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SANTÉ

RWANDA – Livraison de 100 000 doses du vaccin Pfizer-BioNTech

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Le Rwanda a réceptionné, mercredi 03 mars 2021, 100 000 doses du vaccin Pfizer-BioNTech. Il devient ainsi le premier pays d’Afrique à recevoir le vaccin élaboré conjointement par les laboratoires américain et allemand.

Le Rwanda a reçu, mercredi, à l’aéroport de Kigali, la livraison de 100 000 doses du vaccin contre le coronavirus Pfizer-BioNTech. Une commande qui s’ajoute aux 250 000 doses du vaccin AstraZeneca réceptionné un peu plus tôt le mercredi. « Notre objectif est de rendre les vaccins accessibles à l’échelle mondiale et la livraison d’aujourd’hui au Rwanda est un grand pas en avant», a déclaré Pfizer dans un communiqué.

Un responsable du ministère rwandais de la Santé a expliqué que les doses de ce vaccin, qui doivent être conservées à des températures très basses, avaient été « transportées dans des chambres froides » dès leur arrivée à l’aéroport de Kigali. Les 340 000 doses reçues au total mercredi seront acheminées dès ce jeudi, depuis un entrepôt biomédical, vers les hôpitaux du secteur puis vers des centaines de centres de santé disséminés sur toute l’étendue du territoire. Elles commenceront à être administrées à partir de vendredi. Le ministère de la Santé compte vacciner en priorité environ 171 500 personnes composées des personnels de santé, des personnes âgées et/ou atteintes de comorbidités.

Le Rwanda a commencé sa campagne de vaccination du personnel de santé depuis février. Le pays avait alors acquis 1 000 doses du vaccin développé par le laboratoire américain Moderna. Selon le ministre de la Santé, Daniel Ngamije, les autorités prévoient de vacciner 30% de la population cette année, et 60% d’ici la fin 2022. « Nous allons immédiatement mettre en œuvre notre plan de vaccination, qui permettra aux groupes à risque de recevoir la première des deux doses de vaccin dans tout le Rwanda », a-t-il déclaré dans un communiqué.

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SANTÉ

RD CONGO – Une épidémie de choléra sans précédent frappe 17 provinces

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La République démocratique du Congo fait face à la plus sévère épidémie de choléra enregistrée depuis un quart de siècle. Selon l’UNICEF, plus de 64 000 cas et près de 1 900 décès ont été recensés depuis le début de l’année 2025, un niveau inédit qui met sous tension un système de santé déjà fragilisé. Les enfants figurent parmi les principales victimes : ils représentent près d’un quart des infections, avec 14 818 cas et 340 décès confirmés, a indiqué John Agbor, représentant de l’UNICEF en RDC.

Dix-sept des vingt-six provinces, y compris la capitale Kinshasa, sont aujourd’hui touchées. L’organisation souligne que le choléra, pourtant évitable, continue de se propager en raison d’un accès limité à l’eau potable, à l’assainissement et aux services d’hygiène. Dans certains espaces communautaires, les conséquences sont dramatiques : dans un foyer collectif de Kinshasa, 16 enfants sur 62 ont perdu la vie après l’apparition de la maladie.

Les données de l’Enquête démographique et sanitaire 2024-2025 confirment l’ampleur du défi sanitaire : seuls 43 % des Congolais ont accès à des services d’eau de base et à peine 15 % disposent de structures sanitaires adéquates. La crise est également exacerbée par des facteurs structurels tels que les conflits persistants dans l’est du pays, les déplacements massifs, les inondations saisonnières et une urbanisation rapide et non maîtrisée, qui affaiblissent davantage les réseaux d’eau et d’assainissement.

Face à l’urgence, le gouvernement a lancé un Plan multisectoriel d’élimination du choléra 2023-2027, doté d’un budget théorique de 192 millions de dollars, mais largement sous-financé. Parallèlement, l’initiative « Le fleuve Congo sans choléra » vise à intensifier les contrôles sanitaires le long du fleuve, principal axe de circulation du pays. Pour maintenir une réponse opérationnelle en 2026, l’UNICEF estime avoir besoin d’environ six millions de dollars supplémentaires.

