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POLITIQUE

MADAGASCAR : Le président Andry Rajoelina dévoile le COVID-ORGANICS.

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La lutte contre la propagation du Covid-19 est mondiale. Alors que le monde entier est à la recherche d’un remède efficace et que les idées divergent depuis des semaines surtout en France sur l’utilisation ou non de la chloroquine du professeur Didier Raoult, à Madagascar, le président Andry Rajoelina dévoile sa carte curative : le Covid-organics qui est à base d’huiles essentielles et de plantes médicinales.

Il a fallu 10 jours d’essais cliniques à l’Institut Malgaches des recherches Appliquées (IMRA) pour prouver que ce remède à base d’artémesia, aurait des effets positifs sur la coronavirus.“C’est avec une grande fierté et une pointe d’émotion, que nous annonçons que les travaux de recherches de l’IMRA ont aboutis. Ils ont aboutis à une élaboration du Covid-Organics ou du CBO. Un remède traditionnel amélioré, préparé sur la base de plantes traditionnelles médicinales largement répandues et plantées à Madagascar dont l’Artemesia. Ces plantes sont utilisées dans la médecine traditionnelle malgache. Tous les essais et tests de ce premier remède ont été menés et son efficacité dans la réduction de l’élimination des symptômes a été prouvée pour le traitement des patients atteints de covid-19 à Madagascar.” a déclaré le président malgache Andry Rajoelina fortement convaincu de l’efficacité de ce remède.

C’est le 24 mars 2020, suite à un courrier reçu par le chef de l’Etat qui faisait état d’une plante médicinale efficace dans la lutte contre le civid-19, que le président Andry Rajoelina aie validé le 11 avril le démarrage des essais cliniques pour les chercheurs d’IMRA. L’exportation de toutes plantes plantes médicinales et d’huiles essentielles a été immédiatement bloquée par une décision gouvernementale. L’objectif de cette décision est pour le gouvernement centrale d’Antananarivo, de se prémunir de toute convoitise et de permettre à la population malgache d’être les premières bénéficiaires de ce remède.

La mise à disposition pour commercialisation et consommation par la population a été ainsi fixée le 22 avril par le président de la République Andry Rajoelina : “Ces remèdes de CDO existant sous forme de décoction et de tisane à infuser, seront distribuées gratuitement aux populations les plus vulnérables et mises en commercialisation à partir de ce mercredi 22 avril 2020. Notre but est de vulgariser la consommation de ce remède auprès de tous les malgaches.

L’Institut Malgaches des recherches Appliquées (IMRA) a conclu selon ses recherches, que ce remède pouvait atténuer les symptômes du coronavirus. Les recherches se poursuivent pour trouver et élaborer un protocole de traitement curatif plus poussé. Cependant l’Organisation mondiale de la santé, émet des doutes sur son efficacité. Selon l’OMS, il n’existe aucune preuve que ces substances peuvent prévenir ou guérir la maladie du covid-19.

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Retour en photos sur la journée de lancement du COVID-ORGANICS : Crédit photos : Page facebook du président Andry Rajoelina :

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AFRIQUE

TUNISIE – Démission de Noureddine Taboubi, l’UGTT face à ses divisions

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En Tunisie, la scène syndicale est secouée par l’annonce de la démission de Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), rendue publique le 23 décembre 2025. Si cette décision était largement anticipée en interne, son calendrier soulève de nombreuses interrogations. Elle intervient en effet à moins d’un mois d’une grève générale décrétée par la centrale pour le 21 janvier, sur fond de rupture prolongée du dialogue social avec le gouvernement.

Âgé de 64 ans, Noureddine Taboubi dirigeait l’UGTT depuis 2017. À ce stade, il n’a pas officiellement expliqué les raisons de son départ. Toutefois, plusieurs facteurs politiques et internes permettent d’éclairer ce choix. Ces derniers mois, la centrale syndicale a fait face à une pression politique croissante. Des attaques contre son siège, survenues en août dernier, ainsi que des campagnes de dénigrement sur les réseaux sociaux ont contribué à fragiliser son image et son influence.

Parallèlement, l’UGTT connaît un affaiblissement sur le plan institutionnel. Le dialogue social avec les autorités est rompu depuis plusieurs mois, réduisant la capacité de la centrale à peser sur les décisions économiques et sociales. Cette marginalisation progressive intervient dans un contexte national déjà tendu, marqué par des difficultés économiques et sociales persistantes.

Mais selon plusieurs observateurs, la principale explication de cette démission réside dans les luttes internes au sein de l’UGTT. Une véritable guerre de clans et de succession oppose aujourd’hui différentes tendances. Deux camps se font face : l’un plaide pour l’organisation rapide d’un congrès électif en mars 2026, tandis que l’autre souhaite en repousser la tenue à 2027. Les partisans d’un congrès anticipé critiquent la gouvernance de Noureddine Taboubi, jugée clivante au sein du bureau exécutif et contestée dans certaines structures régionales.

Cette démission, annoncée à la veille d’une mobilisation nationale majeure, risque d’accentuer les divisions internes et de fragiliser davantage la centrale syndicale. Elle pourrait également affecter la capacité de l’UGTT à mobiliser ses bases pour la grève générale prévue le 21 janvier. Une situation qui, selon le politologue Mohamed Dhia Hammami, profite indirectement au pouvoir en place.

