AFRIQUE DE L’OUEST
SÉNÉGAL – Emploi des jeunes : 50 milliards FCFA injectés dans le « Fonds d’urgence », 49 milliards pour la création d’une dizaine de milliers d’emplois

Dakaractu relevait il y a trois jours, que le Chef de l’État, dans sa volonté d’instaurer un vent d’apaisement à la suite des émeutes du début du mois de Mars, travaillait à la création d’un fonds pour le financement des jeunes porteurs de projet et qui serait logé à la Présidence.
Dakaractu a appris aujourd’hui qu’une réflexion avancée en cours au niveau des services de la Présidence sur le pilotage de ces fonds et deux idées sortiraient majoritairement. En effet, il a été émis l’idée de faire de ce montant de 50 milliards de FCFA, un fonds spécial logé et géré par la Présidence. Il a été déjà dit que le Chef de l’État Macky Sall tiendra le gouvernail de la coordination et de l’utilisation de ces fonds. À dessein, il s’agira d’assurer la bonne coordination du fonds pour qu’il soit ouvert à tous les jeunes sénégalais quelle que soit leur appartenance politique. Une volonté ferme et réaffirmée par le Chef de l’État selon nos sources
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Mais d’un autre côté, les fonctionnaires de l’État suggéreraient une autre gestion. En effet l’idée serait que les fonds soient logés à la délégation à l’entreprenariat rapide (DER). En effet, la DER dont la mission consiste à contribuer à dynamiser l’entreprenariat en octroyant à ses cibles des financements, semble habilité à pouvoir les contrôler. Les services de la DER qui maîtrisent déjà assez bien les rouages et fonctionnements de mise en œuvre de dispositifs efficaces de financement et d’assistance technique en matière d’entrepreneuriat, serait un bon sparring-partner. En outre la DER, étant elle-même logée à la Présidence de la République, la création d’un autre fonds logé à la même enseigne serait perçu comme un éternel recommencement.
Et pour se faire, la simplicité et la célérité des procédures d’accès aux financements seront revues. Les procédures de financement de la DER seront grandement allégées nous renseigne-t-on et aussi derrière, permettre à la Présidence de contrôler encore mieux les fonds. Sur la mise en œuvre, les services de l’État sont en train de travailler avec les services du Ministère de l’économie et des finances afin d’introduire ce fonds dans la prochaine loi de finances rectificative afin de pouvoir très vite, le faire fonctionner, avait-on écrit. Un délai a même été fixé. « Il devrait être fonctionnel au plus tard au mois d’Avril », nous souffle-t-on.
Mais ce n’est pas tout, 49 autres milliards devraient aussi être injectés pour l’emploi des jeunes. L’objectif est de créer une dizaine de milliers d’emplois dans tous les secteurs. Un recrutement massif devrait être opéré dans la fonction publique notamment, et certaines structures et agences étatiques pourraient accueillir un bon nombre des jeunes choisis. Dakaractu est en mesure d’affirmer que les 100 milliards de francs CFA nécessaires à ces deux projets ont été d’ores et déjà mobilisés…
Source : DakarActu
AFRIQUE
SÉNÉGAL – Le Président Bassirou Diomaye Faye attendu au Rwanda et au Kenya

Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 15 octobre 2025, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présenté les grandes lignes de son agenda diplomatique pour les prochains jours.
Le chef de l’État effectuera une visite de travail au Rwanda le 17 octobre, avant de poursuivre son déplacement au Kenya, du 19 au 21 octobre 2025.
Ces missions s’inscrivent dans la volonté du Sénégal de consolider ses partenariats stratégiques avec les nations d’Afrique de l’Est. Elles visent également à renforcer la coopération économique, technologique et sécuritaire entre Dakar, Kigali et Nairobi, dans un contexte continental marqué par une recherche accrue d’intégration régionale et de développement mutuel.
AFRIQUE
MALI – Bamako impose une caution de visa aux Américains après la décision de Washington

