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AFRIQUE CENTRALE

GABON – Vers la fin du poulet surgelé importé en 2027

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Le gouvernement gabonais a décidé vendredi d’interdire l’importation de poulet de chair afin de promouvoir la production avicole nationale et d’assurer la sécurité alimentaire, selon le communiqué final du conseil des ministres présidé par le chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui Nguema.

L’interdiction sera effective à partir du 1er janvier 2027, laissant ainsi un délai de 18 mois (1 an et 6 mois) aux acteurs du secteur pour se structurer, investir et se préparer à répondre à la demande nationale.

« Cette mesure vise à redonner toute sa place à la production avicole nationale, à stimuler l’investissement agricole, à réduire la dépendance alimentaire et à renforcer la balance commerciale », espère le gouvernement. Le Gabon espère favoriser également « l’émergence d’un tissu d’emplois ruraux, la montée en qualité des produits consommés localement et la création d’un écosystème économique autour de cette filière ».

Le gouvernement a également prévu un plan opérationnel détaillé qui devra être présenté dans un délai de 45 jours par les ministres en charge de l’Économie et du Commerce.

Libreville rêve de diminuer sa dépendance vis-à-vis des importations de volaille et renforcer la sécurité alimentaire du pays. Par ailleurs, la promotion de l’aviculture locale devrait avoir des retombées positives sur les zones rurales, en générant des emplois et en contribuant au développement d’un écosystème avicole dynamique.

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Le poulet surgelé importé est l’aliment le plus consommé au Gabon du fait de son prix bas et de son conditionnement prêt à jeter dans une marmite.

« La star du congélateur« , c’est ainsi que les gabonais désignent le poulet surgelé parce qu’il est souvent l’unique aliment sinon l’aliment par défaut que l’on trouve dans le congélateur des familles gabonaises.

Le poulet et la viande surgelés sont généralement importés d’Amérique latine et d’Europe. Leur présence massive sur le marché a détruit la production locale.

Le conseil des ministres a également annoncé l’interdiction d’exporter le manganèse brut à partir du 1er janvier 2029. L’objet est de promouvoir le développement industriel local, créer des emplois et tirer un maximum de plu value de cette ressource dont le Gabon est le 2ème producteur mondial.

Sources : gabonactu.com

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AFRIQUE

GABON – Le FMI réitère son soutien aux réformes engagées par la Transition

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Le Palais du Bord de Mer a abrité, ce mercredi 5 novembre 2025, une importante rencontre entre le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, et Abebe Aemro Selassie, Directeur du Département Afrique du Fonds monétaire international (FMI).

Cette audience s’inscrivait dans le cadre du dialogue permanent entre le Gabon et les institutions financières internationales. Elle a permis de faire le point sur les réformes engagées par le gouvernement de la Transition et d’explorer les perspectives d’un partenariat renouvelé, orienté vers la transformation structurelle de l’économie nationale.

Une vision économique axée sur la souveraineté et la bonne gouvernance

Le Président Oligui Nguema a rappelé la ligne directrice de son action : bâtir un Gabon souverain, inclusif et prospère, où la croissance bénéficie en priorité aux citoyens.
Il a insisté sur la nécessité de consolider les bases de l’économie à travers la diversification, la transparence budgétaire et la lutte contre les inégalités sociales.

« Notre priorité est de replacer le citoyen au cœur de la politique économique. La rigueur, la justice sociale et la durabilité guideront notre action », a déclaré le Chef de l’État.

Le FMI salue les progrès du Gabon

Le Directeur Afrique du FMI a félicité les autorités gabonaises pour les progrès réalisés en matière de gouvernance, de rationalisation des dépenses publiques et d’amélioration du climat des affaires.
Il a salué la stabilité politique du pays et son potentiel économique diversifié, tout en réaffirmant la disponibilité du FMI à accompagner le Gabon dans la mise en œuvre de ses priorités de développement.

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Vers un partenariat durable et équilibré

Les discussions ont également porté sur la modernisation du cadre fiscal, la digitalisation des services publics, la maîtrise de la dette et le renforcement des capacités institutionnelles.
Le Président Oligui Nguema a réaffirmé la volonté du gouvernement de promouvoir les investissements productifs dans des secteurs clés tels que l’agriculture, l’énergie, les infrastructures et l’industrie de transformation.

