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SÉNÉGAL – “Éternelle”, somptueux chant d’amour inclusif de Jahman X-Press

Jahman opère un virage acoustique avec “Éternelle”, une musique qui mêle agréablement amour et inclusion, tout en harmonie. Le clip, disponible sur YouTube, fait déjà un carton. Pleine de poésie, cette chanson parle à toutes les sensibilités.
Éternelle, plus que des notes d’amour
L’amour est un sujet intemporel, inoxydable. Ce filon musical, surexploité par les artistes, peut parfois lasser les uns et les autres, et puis, bien souvent, on a le sentiment d’entendre des redites continuelles, comme une longue litanie. Chanter l’amour peut paraître facile au premier abord, cependant c’est une entreprise bien risquée. Jahman s’y est essayé. Et, après l’avoir écouté, on peut affirmer sans risque de se tromper qu’il a réussi. En effet, “Éternelle” réinvente la déclaration sentimentale. Il dit autrement ce que nous avons pris l’habitude d’entendre de sorte que ça nous paraît banal. Ici, il n’est pas seulement question d’un hommage à l’amour romantique, mais d’une ode, une ode à un sentiment intemporel et universel, qui unie fermement toutes les âmes – les unes aux autres. Il faut écouter cette chanson, pas seulement par son originalité. Il y a tout un programme; car dans ces notes, il y a une démarche artistique et sociale audacieuse. Pourquoi ? Ou plus précisément comment ? allez-vous me rétorquer. Jahman, dans cette chanson, intègre la langue des signes dans son clip. En le faisant, il rend, d’une part, un vibrant hommage à la communauté des sourds et muets, mais, par ce geste inclusif, il témoigne de sa volonté de faire de sa musique, de cette musique, un langage universel, un pont entre les cœurs, bien au-delà des barrières physiques ou culturelles. “L’amour, essence même de mon message, n’a pas besoin de mots pour exister”, affirme-t-il. On ne saurait mieux le dire.
Une vision artistique au service de l’humanité
Dans ce nouvel opus “Éternelle” – c’est au féminin –, Jahman parle d’amour. Cependant, il ne tombe jamais dans les clichés. Aussi, depuis le début de sa carrière, il s’est imposé comme un artiste original, une figure engagée, un défenseur de la liberté d’expression et des valeurs humaines. Avec “Éternelle”, déjà disponible sur les plateformes de téléchargement, l’artiste vient de franchir un cap, en ajoutant les minorités dans son combat. Dans ce texte, principalement en wolof, l’artiste emprunte les sentiers de l’inclusivité, et par ricochet de l’intégration sociale et de la richesse des différences. Dans ce clip, l’amour se conjugue en gestes, en regards et en émotions. Un beau triptyque. Pas vraiment besoin de phrasé pour comprendre, à la base, le message ; car, les signes se suffisent à eux-mêmes. Ce choix artistique démontre la capacité de Jahman à faire de son rap un outil d’éducation, de sensibilisation et de transformation sociale.
Jahman, figure incontestable du hip-hop sénégalais
À un moment donné de sa carrière musicale, tout artiste ressent un besoin d’explorer de nouvelles possibilités, de nouvelles choses, de nouvelles sonorités. Pour certains, il s’agit de revenir aux sources, aux racines de ses inspirations de départs. Par contre, pour d’autres, c’est un besoin inexpliqué de célébrer l’amour, gage d’une société harmonieuse et épanouie. Jahman choisit de s’inscrire dans le second volet : chanter l’amour pour tout le monde dans un langage imprégné d’une certaine universalité : la langue des signes. Ce chant en wolof traduit la volonté de l’artiste de ne pas se départir de ses racines, d’ancrer sa musique dans les réalités locales et de la rendre accessible à toutes les couches sociales. Jahman, c’est une voix, qui, comme une racine solide, s’enfonce dans les entrailles de cette terre nourricière qui est la terre africaine. C’est de cette sève-là que se nourrit ses chansons. Avec son flow unique et son timbre de voix si caractéristique, il allie dans “Éternelle” un message fort qui parle à toutes les couches sociales. C’est presque une nouveauté dans la musique sénégalaise. En faisant cela, il peut conquérir un public diversifié, aussi bien au Sénégal que dans la diaspora. “Éternelle” s’inscrit dans cette trajectoire, mais avec une touche particulièrement universelle, destinée à toucher toutes les sensibilités.
