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AFRIQUE DU NORD

LIBYE : le GNA ne participera finalement pas aux discussions de Genève.

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Le gouvernement libyen d’union (GNA), basé à Tripoli et reconnu par les Nations unies, a annoncé dans la nuit de mardi à mercredi 19 février 2020 qu’il suspend sa participation aux travaux d’une commission conjointe militaire à Genève, sous l’égide de l’ONU. Une décision dont la principale raison serait les violations répétées de la trêve.

Dans un communiqué, le GNA s’est dit choqué par l’impunité dont jouit le chef de l’Armée Nationale libyenne, Khalifa Haftar, qu’il désigne par le terme « agresseur ». Tant qu’une sanction ne lui est pas infligée, le GNA décide de suspendre sa participation aux pourparlers militaires qui se déroulent à Genève.

Cependant, la mission des Nations Unies en Libye (Manul) a déclaré dans un communiqué qu’elle espère une reprise des pourparlers. Elle a également exprimé sa condamnation ferme du bombardement du port maritime de Tripoli ce mardi 18 février 2020 par l’armée nationale libyenne (ANL), forces du maréchal Khalifa Haftar.

Une attaque périlleuse qui a fait 3 morts et 5 blessés, selon Amin al-Hachemi, porte-parole du ministère de la Santé du GNA. Ce bombardement pouvait devenir une catastrophe indescriptible si le navire qui transportait du gaz liquéfié avait été touché.

Toujours dans le même communiqué, le GNA a fustigé le violations commises avant et après la trêve. Il trouve que ce sont des « crimes de guerre documentés » qui requièrent « des mandats d’arrêt » internationaux. »

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Enfin, le GNA précise que le cessez-le-feu doit être durable car on ne peut pas espérer mettre fin à la violence, en essayant de négocier, si les bombardements continuent.

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AFRIQUE

Maroc : la contestation vire à l’affrontement dans plusieurs villes

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Quatre jours après le début des mobilisations, la situation se crispe dans plusieurs villes du Maroc. Initialement pacifiques, les rassemblements organisés par le collectif Gen Z 212, né sur la plateforme Discord, connaissent désormais des débordements.

Des heurts et des arrestations

Dans la banlieue d’Agadir, des vidéos montrent des véhicules de police incendiés ou renversés. Des affrontements ont également éclaté dans le nord-est, à Oujda, et dans le centre du pays, à Beni Mellal.

Jusqu’ici marqués par le calme, les sit-in sont désormais systématiquement dispersés par les forces de l’ordre. Chaque soir, des dizaines d’arrestations sont recensées. Les organisations de défense des droits humains dénoncent des « arrestations violentes et arbitraires ».

Une réaction tardive du gouvernement

Face à l’ampleur de la contestation, la majorité gouvernementale a réagi pour la première fois le mardi 30 septembre au soir. Dans un communiqué, elle affirme « comprendre les revendications sociales » et se dit prête à « y répondre de manière positive et responsable ».

Une mobilisation persistante

Malgré la répression, la mobilisation reste forte. Ce mardi encore, des foules importantes se sont rassemblées dans les rues de Fès et de Tanger, signe que la contestation ne faiblit pas.

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AFRIQUE

ÉGYPTE – Sécurité régionale : Caire plaide pour une armée arabe unifiée

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Lors du sommet arabo-islamique de Doha, le 15 septembre 2025, l’Égypte a mis sur la table une proposition ambitieuse : créer une organisation militaire régionale calquée sur le modèle de l’OTAN. L’objectif affiché est clair : établir une défense commune pour faire face aux menaces extérieures et renforcer la sécurité collective dans le monde arabe.

Le projet, encore embryonnaire, suscite de nombreux débats. Plusieurs capitales se penchent sur sa faisabilité, mais des interrogations demeurent sur la souveraineté des États, le financement et les mécanismes de coordination. L’idée prévoit un commandement centralisé confié à un officier égyptien, avec un rôle secondaire éventuellement attribué à un autre pays, notamment l’Arabie saoudite. L’organisation se voudrait défensive, mobilisable dès qu’un État arabe subirait une attaque extérieure.

Pour l’instant, aucun calendrier de mise en œuvre n’a été fixé. Les discussions portent sur l’architecture institutionnelle, les moyens logistiques et financiers, ainsi que le degré d’intégration militaire acceptable pour chaque État membre. Certains analystes estiment que cette initiative vise également à renforcer le poids diplomatique du Caire dans les affaires régionales.

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AFRIQUE

LIBYE – Saddam Haftar promu vice-commandant de l’Armée nationale libyenne

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Le maréchal Khalifa Haftar, chef du commandement militaire général basé dans l’est de la Libye, a nommé son fils, le lieutenant-général Saddam Khalifa Haftar, actuel chef d’état-major des forces terrestres, comme son adjoint.

L’annonce a été faite par le Bureau des médias du Commandement général, qui a précisé que cette nomination s’inscrit dans la « Vision 2030 » du maréchal Haftar.

Ce plan stratégique vise à moderniser et à améliorer les performances globales des forces armées libyennes, dans le but de renforcer leur efficacité opérationnelle et leur capacité à protéger la souveraineté nationale. Selon le Bureau, cette nouvelle fonction sera suivie, dans les prochains jours, par l’attribution à Saddam Haftar de plusieurs missions importantes.

Un soutien affirmé des autorités de l’Est
Le président de la Chambre des représentants, Aguila Saleh, a adressé ses félicitations au nouveau vice-commandant de l’ANL. Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook officielle, il a qualifié cette décision de « sage », reflétant une « ferme confiance » dans la compétence et l’expérience militaires de Saddam Haftar. Aguila Saleh a estimé que cette nomination « renforce la position de l’institution militaire et soutient sa force ainsi que sa capacité à préserver l’unité, la sécurité et la stabilité de la Libye ».

Il a salué la loyauté, la discipline et le dévouement du lieutenant-général Saddam Khalifa Haftar, estimant qu’il incarne l’esprit de responsabilité nationale à un moment crucial pour le pays. Cette décision intervient alors que la Libye demeure divisée entre deux autorités rivales : le gouvernement d’unité nationale basé à Tripoli et reconnu par l’ONU, dirigé par Abdelhamid Dbeibah, et le gouvernement nommé par le Parlement à l’Est, conduit par Ossama Hamad.

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Dans ce climat d’instabilité politique et sécuritaire, la Vision 2030 de Khalifa Haftar ambitionne de doter le pays d’une armée moderne, capable de relever les défis régionaux et internationaux tout en garantissant la stabilité intérieure.

Source : alwihdainfo.com

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