AFRIQUE DE L’OUEST
SÉNÉGAL : La ministère des Affaires étrangères inaugure son département d’état-civil
La ministère sénégalais des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a inauguré, le vendredi 05 février 2021, sa nouvelle Direction des Affaires Juridiques et Consulaires. C’est une vieille doléances des Sénégalais de la diaspora qui vient d’être concrétisée.
Aïssata Tall Sall, la ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a inauguré, vendredi, les locaux de la nouvelle Direction des Affaires Juridiques et Consulaires. « L’état-civil est une administration extrêmement importante dans un Etat qui se veut respectable et fiable, car c’est à partir de l’état-civil que les déclarations de naissances, de mariages, de décès, qu’un Etat constitue tout ce qu’on peut appeler ses statistiques », a-t-elle expliqué. C’est, selon elle, à partir de ces statistiques que ses politiques de développement sont tracées, que ses partenaires au développement peuvent porter des analyses.
La maire de Podor estime que c’est un domaine extrêmement important pour un État qui se veut respectable comme l’est l’État du Sénégal et comme l’est son administration. « C’est la raison pour laquelle son Excellence le Président Macky Sall nous a donné instruction de tout faire, nous, tous ministres du gouvernement mais particulièrement nous en ce qui nous concerne, pour sécuriser notre état-civil pour le fiabiliser. Mais on ne peut pas avoir un état-civil sans avoir la structure matérielle qui doit le porter », a souligné Aïssata Tall Sall.
Ce bureau a pour mission de recevoir toutes les déclarations des Sénégalais, relatives à l’état-civil, quand ils sont à l’étranger. Il concerne notamment les certificats de mariages à l’étranger, la déclaration des enfants à la naissance et aussi les actes de décès à l’étranger. « Et tous ces actes doivent être transcrits ici dans le bureau de l’état-civil. C’est aussi un bureau de traduction ; car il arrive que nous recevions des documents dans des langues étrangères », a indiqué le ministre. Et étant donné que notre langue officielle est le français, il faut, selon Aïssata Tall Sall, que ces documents soient traduits et certifiés par le ministère comme étant des traductions conformes pour être pris en considération.
La ministre des Sénégalais de l’extérieur a également mis l’accent sur l’organisation mise en place au sein du bureau d’état-civil pour permettre aux Sénégalais de la diaspora de bénéficier d’un service de qualité. « Tout a été fait pour que nos compatriotes ne perdent pas de temps, qu’ils soient reçus dans des meilleurs conditions, avec des tickets pour pouvoir sécuriser les rangs et qu’il n’y ait pas de bousculades encore moins de cafouillages totales. Et cela est extrêmement important », a-t-elle assuré.
AFRIQUE
MALI – Le ministère français des Affaires étrangères tire la sonnette d’alarme sur la situation
Le ministère français des Affaires étrangères a recommandé, ce vendredi 7 novembre 2025, à ses ressortissants de quitter temporairement le Mali « dès que possible », en raison d’une forte dégradation de la situation sécuritaire dans le pays.
Dans un communiqué publié sur son site, le Quai d’Orsay fait état d’un contexte « en nette détérioration », évoquant notamment « un blocus djihadiste qui asphyxie progressivement Bamako et plusieurs régions du pays ».
« Depuis plusieurs semaines, le contexte sécuritaire se dégrade au Mali, y compris à Bamako », précise le ministère, appelant les ressortissants français à « prévoir un départ temporaire dès que possible par les vols commerciaux encore disponibles ».
Le communiqué déconseille également tout déplacement par voie terrestre, soulignant que « plusieurs routes nationales sont devenues la cible d’attaques de groupes armés terroristes ».
AFRIQUE
SÉNÉGAL – L’ancien président Macky Sall charge le nouveau régime : « Les Sénégalais sont déçus »
À l’occasion de l’installation du Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (APR), ce jeudi 6 novembre 2025, l’ancien président Macky Sall est sorti de son silence pour adresser de vives critiques au régime en place.
Dans un discours lu par Me Sidiki Kaba, le fondateur de l’APR a dénoncé un pouvoir qu’il accuse de trahir les principes démocratiques et de faire reculer les acquis républicains obtenus, selon lui, « de haute lutte » par le peuple sénégalais.
« Nous vivons un temps nouveau dominé par l’avènement d’un type de pouvoir jamais expérimenté au Sénégal, marqué par une addiction à la violence destructrice et un déni des valeurs de l’État de droit », a fustigé l’ancien chef de l’État, estimant que « le nouveau pouvoir a déçu la majorité de nos compatriotes ».
Macky Sall affirme constater une atteinte croissante aux libertés démocratiques et une érosion des avancées institutionnelles bâties au fil des décennies. Selon lui, la République « se dérobe » et le modèle démocratique sénégalais, jadis « admiré dans le monde », s’effrite sous la conduite de ceux qu’il qualifie de « tenants d’un parti-État ».
L’ancien président dit observer avec « effarement » la multiplication de dérapages et dérives du nouveau régime.
Il prévient enfin que l’héritage qu’il affirme avoir laissé au pays ne saurait être effacé par « l’amateurisme » ou « une haine revancharde », qui, selon lui, conduisent à une paralysie et à une régression dans tous les domaines.
AFRIQUE
SÉNÉGAL – Dette cachée : le FMI alerte sur une situation inédite
« On n’a jamais vu une dette cachée de cette importance en Afrique », a déclaré Edward Gemayel, chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) au Sénégal, à l’issue d’une mission de deux semaines à Dakar. Selon lui, l’ampleur de cette dette — estimée à près de sept milliards de dollars accumulés entre 2019 et 2024 sous l’administration de Macky Sall — explique la lenteur des discussions autour d’un nouvel accord de prêt.
Les négociations, entamées en août, devaient aboutir à la reprise du programme de financement du FMI suspendu depuis plusieurs mois. Mais la découverte de cette dette non déclarée complique le processus. « C’est ce qui retarde les choses », a précisé Gemayel au micro de RFI, tout en assurant que le FMI restait « pleinement engagé » à conclure un accord « dans les prochaines semaines ».
Parmi les conditions préalables exigées par l’institution, figurent la centralisation de la gestion de la dette dans un seul ministère et la publication des résultats de l’audit des arriérés. Le FMI souhaite également finaliser, avec la Banque mondiale, une analyse de viabilité pour déterminer si la dette du Sénégal reste soutenable.
En attendant, cette absence d’accord fragilise davantage la situation financière du pays. L’agence de notation Moody’s a déjà abaissé la note du Sénégal à trois reprises en un an, évoquant une trajectoire d’endettement « préoccupante ». Le ratio dette/PIB atteindrait désormais 132 %, un niveau record.
Pour le gouvernement sénégalais, il y a urgence : sans nouvel accord, l’accès aux marchés financiers internationaux restera limité, aggravant la pression sur les finances publiques et les réserves de change.
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