Éternelle, une chanson pour la postérité
Dans un univers musical souvent marqué par des thèmes répétitifs et des messages parfois superficiels, Jahman détonne avec ce nouveau single “Éternelle”. Cette chanson est partie pour s’inscrire durablement dans les consciences. “Éternelle”, plus qu’une simple chanson, est une leçon d’humanité, un appel vibrant à l’unité et à l’amour inconditionnel. Jahman, sans jamais se départir des thèmes qui lui sont chers, nous rappelle que l’art peut être un outil puissant pour construire des ponts et abattre les murs. Éternelle est une musique qui nous invite à dépasser les apparences et à embrasser ce qui nous relie tous : le cœur.
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SÉNÉGAL – Barros Edgar : du foot à la création de contenu

À 26 ans, Edgar Barros fait partie de cette jeune génération talentueuse d’Africains qui refusent de se laisser enfermer dans une case. Grâce à ses contenus très suivis sur les réseaux sociaux, il s’est forgé une véritable popularité. Alors que tout le prédestinait à une carrière de footballeur, Barros est aujourd’hui un créateur de contenu, suivi par plus de 460 000 personnes. Ses vidéos cumulent des millions de vues. Il vient de sortir son premier ouvrage “Vamos comme Barros) qui parle des ses voyages en Asie.
De la pelouse aux réseaux sociaux
Né en France d’un père sénégalais et d’une mère espagnole, Edgar Barros commence très tôt le football. Très vite, il intègre l’US Torcy, un club formateur reconnu, où il évolue aux côtés de Randal Kolo-Muani. À 19 ans, un accident le met sur la touche : une rupture des ligaments croisés. Cette blessure l’oblige à une longue rééducation. Cependant, il ne veut rien lâcher. Il continue en Régional 1 à Meaux, puis au Val d’Europe. En 2023, il rejoint Avranches avant de signer à l’AS Vitré. Mais, il comprend que son vrai terrain de jeu, c’était le monde. Depuis son premier voyage au Mali, tout change. Désormais, il veut explorer le monde, comprendre les gens, ressentir ce qu’ils ressentent. Dans une interview accordée à Ze-Africanews, il confie : “J’ai cru que le foot était toute ma vie…” Il finit par comprendre, dit-il : “ Ce que je recherchais, c’était plus qu’un but marqué : c’était l’envie de marquer l’histoire.”
Une reconversion réussie
Après avoir mis un terme à sa carrière sportive, Edgar Barros développe une activité de créateur de contenu. Sur les réseaux sociaux, il partage des vidéos et des analyses qui mettent en lumière la richesse des cultures africaines, en particulier sénégalaise. Son approche singulière lui permet de fédérer une large communauté. Pour ne pas s’arrêter là, il publie un ouvrage : “Vamos Comme Barros”. Ce livre est un carnet de route illustré qui mêle anecdotes, photos, tips et QR codes pour revivre ses aventures en vidéo. Il y raconte ses périples en Malaisie, en Thaïlande et en Corée du Sud.
Barros, tisseur de ponts entre les identités
Après avoir troqué les crampons contre la caméra, Barros veut vivre pleinement de cette nouvelle vocation. En novembre 2020, il crée son entreprise, enregistrée sous le nom “BARROSJR”, spécialisée dans l’édition de revues et périodiques. Il raconte à travers les outils numériques les histoires des gens, souvent méconnues. En cela, on peut dire qu’il est passeur de culture. Il met en avant les personnes souvent méconnues. Il promeut la culture sénégalaise et montre une autre image de l’Afrique et des Africains partout où il va. Son crédo : valoriser la richesse du patrimoine africain à travers des récits, des analyses, des témoignages, et surtout, un style personnel, direct et immersif.
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SÉNÉGAL – Le parti la Nouvelle Responsabilité participera au dialogue national

Dans un communiqué rendu public dimanche 18 mai, la Nouvelle Responsabilité (NR), parti dirigé par l’ancien Premier ministre Amadou Ba, a officiellement annoncé sa participation au dialogue national convoqué par le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cette décision intervient dans un contexte politique tendu où plusieurs formations politiques ont déjà fait connaître leurs positions divergentes sur cette initiative présidentielle.
