible de l’opposition

Malgré plusieurs appels à l’union, l’opposition n’a pas réussi à présenter un front commun face au président Paul Biya, au pouvoir depuis plus de quatre décennies.
L’idée d’un programme partagé ou d’un candidat unique n’a pas abouti.
Seuls deux candidats anglophones, Caxton Ateki Seta et Akere Muna, se sont désistés en faveur de Bello Bouba Maïgari.
Les autres maintiennent leurs candidatures, y compris Issa Tchiroma, pourtant pressenti pour une alliance du Nord.

Les observateurs jugent désormais improbable tout rapprochement de dernière minute.
La campagne se conclut donc sur deux lignes claires : le camp du changement face à celui de la stabilité et de la continuité.
Mais dans ce climat tendu, les programmes restent peu audibles, éclipsés par les invectives, l’absence de débats directs et une forte activité sur les réseaux sociaux.

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AFRIQUE

TCHAD – Le gouvernement met fin à sa collaboration avec African Parks

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Le gouvernement tchadien a annoncé, dans un communiqué publié le 6 octobre et signé par Hassan Bakhit Djamous, ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable, la fin de sa collaboration avec l’ONG sud-africaine African Parks.


Les autorités reprochent à l’organisation une série de manquements graves, évoquant une recrudescence du braconnage, un déficit d’investissements dans les infrastructures et projets communautaires, ainsi qu’un non-respect des accords de partenariat. Le ministère dénonce également une attitude jugée irrespectueuse envers les institutions tchadiennes.

En réponse, African Parks a publié un communiqué affirmant avoir ouvert des discussions avec le gouvernement afin de « préserver les acquis significatifs en matière de conservation et de développement social » obtenus au cours des quinze dernières années.
L’ONG défend son bilan, rappelant notamment avoir sauvé les populations d’éléphants du Tchad de la disparition face aux braconniers et aux milices Janjawids venues du Darfour.

Une ONG sous le feu des critiques

Active dans 13 pays africains, African Parks s’est imposée comme un acteur majeur de la protection de la faune sauvage. Ses méthodes, toutefois, font régulièrement polémique.
Certains observateurs les jugent trop militarisées et empreintes de pratiques néocoloniales, des critiques documentées dans l’enquête du journaliste Olivier Van Beemen, Au nom de la nature : enquête sur les pratiques néocolonialistes de l’ONG African Parks (Éditions de l’Échiquier).

Face à cette rupture, le gouvernement tchadien se dit prêt à explorer de nouveaux partenariats pour assurer la gestion durable et souveraine de ses aires protégées.

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AFRIQUE

CAMEROUN – À 92 ans, Paul Biya lance enfin sa campagne à Maroua

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À seulement cinq jours de l’élection présidentielle du 12 octobre 2025 au Cameroun, Paul Biya a effectué mardi un retour remarqué sur la scène politique. Après plusieurs mois d’absence, le président sortant, âgé de 92 ans et à la tête du pays depuis 1982, a animé son premier grand meeting de campagne à Maroua, dans la région de l’Extrême-Nord.

« Ma détermination à vous servir demeure intacte », a lancé le chef de l’État, d’une voix assurée, devant une foule venue l’acclamer. « Je vous demande, une fois encore, de me renouveler votre précieux soutien », a-t-il ajouté, lors de cette apparition publique — la première depuis mai 2025.

Le doyen des dirigeants en exercice à travers le monde avait jusque-là brillé par son absence dans la campagne. Tandis que ses concurrents multipliaient les déplacements à travers le pays, Paul Biya s’était contenté d’un lancement virtuel de campagne le 27 septembre, via une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, largement critiquée pour son recours à des images générées par intelligence artificielle.

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