Le gouvernement malien a annoncé ce samedi 11 octobre 2025 une mesure de réciprocité diplomatique en réaction à la décision des États-Unis d’Amérique d’imposer une caution de visa aux ressortissants maliens.
Dans un communiqué officiel, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale indique que Washington mettra en œuvre, à compter du 23 octobre 2025, un programme pilote de caution de visa destiné aux Maliens sollicitant un visa d’affaires (B-1/B-2) ou de tourisme. Le dispositif prévoit le dépôt d’une caution comprise entre 5 000 et 10 000 dollars américains, remboursable sous certaines conditions à la fin du séjour.
Bamako a exprimé son profond regret face à cette décision, qu’il qualifie d’unilatérale et contraire à l’esprit de l’accord bilatéral signé en 2005 entre les deux pays, portant sur les visas de longue durée à entrées multiples.
En conséquence, le Mali a décidé d’appliquer strictement le principe de réciprocité : désormais, les ressortissants américains souhaitant se rendre sur son territoire devront s’acquitter des mêmes exigences financières et administratives.
« Le Mali a toujours collaboré avec les États-Unis dans la lutte contre l’immigration irrégulière, dans le respect du droit et de la dignité humaine », souligne le communiqué du ministère.
Tout en réaffirmant son attachement à la coopération bilatérale, le gouvernement malien insiste sur la nécessité de la mener dans un cadre équilibré, respectueux du dialogue et de la souveraineté nationale.
AFRIQUE
CÔTE D’IVOIRE – Jean-Louis Billon, Simone Gbagbo et Ouattara en pleine bataille électorale

La campagne électorale bat son plein en Côte d’Ivoire, marquée par une effervescence de meetings, de caravanes et de rencontres ciblées. Jean-Louis Billon, candidat déclaré, a donné le coup d’envoi de sa campagne dans la commune populaire de Koumassi avant de rallier Marcory, autre bastion abidjanais dirigé par Aby Raoul, maire issu du Parti démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA).
Pour Billon, le défi majeur reste de rallier à sa cause les militants de son parti d’origine, le PDCI, qui n’a pas encore pris position depuis l’invalidation de la candidature de son président, Tidjane Thiam. « La première bataille se joue à l’intérieur même de sa famille politique », confie un proche du candidat, qui assure toutefois que des discussions en coulisses se poursuivent pour obtenir un soutien implicite.
Dans le même élan, Ahoua Don Mello, désormais candidat indépendant après son exclusion du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo, mène lui aussi une campagne active. Après une rencontre à Cocody, il a pris la route de Bouaké, au centre du pays. Bien qu’il ne bénéficie d’aucun appui officiel du PPA-CI, il mise sur un discours centré sur la souveraineté économique nationale, qu’il compte porter « dans les grandes villes comme dans les plus petits villages ».
L’ex-première dame, Simone Ehivet Gbagbo, s’apprête pour sa part à se rendre à Bouaflé, au cœur de la région cacaoyère. Elle souhaite y rencontrer les producteurs locaux, dans le but de valoriser un pilier central de son programme : la transformation sur place des produits agricoles, pour créer de la richesse et des emplois.
Autre figure féminine de ce scrutin, Henriette Lagou tiendra un grand rassemblement le 13 octobre à Daoukro, fief historique du PDCI. Son message principal : « la paix et la cohésion sociale », deux valeurs qu’elle place au centre de son engagement.
Pendant ce temps, le président sortant, Alassane Ouattara, poursuit lui aussi sa campagne. Il est attendu le 11 octobre à Daloa, dans le centre-ouest. Son entourage fait de la mobilisation un enjeu crucial. « Offrir seulement 50 % des voix à Alassane Ouattara serait un échec », a déclaré Ibrahim Cissé Bacongo, secrétaire exécutif du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). « Nous visons au minimum 75 % », a-t-il ajouté, fixant ainsi un objectif ambitieux pour le parti au pouvoir.
Cette campagne se déroule dans un climat tendu. Le rejet des candidatures de Tidjane Thiam et de Laurent Gbagbo par le Conseil constitutionnel début septembre continue de faire des vagues. Leurs partis avaient annoncé une marche de protestation ce samedi, mais celle-ci vient d’être interdite. Le préfet du département d’Abidjan a publié un arrêté rappelant qu’« aucune manifestation n’a été déclarée pour le 11 octobre », invoquant la nécessité de préserver l’ordre public durant la période électorale.
Du côté du Front commun, la réaction officielle se fait encore attendre, mais un cadre du PDCI, contacté hors micro, exprime sa « vive indignation » et assure que les militants restent « résolus et mobilisés ».
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