« Le Gabon doit devenir un modèle d’efficacité économique en Afrique centrale », a-t-il souligné, en appelant à la discipline, l’innovation et la transparence comme leviers de la croissance durable.

Une coopération fondée sur la confiance et la responsabilité

Cette rencontre marque une étape majeure dans la redéfinition des relations entre le Gabon et le FMI, fondée désormais sur la confiance mutuelle et la responsabilité partagée.
Elle confirme la volonté du Chef de l’État de repositionner le Gabon comme un acteur crédible sur la scène économique internationale, tout en préservant sa souveraineté et son indépendance décisionnelle.

Le FMI a, pour sa part, renouvelé son engagement à soutenir la vision économique du Président Oligui Nguema, axée sur la bonne gouvernance, la justice sociale et la prospérité partagée.

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AFRIQUE

CAMEROUN – Paul Biya investi pour un huitième mandat sous haute surveillance

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Paul Biya sera officiellement investi ce jeudi 6 novembre 2025 pour un huitième mandat consécutif, lors d’une cérémonie solennelle prévue à Yaoundé, devant le Parlement réuni en Congrès, sous un dispositif de sécurité exceptionnel.

Parmi les invités de marque figurent les ambassadeurs des principales puissances occidentales — Union européenne, États-Unis, Royaume-Uni et Canada — dont la présence souligne l’importance diplomatique de cette investiture. Le président Biya s’apprête à prononcer un discours très attendu : ce sera sa première allocution publique depuis la conclusion du processus électoral qui l’a reconduit à la tête de l’État.

Officiellement réélu, Paul Biya demeure toutefois contesté. Son principal adversaire continue de dénoncer des irrégularités et de revendiquer la victoire, appelant à la mobilisation et au refus de reconnaître les résultats officiels.

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AFRIQUE

TCHAD – Les avocats de Succès Masra alertent sur la dégradation de sa santé et dénoncent une inertie judiciaire

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Le collectif des avocats de l’ancien Premier ministre tchadien Succès Masra dénonce l’absence de réponse de la Cour suprême, plusieurs mois après le dépôt de trois pourvois en cassation contre la condamnation de leur client à vingt ans de prison. Selon la défense, de nombreuses irrégularités auraient entaché la procédure judiciaire, depuis l’instruction jusqu’au verdict final.

Sur le plan médical, les avocats tirent la sonnette d’alarme après la réception de résultats d’analyses inquiétants faisant état de nouveaux symptômes apparus chez leur client en détention. D’après son médecin traitant, des examens spécialisés s’imposent, mais ne peuvent être réalisés au Tchad faute d’équipements adéquats.

« Le collectif d’avocats tient pour responsable le gouvernement de la République du Tchad de tout ce qui arrivera à son client, le docteur Succès Masra », a déclaré maître Jacqueline Moudeina, porte-parole du collectif.
« Nous prenons à témoin le peuple tchadien et appelons l’opinion nationale et internationale à se mobiliser pour un dénouement heureux de cette cabale politico-judiciaire qui n’a que trop duré. »

Une mobilisation croissante de la société civile et de la classe politique

Plusieurs leaders politiques et organisations de défense des droits humains appellent, eux aussi, à une évacuation sanitaire urgente de l’opposant. Parmi eux, le député Béral Mbaïkoubou, qui fustige ce qu’il qualifie de « cynisme du gouvernement ».

« Le docteur Masra a toujours été en bonne santé. Si son état se dégrade aujourd’hui, c’est évidemment à cause de ses conditions de détention », affirme-t-il.
« Le gouvernement devrait lever toute équivoque et autoriser des soins appropriés, voire une évacuation si nécessaire. On ne joue pas avec la vie d’un être humain. »

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Sollicité pour réagir, le porte-parole du gouvernement, Gassi Chérif, n’a pas souhaité faire de commentaire. Dans une déclaration récente, il avait toutefois assuré que l’état de santé de Succès Masra ne présentait aucune inquiétude, excluant la nécessité d’une évacuation sanitaire.

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