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AFRIQUE DE L’OUEST

SÉNÉGAL : Le Parlement publie la liste de la commission ad hoc chargée de lever l’immunité d’Ousmane Sonko

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La commission des lois de l’Assemblée nationale sénégalaise a tenu, ce lundi 15 février, sa réunion pour désigner les membres de la commission ad hoc. C’est celle-ci qui va se charger de suivre la procédure de la levée de l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko accusé de viol par une jeune masseuse du nom d’Adji Sarr.

La levée de l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko, attrait devant la justice pour viol, est en bonne voie. En effet, après une réunion tenue ce lundi 15 février, la commission des lois de l’Assemblée nationale a rendu public la composition de la commission ad hoc chargée du suivi de la procédure de levée de l’immunité du leader de Pastef.

Ainsi, ont été choisi pour la coalition Benno Bokk Yaakaar, la majorité, Demba Babayel Sow, Mame Bounama Sall, Pape Biram Touré, Adji Diarra Mbergane Kanouté, Mously Diakhaté, Mamadou Woury Bailo Diallo, Dié Mandiaye Ba et Aymérou Gningue.

Les députés non inscrits seront représentés Fatou Ndiaye du parti Rewmi d’Idrissa Seck. Quant au groupe parlementaire Liberté et démocratie, son président, Cheikh Bara Dolli Mbacké, a déclaré que sa formation politique, le Parti démocratique sénégalais, va se concerter pour donner sa réponse dans la soirée. 

Depuis le 05 février, le pays est secoué par une sordide affaire de viol impliquant le leader d’opposition Ousmane Sonko. Ce dernier a accusé le régime de Macky Sall de complot pour liquider un adversaire politique et masquer les carences de sa gouvernance. Il a appelé, lors d’une conférence de presse, ses partisans à la résistance.

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Des affrontements avec les forces de l’ordre ont éclaté, le lundi 08 février, au domicile de Sonko où ses soutiens s’étaient massés pour s’opposer à sa convocation par la Section de recherches de la gendarmerie. Des voitures de particuliers, des grandes surfaces et même les domiciles de partisans du pouvoir ont été pris pour cibles. De nombreuses arrestations ont eu lieu. Depuis, c’est la bataille politique dans les médias et les réseaux sociaux. Et les avocats des deux parties, par presse interposée, ont déjà commencé la bataille judiciaire.

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AFRIQUE

MALI – Le ministère français des Affaires étrangères tire la sonnette d’alarme sur la situation

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Le ministère français des Affaires étrangères a recommandé, ce vendredi 7 novembre 2025, à ses ressortissants de quitter temporairement le Mali « dès que possible », en raison d’une forte dégradation de la situation sécuritaire dans le pays.

Dans un communiqué publié sur son site, le Quai d’Orsay fait état d’un contexte « en nette détérioration », évoquant notamment « un blocus djihadiste qui asphyxie progressivement Bamako et plusieurs régions du pays ».

« Depuis plusieurs semaines, le contexte sécuritaire se dégrade au Mali, y compris à Bamako », précise le ministère, appelant les ressortissants français à « prévoir un départ temporaire dès que possible par les vols commerciaux encore disponibles ».

Le communiqué déconseille également tout déplacement par voie terrestre, soulignant que « plusieurs routes nationales sont devenues la cible d’attaques de groupes armés terroristes ».

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – L’ancien président Macky Sall charge le nouveau régime : « Les Sénégalais sont déçus »

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À l’occasion de l’installation du Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (APR), ce jeudi 6 novembre 2025, l’ancien président Macky Sall est sorti de son silence pour adresser de vives critiques au régime en place.

Dans un discours lu par Me Sidiki Kaba, le fondateur de l’APR a dénoncé un pouvoir qu’il accuse de trahir les principes démocratiques et de faire reculer les acquis républicains obtenus, selon lui, « de haute lutte » par le peuple sénégalais.

« Nous vivons un temps nouveau dominé par l’avènement d’un type de pouvoir jamais expérimenté au Sénégal, marqué par une addiction à la violence destructrice et un déni des valeurs de l’État de droit », a fustigé l’ancien chef de l’État, estimant que « le nouveau pouvoir a déçu la majorité de nos compatriotes ».

Macky Sall affirme constater une atteinte croissante aux libertés démocratiques et une érosion des avancées institutionnelles bâties au fil des décennies. Selon lui, la République « se dérobe » et le modèle démocratique sénégalais, jadis « admiré dans le monde », s’effrite sous la conduite de ceux qu’il qualifie de « tenants d’un parti-État ».

L’ancien président dit observer avec « effarement » la multiplication de dérapages et dérives du nouveau régime.
Il prévient enfin que l’héritage qu’il affirme avoir laissé au pays ne saurait être effacé par « l’amateurisme » ou « une haine revancharde », qui, selon lui, conduisent à une paralysie et à une régression dans tous les domaines.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Dette cachée : le FMI alerte sur une situation inédite

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« On n’a jamais vu une dette cachée de cette importance en Afrique », a déclaré Edward Gemayel, chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) au Sénégal, à l’issue d’une mission de deux semaines à Dakar. Selon lui, l’ampleur de cette dette — estimée à près de sept milliards de dollars accumulés entre 2019 et 2024 sous l’administration de Macky Sall — explique la lenteur des discussions autour d’un nouvel accord de prêt.

Les négociations, entamées en août, devaient aboutir à la reprise du programme de financement du FMI suspendu depuis plusieurs mois. Mais la découverte de cette dette non déclarée complique le processus. « C’est ce qui retarde les choses », a précisé Gemayel au micro de RFI, tout en assurant que le FMI restait « pleinement engagé » à conclure un accord « dans les prochaines semaines ».

Parmi les conditions préalables exigées par l’institution, figurent la centralisation de la gestion de la dette dans un seul ministère et la publication des résultats de l’audit des arriérés. Le FMI souhaite également finaliser, avec la Banque mondiale, une analyse de viabilité pour déterminer si la dette du Sénégal reste soutenable.

En attendant, cette absence d’accord fragilise davantage la situation financière du pays. L’agence de notation Moody’s a déjà abaissé la note du Sénégal à trois reprises en un an, évoquant une trajectoire d’endettement « préoccupante ». Le ratio dette/PIB atteindrait désormais 132 %, un niveau record.

Pour le gouvernement sénégalais, il y a urgence : sans nouvel accord, l’accès aux marchés financiers internationaux restera limité, aggravant la pression sur les finances publiques et les réserves de change.

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