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AFRIQUE DE L’OUEST

SÉNÉGAL – Le maire Amadou Diarra rejoint l’APR

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Qui l’aurait cru! Le maire de la commune de Pikine Nord, Amadou Diarra, a préféré rejoindre la mouvance présidentielle. Reçu le lundi 10 mai 2021 au palais de la République par le chef de l’Etat Macky Sall, le désormais ex-membre du Secrétariat exécutif et du Comité directeur du Parti démocratique sénégalais (Pds), s’engage à travailler avec le président de la République. À quelques mois des élections locales, Amadou Diarra a fait un choix fort qui risque de peser lourdement sur sa crédibilité car il avait exprimé sa fidélité au PDS et à l’ancien président Abdoulaye Wade.

Amadou Diarra a transhumé. C’est une des informations qui vont marquer les élections locales prévues le 23 janvier 2022. Amadou Diarra a échangé avec le président de la République Macky Sall ce lundi 10 mai au palais de la République où il a d’ailleurs rompu le jeûne en compagnie d’Abdoulaye Timbo, maire de la ville de Pikine et membre fidèle de l’Apr. « Amadou Diarra s’est rendu aujourd’hui (lundi) au Palais pour officialiser son ralliement à l’Alliance pour la République (Apr) », a confié une source à L’As. Une décision lourde de conséquence puisque l’édile de Pikine nord avait ouvertement déclaré qu’il ne serait jamais un militant de l’Apr, parti au pouvoir. « Je ne serai jamais un allié de l’Apr. On doit forcément faire face dans les prochaines joutes électorales », avait-il lâché.

Au sein même de l’Apr à Pikine, ce ralliement ou cette transhumance du maire Amadou Diarra fera beaucoup jaser. Les jeunes républicains ont toujours clamé que Amadou Diarra n’est pas le bienvenu dans la mouvance présidentielle. Ils scandaient souvent le slogan « Non à  Amadou Diarra à l’Apr. » Le maire de Pikine nord a probablement une raison assez solide pour braver tous ses principes et rejoindre le président de la République Macky Sall dont lui-même critiquait la gestion du pays. 

Cependant, ce ralliement de Amadou Diarra ne fait pas l’unanimité au sein de ses partisans. Ces derniers comptent rester fidèles au PDS quelle que soit la position du maire de Pikine Nord.

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AFRIQUE

CÔTE D’IVOIRE – Laurent Gbagbo annonce son retrait de la vie politique après les législatives de 2025

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L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a annoncé, ce mercredi, son intention de se retirer de la vie politique à l’issue des élections législatives prévues en décembre 2025. Dans un entretien accordé à AFO Media, le fondateur du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPACI) a déclaré vouloir tourner la page après plusieurs décennies d’engagement politique.

« Je vais prendre du temps pour moi-même et pour ma petite famille. Enfin, je vais vivre un peu, écrire. Il y a des moments où il faut arrêter », a confié l’ancien chef d’État, précisant qu’il ne s’agissait pas d’une retraite définitive mais d’un retrait volontaire des affaires partisanes.

Cette décision intervient dans un contexte politique tendu, marqué par le rejet de sa candidature à la présidentielle de 2025, qu’il avait qualifié de « coup d’État civil ». Écarté du scrutin, Laurent Gbagbo avait promis de continuer à défendre ses convictions « autrement ».

À 80 ans, celui qui fut président de la Côte d’Ivoire de 2000 à 2011 semble désormais vouloir clore un chapitre majeur de sa vie publique, tout en laissant à son parti la responsabilité de préparer l’avenir.

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AFRIQUE

CÔTE D’IVOIRE – Tensions et interdictions à la veille de la présidentielle

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À quelques jours du scrutin présidentiel, la Côte d’Ivoire traverse un climat politique particulièrement tendu. Le gouvernement a annoncé l’interdiction de tout rassemblement politique en dehors du cadre électoral pour une durée de deux mois, une mesure justifiée par la volonté d’éviter les troubles à l’ordre public.

Cette décision intervient alors que le président Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2011, brigue un quatrième mandat. Sa candidature divise profondément la classe politique et la société civile. Pour certains opposants, elle contrevient à l’esprit de la Constitution, tandis que le gouvernement affirme que la légalité a été respectée et que le peuple doit trancher dans les urnes.

Selon le porte-parole adjoint du gouvernement, Mamadou Touré, cette interdiction vise à “préserver la stabilité nationale et garantir un processus électoral apaisé”. Toutefois, la mesure suscite des inquiétudes sur la liberté d’expression et de manifestation, notamment après une série de heurts ayant fait trois morts et conduit à plus de cinquante condamnations à des peines de prison.

Pendant que le pays se prépare à voter, un autre débat refait surface : celui du développement de Yamoussoukro, capitale politique depuis 1983. La ville, symbole du rêve moderniste de Félix Houphouët-Boigny, peine encore à s’imposer comme véritable centre administratif. Des projets de modernisation, dont une zone industrielle et une future ligne ferroviaire rapide vers Abidjan, nourrissent l’espoir d’une relance économique.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Dette cachée, souveraineté et réforme : Dakar redéfinit sa relation avec le FMI

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Une mission du Fonds monétaire international (FMI) est à Dakar cette semaine pour relancer les discussions autour d’un nouveau programme de soutien économique. Cette visite s’inscrit dans la continuité des premiers échanges engagés à Washington, en marge des dernières assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale. Mais cette fois, les autorités sénégalaises entendent reprendre la main.

“Les autorités ne veulent pas poursuivre l’ancien programme. Elles souhaitent en négocier un nouveau, qu’elles auront elles-mêmes défini”, a déclaré Edward Gemayel, chef de mission du FMI pour le Sénégal. L’ancien programme, signé sous la présidence de Macky Sall, avait été suspendu à la suite de révélations autour d’une dette non déclarée, un scandale ayant jeté une ombre sur la gestion financière du précédent régime.

Le nouveau pouvoir, incarné par le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, a fait de la rupture avec les pratiques passées un marqueur politique fort. Face à cette volonté de repartir sur de nouvelles bases, le FMI se montre prudent, mais ouvert. “Il est courant, lorsqu’on élabore un nouveau programme, que l’accord ne soit pas immédiat. Il faut parfois plusieurs phases de négociation”, a tempéré Edward Gemayel, tout en assurant que les deux parties travaillent activement pour avancer. “Nous avons les pieds sur la pédale, et les autorités également”, a-t-il précisé.

Le contenu exact des discussions n’a pas été rendu public, mais il est probable qu’elles portent sur des réformes économiques, la stabilité budgétaire et les priorités d’investissement. Pour le gouvernement Diomaye Faye, il s’agit aussi de restaurer la confiance des partenaires internationaux tout en affirmant une ligne politique plus souveraine.

Ce nouveau dialogue avec le FMI intervient dans un contexte économique tendu, marqué par une forte attente sociale et des contraintes budgétaires. L’issue des discussions pourrait donc avoir un impact significatif sur la trajectoire économique du pays, à l’heure où le Sénégal s’apprête à entrer dans une nouvelle phase avec l’exploitation de ses ressources gazières et pétrolières. Reste à savoir si ce nouveau chapitre des relations entre le Sénégal et le FMI pourra allier exigence de rigueur financière et respect des aspirations populaires exprimées lors de l’élection présidentielle de mars 2024.

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