AFRIQUE DE L’OUEST
SÉNÉGAL – Les 16 questions « Santé » de Bougane Guèye Dany à Macky Sall

« M. le Président, savez-vous que dans certains centres de santé à Dakar, les services de maternité ont été fermés pour laisser la place aux malades du Corona ? » C’est le début de la troisième question de l’homme politique Bougane Guèye Dany. Il s’est adressé au président Macky Sall à travers une vidéo, à qui il posé 16 questions.
Lettre ouverte au PR Maky Sall
Monsieur le Président de la République,
Le temps est une donnée critique dans la gestion d’une crise, surtout quand il s’agit d’une crise sanitaire aussi contagieuse, violente que meurtrière
1- M. le Président, pourquoi le Sénégal est parmi les rares pays en Afrique de l’Ouest qui subit une troisième vague de la COVID-19 ? Comment se fait-il que notre pays ait quitté la 2ème ou 3ème place mondiale lors de la 1ère vague pour se retrouver dernier de la classe en Afrique de l’ouest ?
2- M. le Président, en terme de statistiques, est-ce que vous avez le pourcentage de sénégalais infectés au corona après s’être vacciné ?
3- M. le Président, savez-vous que dans certains centres de santé à Dakar, les services de maternité ont été fermés pour laisser la place aux malades du Corona ? Mr le Président, les zones tampons dans les centres de santé manquent de tout : Pas de matériel de réanimation, pas d’oxygène, pas de masque à haute concentration, pas de manodétenteurs, pas de saturomètre et le pire c’est le manque d’équipements de protection individuelle du personnel de Santé.
4- M. le Président, savez-vous que ce brave personnel de Santé attend toujours leurs primes après des vacations dans les CTE en 2020 ? Les médecins, infirmiers, brancardiers, ambulanciers, techniciens de surface et laborantins sont acculés, démotivés, contaminés et périssent même dans cette 3ème vague.
5- M. le Président, savez-vous que du matériel respiratoire est loué à domicile par des privés sénégalais. Pourtant nos structures de santé manquent de matériel d’assistance respiratoire. Quel paradoxe !
6- M. le Président, quelle est la stratégie du ministère de la Santé et de l’action sociale en cas de saturation des hôpitaux et CTE ?
7- M. le Président, savez-vous que les résultats que nous recevons chaque jour ne sont pas ceux de la veille comme on le prétend ? Le laboratoire en charge des tests accuse, entre une semaine à 10 jours de retards dans la délivrance des résultats des tests Covid-19 ?
8- M. le Président, pensez-vous que nos compatriotes doutent de l’existence de la maladie ? Non, c’est plutôt les paroles des gouvernants que vous êtes qui ne les rassurent plus.
9- M. le Président pouvez-vous nous expliquer pourquoi les CTE ont été désinstallés par le ministère de la santé alors que l’OMS déjà en Novembre 2020, avait lancé l’alerte sur l’imminence d’une 3éme et même d’une 4éme vague ?
10-M. le Président, pouvez-vous nous expliquer comment en pleine tempête plusieurs collaborateurs du ministre de la santé ont soit quittés le navire ou sont carrément en retrait. Dr Aliouse, Dr Bousso, Marie khemesse et le Pr Seydi qui prend souvent le contre pied du ministre sur des chiffres annoncés.
11- M. le Président, savez-vous que le Sénégal fait face à une autre pandémie plus violente que la Covid ?
12- M. le Président, savez-vous que la corruption, la surfacturation, les livraisons fictives et les détournements de deniers publics plombent tous les efforts de développement ?
13- Savez-vous M. le Président, que le comité Force Covid-19 dirigé par le Général François Ndiaye n’a rien vu sur les manigances, surfacturations et livraisons fictives concernant le matériel médical dans la lutte contre cette pandémie ?
14- M. le Président, savez-vous que les 250 lits d’hospitalisation exposés devant les caméras lors de la première vague de Covid n’ont pas été achetés comme on le prétend, mais plutôt empruntés à l’époque, à la société Ellipse Project, maître d’ouvrage des hôpitaux de Kaffrine, Sèdhiou, Kédougou et Touba ? Allez savoir.
15- M. le Président, êtes-vous au courant qu’un de vos ministres lié à la gestion de la Covid se serait offert deux villas aux Almadies et à Yoff ?
Mr le Président, stoppez le corona Business
16- M. le Président, savez-vous qu’en pleine 3ème vague, le ministère des Finances vient de signer un marché de 40 milliards FCFA de gré à gré avec un homme d’affaires bien du régime de Wade, pour un programme d’électrification du PUDC. Allez voir ce qu’il y a derrière ? Ce même sieur Gueye, au début de la Covid avait obtenu un autre marché de gré à gré de près de 150 milliards FCFA toujours avec le même PUDC…
M. le Président, surveillez les positions de rente dans l’administration sénégalaise.
De grâce Monsieur Président, sauvez le Sénégal de cette autre pandémie aussi meurtrière que la covid.
Arrêtez cette industrie de la corruption entretenue avec la complicité de certains agents de l’administration.
Telles sont là, M. le Président de la République autant de questions que je voudrais vous poser suite à l’arrivée de cette troisième vague de covid aussi meurtrière que dévastatrice.
Je vous remercie.
Bougane Gueye Dany
Président du Mouvement G.S.B
AFRIQUE
SÉNÉGAL – Le Président Bassirou Diomaye Faye attendu au Rwanda et au Kenya

Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 15 octobre 2025, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présenté les grandes lignes de son agenda diplomatique pour les prochains jours.
Le chef de l’État effectuera une visite de travail au Rwanda le 17 octobre, avant de poursuivre son déplacement au Kenya, du 19 au 21 octobre 2025.
Ces missions s’inscrivent dans la volonté du Sénégal de consolider ses partenariats stratégiques avec les nations d’Afrique de l’Est. Elles visent également à renforcer la coopération économique, technologique et sécuritaire entre Dakar, Kigali et Nairobi, dans un contexte continental marqué par une recherche accrue d’intégration régionale et de développement mutuel.
AFRIQUE
MALI – Bamako impose une caution de visa aux Américains après la décision de Washington

Le gouvernement malien a annoncé ce samedi 11 octobre 2025 une mesure de réciprocité diplomatique en réaction à la décision des États-Unis d’Amérique d’imposer une caution de visa aux ressortissants maliens.
Dans un communiqué officiel, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale indique que Washington mettra en œuvre, à compter du 23 octobre 2025, un programme pilote de caution de visa destiné aux Maliens sollicitant un visa d’affaires (B-1/B-2) ou de tourisme. Le dispositif prévoit le dépôt d’une caution comprise entre 5 000 et 10 000 dollars américains, remboursable sous certaines conditions à la fin du séjour.
Bamako a exprimé son profond regret face à cette décision, qu’il qualifie d’unilatérale et contraire à l’esprit de l’accord bilatéral signé en 2005 entre les deux pays, portant sur les visas de longue durée à entrées multiples.
En conséquence, le Mali a décidé d’appliquer strictement le principe de réciprocité : désormais, les ressortissants américains souhaitant se rendre sur son territoire devront s’acquitter des mêmes exigences financières et administratives.
« Le Mali a toujours collaboré avec les États-Unis dans la lutte contre l’immigration irrégulière, dans le respect du droit et de la dignité humaine », souligne le communiqué du ministère.
Tout en réaffirmant son attachement à la coopération bilatérale, le gouvernement malien insiste sur la nécessité de la mener dans un cadre équilibré, respectueux du dialogue et de la souveraineté nationale.
AFRIQUE
CÔTE D’IVOIRE – Jean-Louis Billon, Simone Gbagbo et Ouattara en pleine bataille électorale

La campagne électorale bat son plein en Côte d’Ivoire, marquée par une effervescence de meetings, de caravanes et de rencontres ciblées. Jean-Louis Billon, candidat déclaré, a donné le coup d’envoi de sa campagne dans la commune populaire de Koumassi avant de rallier Marcory, autre bastion abidjanais dirigé par Aby Raoul, maire issu du Parti démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA).
Pour Billon, le défi majeur reste de rallier à sa cause les militants de son parti d’origine, le PDCI, qui n’a pas encore pris position depuis l’invalidation de la candidature de son président, Tidjane Thiam. « La première bataille se joue à l’intérieur même de sa famille politique », confie un proche du candidat, qui assure toutefois que des discussions en coulisses se poursuivent pour obtenir un soutien implicite.
Dans le même élan, Ahoua Don Mello, désormais candidat indépendant après son exclusion du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo, mène lui aussi une campagne active. Après une rencontre à Cocody, il a pris la route de Bouaké, au centre du pays. Bien qu’il ne bénéficie d’aucun appui officiel du PPA-CI, il mise sur un discours centré sur la souveraineté économique nationale, qu’il compte porter « dans les grandes villes comme dans les plus petits villages ».
L’ex-première dame, Simone Ehivet Gbagbo, s’apprête pour sa part à se rendre à Bouaflé, au cœur de la région cacaoyère. Elle souhaite y rencontrer les producteurs locaux, dans le but de valoriser un pilier central de son programme : la transformation sur place des produits agricoles, pour créer de la richesse et des emplois.
Autre figure féminine de ce scrutin, Henriette Lagou tiendra un grand rassemblement le 13 octobre à Daoukro, fief historique du PDCI. Son message principal : « la paix et la cohésion sociale », deux valeurs qu’elle place au centre de son engagement.
Pendant ce temps, le président sortant, Alassane Ouattara, poursuit lui aussi sa campagne. Il est attendu le 11 octobre à Daloa, dans le centre-ouest. Son entourage fait de la mobilisation un enjeu crucial. « Offrir seulement 50 % des voix à Alassane Ouattara serait un échec », a déclaré Ibrahim Cissé Bacongo, secrétaire exécutif du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). « Nous visons au minimum 75 % », a-t-il ajouté, fixant ainsi un objectif ambitieux pour le parti au pouvoir.
Cette campagne se déroule dans un climat tendu. Le rejet des candidatures de Tidjane Thiam et de Laurent Gbagbo par le Conseil constitutionnel début septembre continue de faire des vagues. Leurs partis avaient annoncé une marche de protestation ce samedi, mais celle-ci vient d’être interdite. Le préfet du département d’Abidjan a publié un arrêté rappelant qu’« aucune manifestation n’a été déclarée pour le 11 octobre », invoquant la nécessité de préserver l’ordre public durant la période électorale.
Du côté du Front commun, la réaction officielle se fait encore attendre, mais un cadre du PDCI, contacté hors micro, exprime sa « vive indignation » et assure que les militants restent « résolus et mobilisés ».
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