Connect with us

AFRIQUE DE L’OUEST

SÉNÉGAL : Extraits du discours du candidat Ousmane Sonko

Publie

le

Mes chers compatriotes Je partage avec vous un extrait de mon discours d’hier.

[…] Ma conviction demeure que le génie Sénégalais mis dans des conditions d’éclosion peut éblouir le monde. Nous avons cette chance de pouvoir compter sur les prières et les enseignements de nos guides religieux. Le Sénégal ne se développera qu’en mettant en synergie toutes les compétences au service d’une ambition de grandeur pour notre peuple, adossée à une vision claire portée par un leadership patriotique et décomplexé. J’ai en effet la conviction ferme que le Sénégal n’a pas besoin de messie ni de héros mais d’une masse critique de citoyens conscients des enjeux de l’heure et qui ont le courage d’agir.
J’entends donc puiser dans les immenses ressources humaines de notre pays qui regorge de compétences dans tous les domaines, de leur redonner confiance et de mettre à leur disposition les moyens nécessaires pour atteindre les objectifs clairement définis dans notre programme inclusif et audacieux. Il sera rendu public très prochainement.
Et dans le sillage de la vision, il ne dérogera pas à nos convictions profondes à savoir, entre autres :
-La protection des enfants et les personnes vulnérables (personnes âgées ou handicapées) et les femmes. Nous allongerons le congé maternité à 06 mois pour les femmes et nous construirons des crèches modernes à proximité des lieux de travail. Il n’est point besoin d’enfanter pour comprendre l’angoisse d’une mère qui a laissé un bébé de 03 mois entre des mains inexpertes de 6h le matin à 18 h le soir.
-L’émergence nécessaire de champions nationaux, le développement d’une agriculture diversifiée et la meilleure exploitation de nos ressources ;
-L’industrialisation pour créer plus d’emplois et de la valeur ajoutée par la transformation de nos matières premières ;
-L’institutionnalisation des relations entre l’Etat et la religion avec le financement transparent du culte et la mise en place d’une institution dédiée ;
-La place plus importante qui sera réservée à l’enseignement religieux et culturel. Comment pouvons-nous enseigner Victor Hugo en oubliant ce fabuleux poème de Cheikh Ahmadou Bamba, « Kun Kaatiman », ou encore les révolutions démocratiques étrangères en oubliant la révolution Torodo de Thierno Souleymane Baal ou la charte du Mandé ?
-L’urgente prise en charge des menaces environnementales qui guettent le Sénégal
-Une capacité accrue à financer nos politiques par une action fiscale juste et une réappropriation de notre souveraineté sur la gestion de nos ressources naturelles et de notre monnaie.

#SonkoPrésident

Continuer la lecture
Advertisement
Cliquez ici pour commenter

Laisser un commentaire

AFRIQUE

SÉNÉGAL – Le Président Bassirou Diomaye Faye attendu au Rwanda et au Kenya

Publie

le

Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 15 octobre 2025, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présenté les grandes lignes de son agenda diplomatique pour les prochains jours.

Le chef de l’État effectuera une visite de travail au Rwanda le 17 octobre, avant de poursuivre son déplacement au Kenya, du 19 au 21 octobre 2025.

Ces missions s’inscrivent dans la volonté du Sénégal de consolider ses partenariats stratégiques avec les nations d’Afrique de l’Est. Elles visent également à renforcer la coopération économique, technologique et sécuritaire entre Dakar, Kigali et Nairobi, dans un contexte continental marqué par une recherche accrue d’intégration régionale et de développement mutuel.

Continuer la lecture

AFRIQUE

MALI – Bamako impose une caution de visa aux Américains après la décision de Washington

Publie

le

Le gouvernement malien a annoncé ce samedi 11 octobre 2025 une mesure de réciprocité diplomatique en réaction à la décision des États-Unis d’Amérique d’imposer une caution de visa aux ressortissants maliens.

Dans un communiqué officiel, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale indique que Washington mettra en œuvre, à compter du 23 octobre 2025, un programme pilote de caution de visa destiné aux Maliens sollicitant un visa d’affaires (B-1/B-2) ou de tourisme. Le dispositif prévoit le dépôt d’une caution comprise entre 5 000 et 10 000 dollars américains, remboursable sous certaines conditions à la fin du séjour.