Une participation conditionnée par des ambitions plus larges
Si la Nouvelle Responsabilité (NR) confirme bien sa présence aux discussions à venir, elle ne manque pas de souligner que le cadre proposé lui semble trop restreint. « La thématique centrale portant sur le système politique revêt une importance certaine, mais elle demeure insuffisante pour répondre, à elle seule, aux attentes profondes et légitimes des Sénégalaises et des Sénégalais », peut-on lire dans le communiqué.
Le parti d’Amadou Ba, se définissant comme « une force politique incontestable », propose ainsi d’élargir significativement l’agenda des discussions pour y inclure plusieurs préoccupations économiques et sociales qu’il juge prioritaires :
La dette publique et la maîtrise du déficit budgétaire ;
L’équité fiscale ;
L’emploi et l’employabilité des jeunes ;
Les dynamiques migratoires ;
Le développement durable ;
Le pouvoir d’achat et la cherté de la vie ;
La préservation des libertés fondamentales ;
Un positionnement stratégique dans l’échiquier politique
Cette annonce intervient alors que le paysage politique sénégalais reste divisé sur l’opportunité même de ce dialogue. En acceptant d’y participer tout en cherchant à en redéfinir le périmètre, la Nouvelle Responsabilité adopte une posture à la fois constructive et critique qui pourrait lui permettre de se démarquer.
« Notre participation s’inscrit dans une dynamique de contribution critique et constructive, dans un contexte politique, économique et social particulièrement préoccupant qui nécessite rapidement des mesures d’apaisement« , précise le parti, faisant ainsi allusion aux tensions qui traversent la société sénégalaise.
Une vision républicaine revendiquée
La Nouvelle Responsabilité(NR) rappelle son attachement à son crédo « JAMM AK NJARIN » (paix et prospérité partagée) et insiste sur sa conception du dialogue national comme « un instrument républicain de pacification, de renforcement de la démocratie et de consolidation de l’État de droit ».
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BURKINA FASO – Ouagadougou et Dakar mutualisent leur force pour une lutte conjointe contre le terrorisme

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko a effectué, ce vendredi 16 mai 2025, sa première visite officielle au Burkina Faso. Lors de cette visite, il a réaffirmé au capitaine Ibrahim Traoré la volonté du Sénégal à apporter son soutien face à la menace terroriste dans le Sahel.
En visite officielle à Ouagadougou, Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal, a été reçu en audience par le président de la transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré. Accompagné de trois membres de son gouvernement — Yassine Fall, ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine, Birame Diop, ministre des Forces armées, et Khady Diène Gaye, ministre des Sports — Le chef du gouvernement sénégalais a multiplié les échanges diplomatiques au sommet.
Cette première visite au Burkina Faso s’inscrit dans un contexte de forte tension sécuritaire dans la région. À l’issue de son entretien avec le président Traoré, Ousmane Sonko a tenu à exprimer “la solidarité du peuple sénégalais envers le peuple burkinabè, face à cette épreuve qui lui est imposée, qu’il n’a pas choisie”. Par ailleurs, il a apporté un “soutien absolu” aux autorités de transition et affirmé la disponibilité du Sénégal à envisager “toute possibilité de collaboration et de soutien” face à la menace terroriste. Il a aussi insisté sur la nécessité d’une riposte solidaire et structurée ; car, souligne-t-il : “Aucun de nos pays ne peut échapper à cette gangrène”.
Ousmane Sonko, dans ses déclarations, souhaite une approche collective de la sécurité en Afrique de l’Ouest. Aussi déclare-t-il : “Il est illusoire de croire que la menace sécuritaire s’arrêtera aux frontières du Burkina Faso, du Mali ou du Niger. C’est une lutte de toute l’Afrique de l’Ouest”.
Ousmane Sonko n’a pas seulement parlé à l’endroit de Ouagadougou. Il s’adressait également à Bamako et à Niamey.
En marge des questions diplomatiques, la visite de le Premier ministre sénégalais revêt aussi une dimension historique. En effet, ce samedi 17 mai 2025, il a pris part à l’inauguration du Mausolée Thomas Sankara, figure emblématique du panafricanisme et de ses 12 compagnons à Ouagadougou. Pour le Premier ministre sénégalais, Thomas Sanka qui fait partie de ses maîtres penseurs “ illumine depuis quelques décennies tous les combats panafricanistes et souverainistes du continent”. Il a également prévu de rencontrer la communauté sénégalaise vivant au Burkina Faso.
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