AFRIQUE DE L’OUEST
SÉNÉGAL – Affaire Ousmane Sonko : Manifestations : Hapsatou Sy reçoit la foudre des sénégalais
L’entrepreneuse française, d’origine sénégalais et mauritanienne a eu un long moment d’inconfort suite à son commentaire sur sa page twitter ce 5 mars 2021, date à laquelle le leader du Pastef Ousmane Sonko avait rendez-vous chez le doyen des juges. Un rendez-vous qui cristallisait toute l’attention du peuple sénégalais. Le député est accusé de viol par Adji Sarr, une masseuse. Une accusation qu’il qualifie de complot politique de la part du pouvoir de Macky Sall, le président sénégalais. Depuis son arrestation, le Sénégal est en proie à de nombreuses manifestations voire un soulèvement populaire. L’entrepreneuse a voulu réagir à cette situation.
Hapsatou Sy publie un commentaire qui dénonce les troubles et les scènes de pillages qui accompagnent les manifestations : “Sénégal, pays de la Téranga, aux valeurs essentielles de solidarité, de partage et paix ne laisse pas les semeurs de troubles prendre le dessus sur la puissance et ta noblesse. C’est l’avenir de nos enfants qui est en jeu. Le retour à la raison est indispensable et urgent”. Un post qui a reçu une pluie de ripostes des sénégalais qui étaient très en colère par sa réaction inattendue.

Un autre commentaire d’Hapsatou Sy a également mis le feu au poudre : “Les médias doivent restés libres mais, je crois que Macky Sall n’a rien d’un dictateur. En revanche, ceux qui tentent de déstabiliser la démocratie oui…”, ajoute-t-elle, avant de répondre à ses détracteurs sur les réseaux sociaux. Ne pouvant pas tenir face à la furie de ses pourfendeurs, l’entrepreneure a désactivé son compte. Un compte qui est son outil de travail depuis de nombreuses années.

Pour rappel, Ousmane Sonko qui a été député depuis 2017, représente pour ses militants et surtout pour la jeunesse sénégalaise l’espoir d’un changement en profondeur. L’homme politique a fondé son idéologie politique sur une opposition radicale à ce qu’il appelle englobé sur un terme central “Changer le système ».
AFRIQUE
MALI – Le ministère français des Affaires étrangères tire la sonnette d’alarme sur la situation
Le ministère français des Affaires étrangères a recommandé, ce vendredi 7 novembre 2025, à ses ressortissants de quitter temporairement le Mali « dès que possible », en raison d’une forte dégradation de la situation sécuritaire dans le pays.
Dans un communiqué publié sur son site, le Quai d’Orsay fait état d’un contexte « en nette détérioration », évoquant notamment « un blocus djihadiste qui asphyxie progressivement Bamako et plusieurs régions du pays ».
« Depuis plusieurs semaines, le contexte sécuritaire se dégrade au Mali, y compris à Bamako », précise le ministère, appelant les ressortissants français à « prévoir un départ temporaire dès que possible par les vols commerciaux encore disponibles ».
Le communiqué déconseille également tout déplacement par voie terrestre, soulignant que « plusieurs routes nationales sont devenues la cible d’attaques de groupes armés terroristes ».
AFRIQUE
SÉNÉGAL – L’ancien président Macky Sall charge le nouveau régime : « Les Sénégalais sont déçus »
À l’occasion de l’installation du Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (APR), ce jeudi 6 novembre 2025, l’ancien président Macky Sall est sorti de son silence pour adresser de vives critiques au régime en place.
Dans un discours lu par Me Sidiki Kaba, le fondateur de l’APR a dénoncé un pouvoir qu’il accuse de trahir les principes démocratiques et de faire reculer les acquis républicains obtenus, selon lui, « de haute lutte » par le peuple sénégalais.
« Nous vivons un temps nouveau dominé par l’avènement d’un type de pouvoir jamais expérimenté au Sénégal, marqué par une addiction à la violence destructrice et un déni des valeurs de l’État de droit », a fustigé l’ancien chef de l’État, estimant que « le nouveau pouvoir a déçu la majorité de nos compatriotes ».
Macky Sall affirme constater une atteinte croissante aux libertés démocratiques et une érosion des avancées institutionnelles bâties au fil des décennies. Selon lui, la République « se dérobe » et le modèle démocratique sénégalais, jadis « admiré dans le monde », s’effrite sous la conduite de ceux qu’il qualifie de « tenants d’un parti-État ».
L’ancien président dit observer avec « effarement » la multiplication de dérapages et dérives du nouveau régime.
Il prévient enfin que l’héritage qu’il affirme avoir laissé au pays ne saurait être effacé par « l’amateurisme » ou « une haine revancharde », qui, selon lui, conduisent à une paralysie et à une régression dans tous les domaines.
AFRIQUE
SÉNÉGAL – Dette cachée : le FMI alerte sur une situation inédite
« On n’a jamais vu une dette cachée de cette importance en Afrique », a déclaré Edward Gemayel, chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) au Sénégal, à l’issue d’une mission de deux semaines à Dakar. Selon lui, l’ampleur de cette dette — estimée à près de sept milliards de dollars accumulés entre 2019 et 2024 sous l’administration de Macky Sall — explique la lenteur des discussions autour d’un nouvel accord de prêt.
Les négociations, entamées en août, devaient aboutir à la reprise du programme de financement du FMI suspendu depuis plusieurs mois. Mais la découverte de cette dette non déclarée complique le processus. « C’est ce qui retarde les choses », a précisé Gemayel au micro de RFI, tout en assurant que le FMI restait « pleinement engagé » à conclure un accord « dans les prochaines semaines ».
Parmi les conditions préalables exigées par l’institution, figurent la centralisation de la gestion de la dette dans un seul ministère et la publication des résultats de l’audit des arriérés. Le FMI souhaite également finaliser, avec la Banque mondiale, une analyse de viabilité pour déterminer si la dette du Sénégal reste soutenable.
En attendant, cette absence d’accord fragilise davantage la situation financière du pays. L’agence de notation Moody’s a déjà abaissé la note du Sénégal à trois reprises en un an, évoquant une trajectoire d’endettement « préoccupante ». Le ratio dette/PIB atteindrait désormais 132 %, un niveau record.
Pour le gouvernement sénégalais, il y a urgence : sans nouvel accord, l’accès aux marchés financiers internationaux restera limité, aggravant la pression sur les finances publiques et les réserves de change.
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