Bamako a exprimé son profond regret face à cette décision, qu’il qualifie d’unilatérale et contraire à l’esprit de l’accord bilatéral signé en 2005 entre les deux pays, portant sur les visas de longue durée à entrées multiples.

En conséquence, le Mali a décidé d’appliquer strictement le principe de réciprocité : désormais, les ressortissants américains souhaitant se rendre sur son territoire devront s’acquitter des mêmes exigences financières et administratives.

« Le Mali a toujours collaboré avec les États-Unis dans la lutte contre l’immigration irrégulière, dans le respect du droit et de la dignité humaine », souligne le communiqué du ministère.

Tout en réaffirmant son attachement à la coopération bilatérale, le gouvernement malien insiste sur la nécessité de la mener dans un cadre équilibré, respectueux du dialogue et de la souveraineté nationale.

Advertisement
Continuer la lecture

AFRIQUE

CÔTE D’IVOIRE – Jean-Louis Billon, Simone Gbagbo et Ouattara en pleine bataille électorale

Publie

le

La campagne électorale bat son plein en Côte d’Ivoire, marquée par une effervescence de meetings, de caravanes et de rencontres ciblées. Jean-Louis Billon, candidat déclaré, a donné le coup d’envoi de sa campagne dans la commune populaire de Koumassi avant de rallier Marcory, autre bastion abidjanais dirigé par Aby Raoul, maire issu du Parti démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA).

Pour Billon, le défi majeur reste de rallier à sa cause les militants de son parti d’origine, le PDCI, qui n’a pas encore pris position depuis l’invalidation de la candidature de son président, Tidjane Thiam. « La première bataille se joue à l’intérieur même de sa famille politique », confie un proche du candidat, qui assure toutefois que des discussions en coulisses se poursuivent pour obtenir un soutien implicite.

Dans le même élan, Ahoua Don Mello, désormais candidat indépendant après son exclusion du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo, mène lui aussi une campagne active. Après une rencontre à Cocody, il a pris la route de Bouaké, au centre du pays. Bien qu’il ne bénéficie d’aucun appui officiel du PPA-CI, il mise sur un discours centré sur la souveraineté économique nationale, qu’il compte porter « dans les grandes villes comme dans les plus petits villages ».

L’ex-première dame, Simone Ehivet Gbagbo, s’apprête pour sa part à se rendre à Bouaflé, au cœur de la région cacaoyère. Elle souhaite y rencontrer les producteurs locaux, dans le but de valoriser un pilier central de son programme : la transformation sur place des produits agricoles, pour créer de la richesse et des emplois.

Autre figure féminine de ce scrutin, Henriette Lagou tiendra un grand rassemblement le 13 octobre à Daoukro, fief historique du PDCI. Son message principal : « la paix et la cohésion sociale », deux valeurs qu’elle place au centre de son engagement.

Pendant ce temps, le président sortant, Alassane Ouattara, poursuit lui aussi sa campagne. Il est attendu le 11 octobre à Daloa, dans le centre-ouest. Son entourage fait de la mobilisation un enjeu crucial. « Offrir seulement 50 % des voix à Alassane Ouattara serait un échec », a déclaré Ibrahim Cissé Bacongo, secrétaire exécutif du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). « Nous visons au minimum 75 % », a-t-il ajouté, fixant ainsi un objectif ambitieux pour le parti au pouvoir.

Cette campagne se déroule dans un climat tendu. Le rejet des candidatures de Tidjane Thiam et de Laurent Gbagbo par le Conseil constitutionnel début septembre continue de faire des vagues. Leurs partis avaient annoncé une marche de protestation ce samedi, mais celle-ci vient d’être interdite. Le préfet du département d’Abidjan a publié un arrêté rappelant qu’« aucune manifestation n’a été déclarée pour le 11 octobre », invoquant la nécessité de préserver l’ordre public durant la période électorale.

Du côté du Front commun, la réaction officielle se fait encore attendre, mais un cadre du PDCI, contacté hors micro, exprime sa « vive indignation » et assure que les militants restent « résolus et mobilisés ».

Advertisement
Continuer la lecture
Advertisement

DERNIERS ARTICLES

FACEBOOK

PUB

NEWS +