Connect with us

AFRIQUE DE L’OUEST

GUINÉE : Élections présidentielles : 3 morts suite aux manifestations pacifiques

Publie

le

C’est ce lundi 20 octobre que le candidat Cellou Dalein Diallo s’est proclamé président élu suite aux résultats provisoires de l’élection présidentielle qui s’est déroulée le 18 octobre en Guinée. Il était le principal opposant du président sortant Alpha Condé dont la candidature pour un troisième mandat est vivement contestée. 

C’est la fin des urnes pour le premier tour de l’élection présidentielle. Ce lundi 18 octobre les guinéens se rendus dans les bureaux de vote pour élire leur nouveau président. Cellou Dalein Diallo leader de l’UFDG et principal opposant, a affronté Alpha Condé dans ce batail démocratique.

Suite aux résultats provisoires et avant même les publication officielle des voix exprimées par le CENI, le candidat de l’UFDG a revendiqué la victoire. Mes chers compatriotes, Malgré les graves anomalies qui ont entaché le bon déroulement du scrutin du 18 octobre et au vu des résultats sortis des urnes, je sors victorieux de cette élection dès le premier tour. Je remercie les Partis membres de l’ANAD, les nombreux Mouvements et Associations qui ont soutenu ma candidature et tout le peuple de Guinée pour cette marque de confiance. J’invite tous mes compatriotes épris de paix et de justice à rester vigilants et mobilisés pour défendre cette victoire de la démocratie.” a-t-il déclaré.

Cependant, cette déclaration a immédiatement suscité, une vive indignation dans les rangs du gouvernement. Dans un communiqué, l’Etat guinéen a dénoncé cet acte, le qualifiant “d’irresponsable, anti démocratique, et anti républicain.” Les organisations internationales ont elles aussi immédiatement réagi. Dans un communiqué conjoint, l’ONU, la CEDEAO et l’UA ont jugé ces propos “regrettables” en appelant la population au “calme”. 

Pour autant, des heurts ont éclaté dans les rues de Conakry. Le président autoproclamé Cellou Dalein Diallo, a dénoncé la mort de trois de ses sympathisants qui célébraient sa victoire. Des sympathisants qui seraient tombés sous les balles des forces de l’ordre. Alors que des jeunes célébraient pacifiquement ma victoire à Conakry, les FDS ont tiré sur la foule, entraînant la mort de trois jeunes garçons et plusieurs blessés par balles.Je présente mes condoléances à leurs familles et condamne avec la plus grande fermeté ces nouveaux crimes à mettre à l’actif d’Alpha Condé.” a-t-il déclaré

Selon la CENI, les résultats du premier tour de l’élection présidentielle devraient être connus “d’ici à la fin de la semaine”. Ce sera ensuite autour de la Cour constitutionnelle de les valider. 

Advertisement
Continuer la lecture
Advertisement
Cliquez ici pour commenter

Laisser un commentaire

AFRIQUE

GUINÉE-BISSAU – Matériel détruit, PV confisqués : le processus électoral s’effondre

Publie

le

En Guinée-Bissau, le processus électoral issu du double scrutin du 23 novembre 2025 est désormais totalement paralysé. La commission électorale affirme qu’elle est incapable de publier le moindre résultat, non pas par manque de données, mais parce que tout ce qui permettait de compiler et vérifier les votes a été détruit lors du coup d’État du 26 novembre.

Mardi 2 décembre, Idriça Djalo, secrétaire exécutif adjoint de la commission électorale, a expliqué qu’aucun procès-verbal n’a pu être sauvé. Selon lui, les conditions « logistiques et matérielles » nécessaires à la proclamation des résultats n’existent plus. Pendant l’attaque, des hommes armés, masqués, ont fait irruption dans la salle où se déroulait la compilation. Ils ont terrorisé les 45 agents présents, confisqué leurs téléphones et détruit tout le matériel, y compris le serveur principal. Même les procès-verbaux provenant des régions d’Oio et Cacheu ont été interceptés pendant leur transfert et saisis par d’autres groupes armés.