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Conformément aux statuts de l’UGTT, la démission de Noureddine Taboubi n’est toutefois pas immédiate. Elle doit être examinée et validée par les instances dirigeantes dans un délai de quinze jours, période durant laquelle le secrétaire général peut encore revenir sur sa décision.

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AFRIQUE

RD CONGO – 23 corps retrouvés à Kasumbalesa, l’insécurité inquiète

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En République démocratique du Congo, la ville frontalière de Kasumbalesa, troisième agglomération de la province du Haut-Katanga, est secouée par une série de découvertes macabres qui accentuent le sentiment d’insécurité au sein de la population. Dans les collines dites « 7 », situées au-delà du quartier Whisky, le nombre de corps retrouvés sans vie continue d’augmenter. Selon les autorités militaires, le bilan s’élève désormais à 23 morts.

D’après le commandant de l’armée dans la région, le général Eddy Kapend, les victimes sont majoritairement des hommes : 22 hommes et une femme ont été recensés à ce stade. Il affirme que plusieurs suspects ont déjà été interpellés et promet des sanctions sévères contre les auteurs de ces crimes. Les enquêtes en cours devront toutefois établir si ces meurtres sont liés entre eux ou s’ils relèvent d’actes distincts.

L’hôtel de ville de Kasumbalesa confirme pour sa part que 17 corps ont pu être identifiés puis enterrés. Les autorités municipales précisent également qu’une femme a été retrouvée morte à près d’un kilomètre du site principal, laissant supposer une extension géographique des violences.

Selon les autorités locales, l’alerte a été donnée par un motocycliste ayant miraculeusement échappé à une tentative de meurtre. Abandonné par ses agresseurs, qui le croyaient mort, il aurait permis de révéler l’existence de ces corps. Des témoins rapportent par ailleurs que certaines victimes présentaient des traces de torture, renforçant l’horreur suscitée par ces découvertes.

Cette situation plonge les habitants de Kasumbalesa dans un climat de peur et de psychose, d’autant plus que la ville est stratégique en raison de sa proximité avec la Zambie et de son intense activité commerciale. Des organisations de la société civile montent au créneau pour dénoncer une dégradation continue de la sécurité.

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L’ONG Justice ASBL, par la voix de son responsable Maître Thimothe Mbuya, appelle les autorités nationales et provinciales à agir rapidement. Il exhorte à l’identification des responsables et au renforcement de la protection des civils, soulignant qu’« il ne se passe pas un jour dans cette ville sans qu’un meurtre ou un grave incident de sécurité publique ne soit signalé ».

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AFRIQUE

GUINÉE – Présidentielle 2025 : neuf candidats pour un scrutin décisif

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La Guinée s’apprête à vivre un rendez-vous politique majeur avec l’élection présidentielle prévue le 28 décembre 2025. Neuf candidats sont officiellement en lice pour succéder – ou reconduire – Mamadi Doumbouya, au pouvoir depuis le coup d’État de septembre 2021. Cette élection marque une étape décisive dans le processus de transition politique engagé dans le pays.

Parmi les candidats figure Abdoulaye Yero Baldé, 61 ans, ancien ministre de l’Enseignement supérieur. Technocrate reconnu, passé par la Banque mondiale, la Banque centrale de Guinée et le secteur minier, il s’est illustré en 2020 en démissionnant du gouvernement pour dénoncer le changement constitutionnel ayant permis à Alpha Condé de briguer un troisième mandat. Son programme place l’éducation au centre des priorités, avec l’ambition de tripler le budget qui lui est consacré.

Makalé Camara est la seule femme candidate de ce scrutin. Ancienne ministre des Affaires étrangères sous Alpha Condé, elle se présente pour la deuxième fois après un score modeste en 2020. Forte d’une longue carrière au sommet de l’État depuis les années 1980, elle sillonne actuellement l’intérieur du pays et entend faire de son expérience et de son profil un atout majeur.

À la tête du pays depuis près de quatre ans, Mamadi Doumbouya est candidat indépendant sous la bannière « Bâtir ensemble ». Soutenu par son Premier ministre Bah Oury, il défend un projet de continuité, axé sur la stabilité et la poursuite des réformes engagées depuis la prise de pouvoir par les militaires.

Autre figure de la scène politique, Elhadj Bouna Keita, président du Rassemblement pour une Guinée prospère, mise sur son parcours d’entrepreneur dans les mines, la banque et l’immobilier. Il fonde sa campagne sur la prospérité économique, la cohésion nationale et la transformation industrielle du pays.

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Abdoulaye Kourouma, président du RRD, est également de retour après une première candidature en 2020. Cette fois, il fait de la justice et de l’État de droit le socle de son projet politique.

Faya Lansana Milimouno, ancien enseignant-chercheur et cadre international, se présente avec le Bloc libéral, dix ans après une première candidature remarquée. Il défend une vision libérale et institutionnelle du développement.

Mohamed Nabé, fondateur de l’Alliance pour le renouveau et le progrès, insiste sur la réconciliation nationale comme condition indispensable au développement. Mohamed Chérif Tounkara, opérateur économique et expert en pierres précieuses, mise sur la jeunesse et l’éducation. Enfin, Ibrahima Abé Sylla, ancien ministre de l’Énergie, promet de poursuivre les réformes engagées, avec une priorité affichée pour la justice.

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