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AFRIQUE DE L’OUEST

SÉNÉGAL : Guy Marius Sagna sur l’affaire Ousmane Sonko : « Nous savons que c’est un complot mais, Sonko a prêté le flanc »

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Il n’y a pas très longtemps, je mangeais tous les jours dans des gargotes. Des proches m’ont parlé. Ce n’est pas que je ne connaissais pas les risque mais c’est ce que mes moyens me permettent. Jusqu’au jour où j’ai eu et découvert la douleur de la fièvre typhoïde. La cause: bols, cuillères, aliments lavés avec de l’eau contaminée.

Depuis j’essaie de faire du mieux que je peux pour ne pas y aller. C’est pourquoi je comprends Ousmane Sonko quand pour des raison financières il est allé dans ce salon de massage.

Ceux qui disent « nous savons que c’est un complot mais, Sonko a prêté le flanc » sont les descendant.e.s de ceux qui disaient à l’époque :- « Aliin Sitoé Diatta a raison mais elle a prêté le flanc en demandant de ne pas payer l’impôt »- « Maam Bamba wax na dëgg waye… »- « Lumumba a raison mais… »- « Sékou Touré et Modibo Keïta ont raison mais ils ne devaient pas sortir du franc CFA »- « Um Nyobe, Ouandié, Osende Vous avez raison mais vous avez prêté le flanc »- « Lat Dior a raison mais… »

Lumumba, Sankara, Mamadou Dia à leur époque ont certes fait des erreurs. Mais au moment où ils sont menacés, opprimés, en danger de mort ou d’arrestation injustement, arbitrairement, parler de leurs erreurs pour justifier notre inaction, notre silence et parfois nos hurlements avec les loups et les hyènes c’est être COMPLICE.

Quand j’étais petit, il y a un mot qui était en vogue: « apolitisme ». Nombreux étaient nos concitoyens qui disaient avec fierté être apolitiques. Ce qui faisait le jeu des politiciens affairistes et carriéristes.

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Sonko est un de ces sénégalais.e.s qui tentent de mettre de l’éthique sur l’étiquette POLITIQUE et qui ont contribué à inviter, ramener des pans entiers de sénégalais.e.s à s’intéresser à la politique, à se mobiliser pour la gestion des affaires de leur cité, à voter.

Pas seulement à se mobiliser et à voter. Mais aussi et surtout à se mobiliser et voter contre la domination, l’exploitation, l’oppression, la pauvreté du Sénégal et de l’Afrique. Pour la liberté, la souveraineté, l’égalité, la dignité, l’unité africaine.

C’est cela qui est menacé aujourd’hui. C’est cela qu’ils veulent arrêter aujourd’hui.

Le 30 novembre 1865, les troupes françaises ont été battues par Maba Diakhou Ba à la bataille de Pathé Badiane. Hier c’était « Pathé Badiane » pour Macky Sall et ses maîtres impérialistes qui complotent contre nos peuples. Patriotes, je raconterais à vos enfants et petits-enfants votre glorieux « Pathé Badiane » du 08 février 2021.

À partir d’aujourd’hui, tous les jours doivent être des « Pathé badiane » pour le président Macky Sall, sa clique et ses chefs impérialistes.

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RÉSISTONS ! REFUSONS ! LUTTONS !

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AFRIQUE

MALI – Le ministère français des Affaires étrangères tire la sonnette d’alarme sur la situation

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Le ministère français des Affaires étrangères a recommandé, ce vendredi 7 novembre 2025, à ses ressortissants de quitter temporairement le Mali « dès que possible », en raison d’une forte dégradation de la situation sécuritaire dans le pays.

Dans un communiqué publié sur son site, le Quai d’Orsay fait état d’un contexte « en nette détérioration », évoquant notamment « un blocus djihadiste qui asphyxie progressivement Bamako et plusieurs régions du pays ».

« Depuis plusieurs semaines, le contexte sécuritaire se dégrade au Mali, y compris à Bamako », précise le ministère, appelant les ressortissants français à « prévoir un départ temporaire dès que possible par les vols commerciaux encore disponibles ».

Le communiqué déconseille également tout déplacement par voie terrestre, soulignant que « plusieurs routes nationales sont devenues la cible d’attaques de groupes armés terroristes ».

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – L’ancien président Macky Sall charge le nouveau régime : « Les Sénégalais sont déçus »

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À l’occasion de l’installation du Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (APR), ce jeudi 6 novembre 2025, l’ancien président Macky Sall est sorti de son silence pour adresser de vives critiques au régime en place.

Dans un discours lu par Me Sidiki Kaba, le fondateur de l’APR a dénoncé un pouvoir qu’il accuse de trahir les principes démocratiques et de faire reculer les acquis républicains obtenus, selon lui, « de haute lutte » par le peuple sénégalais.

« Nous vivons un temps nouveau dominé par l’avènement d’un type de pouvoir jamais expérimenté au Sénégal, marqué par une addiction à la violence destructrice et un déni des valeurs de l’État de droit », a fustigé l’ancien chef de l’État, estimant que « le nouveau pouvoir a déçu la majorité de nos compatriotes ».

Macky Sall affirme constater une atteinte croissante aux libertés démocratiques et une érosion des avancées institutionnelles bâties au fil des décennies. Selon lui, la République « se dérobe » et le modèle démocratique sénégalais, jadis « admiré dans le monde », s’effrite sous la conduite de ceux qu’il qualifie de « tenants d’un parti-État ».

L’ancien président dit observer avec « effarement » la multiplication de dérapages et dérives du nouveau régime.
Il prévient enfin que l’héritage qu’il affirme avoir laissé au pays ne saurait être effacé par « l’amateurisme » ou « une haine revancharde », qui, selon lui, conduisent à une paralysie et à une régression dans tous les domaines.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Dette cachée : le FMI alerte sur une situation inédite

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« On n’a jamais vu une dette cachée de cette importance en Afrique », a déclaré Edward Gemayel, chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) au Sénégal, à l’issue d’une mission de deux semaines à Dakar. Selon lui, l’ampleur de cette dette — estimée à près de sept milliards de dollars accumulés entre 2019 et 2024 sous l’administration de Macky Sall — explique la lenteur des discussions autour d’un nouvel accord de prêt.

Les négociations, entamées en août, devaient aboutir à la reprise du programme de financement du FMI suspendu depuis plusieurs mois. Mais la découverte de cette dette non déclarée complique le processus. « C’est ce qui retarde les choses », a précisé Gemayel au micro de RFI, tout en assurant que le FMI restait « pleinement engagé » à conclure un accord « dans les prochaines semaines ».

Parmi les conditions préalables exigées par l’institution, figurent la centralisation de la gestion de la dette dans un seul ministère et la publication des résultats de l’audit des arriérés. Le FMI souhaite également finaliser, avec la Banque mondiale, une analyse de viabilité pour déterminer si la dette du Sénégal reste soutenable.

En attendant, cette absence d’accord fragilise davantage la situation financière du pays. L’agence de notation Moody’s a déjà abaissé la note du Sénégal à trois reprises en un an, évoquant une trajectoire d’endettement « préoccupante ». Le ratio dette/PIB atteindrait désormais 132 %, un niveau record.

Pour le gouvernement sénégalais, il y a urgence : sans nouvel accord, l’accès aux marchés financiers internationaux restera limité, aggravant la pression sur les finances publiques et les réserves de change.

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