Ce coup de force met un arrêt brutal au processus électoral qui s’apprêtait à livrer ses résultats. Le lendemain devait être annoncé le vainqueur de la présidentielle. À la place, les militaires ont renversé le président sortant Umaro Sissoco Embalo et suspendu tout le processus. Depuis, ils ont installé un pouvoir de transition dirigé par le général Horta N’Tam pour une durée annoncée d’un an.

Face à cette situation, une délégation de la CEDEAO s’est rendue à Bissau afin d’évaluer la possibilité d’une reprise du processus. La réponse de la commission a été catégorique : il est impossible de publier des résultats qui n’existent plus. L’organisation régionale, qui condamne le coup d’État, demande le rétablissement de l’ordre constitutionnel, mais la réalité sur le terrain montre un pays plongé dans l’incertitude totale.

Continuer la lecture

AFRIQUE

GUINÉE BISSAU – Le Nigeria place Fernando Da Costa sous protection

Publie

le

Le président de la République fédérale du Nigeria, Bola Ahmed Tinubu, a officiellement saisi la CEDEAO pour garantir la protection de Fernando Dia Da Costa, vainqueur proclamé de la présidentielle du 23 novembre 2025 en Guinée-Bissau. Le candidat, menacé depuis l’annonce des résultats, est actuellement placé sous la protection du Nigeria et hébergé dans les locaux de son ambassade à Bissau.

Selon un document diplomatique daté du 29 novembre 2025, signé par le ministre nigérian des Affaires étrangères, Yusuf Maitama Tuggar, Abuja a décidé d’agir de manière « proactive » face à des « menaces imminentes » pesant sur la vie de M. Da Costa. Dans une lettre adressée à Omar Alieu Touray, président de la Commission de la CEDEAO, le chef de la diplomatie affirme que le président Tinubu a approuvé la mise sous protection diplomatique du candidat pour préserver sa sécurité et défendre la volonté populaire exprimée dans les urnes.

Le Nigeria demande également le déploiement immédiat de la Mission d’appui à la stabilisation de la CEDEAO en Guinée-Bissau (ESSMGB). L’objectif est d’assurer une protection renforcée à Fernando Dia Da Costa durant tout son séjour à l’ambassade. Abuja insiste sur l’urgence d’une intervention rapide, dans un contexte où la Guinée-Bissau est plongée dans une crise post-électorale marquée par l’intervention de l’armée, des arrestations ciblées et des tensions persistantes.

En offrant refuge au vainqueur proclamé du scrutin, le Nigeria s’impose comme un acteur clé de la gestion de cette crise institutionnelle. Cette démarche accroît la pression sur la CEDEAO, déjà critiquée pour ses réponses jugées lentes ou insuffisantes lors de précédents bouleversements politiques dans la région.

Alors que la situation reste hautement volatile à Bissau, l’appel formel du Nigeria pourrait accélérer une mobilisation régionale destinée à protéger le processus démocratique et ramener la stabilité dans le pays.

Advertisement
Continuer la lecture

AFRIQUE

SÉNÉGAL – 81 ans après, une stèle pour honorer les Tirailleurs de Thiaroye

Publie

le

À l’occasion de la commémoration du 81ᵉ anniversaire du massacre de Thiaroye, le président Bassirou Diomaye Faye a annoncé, ce lundi, l’érection d’une stèle commémorative entre le camp et le cimetière de Thiaroye. Cette initiative vise à « réunir nos deux lieux de vérité » et à renforcer le devoir de mémoire autour de l’un des épisodes les plus douloureux de l’histoire militaire africaine.

Le 1er décembre 1944, des Tirailleurs africains revenus des fronts européens furent abattus pour avoir réclamé leurs soldes et leurs droits. Ces soldats, originaires de 17 pays du continent, ont longtemps été victimes du silence officiel et de l’effacement historique. En érigeant cette stèle, le chef de l’État réaffirme sa volonté de rendre justice à ces combattants et de restaurer leur dignité.

Bassirou Diomaye Faye a rappelé son engagement à faire éclater toute la vérité historique et à préserver la mémoire collective. Pour lui, ce monument permettra non seulement de matérialiser le souvenir, mais aussi d’offrir aux jeunes générations un lieu d’apprentissage, de réflexion et de reconnaissance envers ceux qui ont payé le prix du sang.

Continuer la lecture
Advertisement

DERNIERS ARTICLES

FACEBOOK

PUB

NEWS +