Jérémie Boga, le joueur ivoirien du club italien Sassuolo, a préféré évoluer avec les éléphants de la Côte d’Ivoire alors que son profile enchantait l’équipe de France. Pourtant, il fait partie de ces joueurs qui sont éligibles à un changement de nationalité sportive en raison de la réforme opérée par la FIFA en septembre 2020. Mais, l’ivoirien de 24 ans a définitivement fait son choix, celui de jouer en Afrique avec la sélection nationale ivoirienne.
Sélectionné une fois avec la Côte d’Ivoire en 2017, Jérémie Boga est persuadé qu’il ne veut porter que les couleurs des Éléphants. « J’ai toujours voulu jouer pour la Côte d’Ivoire, donc cela n’a rien à voir avec moi. C’était une décision prise par le sélectionneur de l’époque (Marc Wilmots). C’est vrai que j’étais déçu, mais maintenant j’ai parlé avec le nouveau sélectionneur Patrice Baumelle et il me suit de près – nous sommes en contact», a précisé le joueur à la BBC.
Malgré ses origines françaises (il est né à Marseille), Jérémie Boga est fortement lié à la Côte d’Ivoire. Il espère être sélectionné bientôt afin de faire étalage de son talent en Afrique. « Je suis né à Marseille, j’ai grandi à Londres et j’ai joué pour la France au niveau des jeunes, mais le lien avec la Côte d’Ivoire est néanmoins très fort. Ma famille m’a appris à connaître et à aimer vraiment notre pays, et c’est de là que tout vient. », a ajouté le footballeur.
Jérémie Boga compte améliorer son jeu avec la brillante sélection ivoirienne qui a toujours eu d’excellents joueurs ces dernières années à l’instar de Yaya Touré, Didier Drogba, Kolo Touré, Salomon Kalou ou Gervais Kouassi dit Gervinho.
«Il y a tellement de talent dans l’équipe et tout ce dont elle a besoin, c’est de stabilité. Le nouveau sélectionneur a besoin du temps nécessaire pour faire grandir les jeunes joueurs et leur faire acquérir de l’expérience. C’est une question de stabilité et de constance ; une fois que nous les aurons, notre football sera bien meilleur. Et si je continue à travailler dur et à performer, j’espère fêter ma prochaine convocation»,