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SANTÉ

SÉNÉGAL – Fièvre de la Vallée du Rift : 140 cas et 18 décès enregistrés

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Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a publié, ce 10 octobre 2025, une mise à jour sur la situation épidémiologique nationale.
À la date du 9 octobre, le Sénégal recense 140 cas confirmés de Fièvre de la Vallée du Rift (FVR) et 6 cas de Mpox. Les autorités sanitaires intensifient leurs efforts pour freiner la propagation et renforcer la prise en charge médicale des malades.

Fièvre de la Vallée du Rift : progression maîtrisée mais préoccupante

Depuis le 21 septembre 2025, la FVR a touché 140 personnes, dont 18 décès.
La région de Saint-Louis demeure l’épicentre avec 130 cas recensés, dont 91 guérisons. Les districts de Richard-Toll (74 cas) et Saint-Louis (44 cas) sont les plus affectés, tandis que quelques cas ont été signalés à Louga, Matam et Fatick.

Face à cette situation, le ministère de la Santé a déployé de nouveaux équipements médicaux à l’hôpital régional de Saint-Louis, notamment pour les soins intensifs, afin d’améliorer la prise en charge des cas graves.

Le ministre Dr Ibrahima Sy a réaffirmé la détermination du gouvernement à agir vite :

« La priorité immédiate est de renforcer les infrastructures médicales et d’assurer une réponse rapide et efficace pour sauver des vies et contenir l’épidémie. »

La Fièvre de la Vallée du Rift est une maladie virale transmise de l’animal à l’homme, principalement lors du contact avec le sang ou les organes d’animaux infectés. Les symptômes incluent fièvre, douleurs musculaires et fatigue, mais les cas graves peuvent entraîner des complications hémorragiques mortelles.

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Mpox : 6 cas détectés à Dakar, aucun décès

Concernant le Mpox, le pays a enregistré six cas confirmés depuis le 22 août 2025, tous localisés à Dakar.
Un patient est déclaré guéri, tandis que cinq autres restent sous surveillance médicale. Aucun décès n’a été signalé à ce jour.
Les autorités poursuivent la surveillance épidémiologique et appellent les citoyens à vigilance et responsabilité.

Le ministère invite les populations à respecter les mesures de prévention, à éviter les contacts à risque et à signaler immédiatement tout cas suspect aux structures sanitaires les plus proches.

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SANTÉ

SÉNÉGAL – Vigilance accrue face au Mpox et à la fièvre de la vallée du Rift

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Le Sénégal fait face à deux épidémies simultanées : le Mpox (variole du singe) et la fièvre de la vallée du Rift (FVR). Bien que la situation reste sous contrôle, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique appelle à une mobilisation communautaire et à une collaboration renforcée avec les agents de santé et les relais communautaires.

Appel à la vigilance et à la solidarité

Dans un communiqué, les autorités exhortent les populations à respecter strictement les mesures de prévention et à coopérer avec les structures sanitaires. Ce message a été réitéré lors de la réunion du Comité national de gestion des épidémies (CNGE), présidée par le ministre, au lendemain d’une mission de terrain à Saint-Louis.

Mpox : 5 cas confirmés, aucun décès

Depuis la confirmation du premier cas le 22 août 2025, 5 cas ont été recensés, tous dans la région de Dakar.

  • 1 patient guéri
  • 4 patients sous traitement au Service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann (évolution favorable)
  • 52 contacts identifiés et suivis de près
  • Aucun décès signalé

Fièvre de la vallée du Rift : 28 cas dont 8 décès

La situation est plus préoccupante pour la FVR, une maladie virale transmise par les moustiques ou le contact avec des animaux infectés.

  • 28 cas confirmés
  • 8 décès
  • 90 personnes exposées identifiées, dont 4 ont développé la maladie depuis son apparition dans la région de Saint-Louis
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