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ECONOMIE

SÉNÉGAL – Les activités minières polluent les eaux à Kédougou

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Les activités minières à Kedougou (partie orientale du Sénégal) ne sont pas sans conséquence. En effet, une étude faite par des chercheurs sénégalais et publiée, ce jeudi 27 avril 2023 révèle la pollution de l’eau dans cette partie du Sénégal. C’est en marge d’une séance académique organisée par l’académie des sciences et techniques du Sénégal.

Dans la partie Sud Est du Sénégal, la principale activité reste la recherche de l’or. Une activité qui n’est pas sans conséquence. Selon l’enseignant chercheur, Pr Ibrahima Maal, l’orpaillage reste une problématique avec un afflux massif dans la zone de Kedougou où les orpailleurs souvent utilisent des produits non réglementés surtout le mercure dont l’utilisation est prohibée. « L’activité peut avoir des répercussions sur les eaux de surface et les eaux souterraines », dit-il. Et de poursuivre: » L’objectif de cette étude est de voir la qualité de l’eau au niveau de ces zones d’exploitation et a révélé que dans ces sites d’orpailleurs, les tenants en mercure est au delà de la potalite comme conséquence directe des risques sanitaires aussi bien sur les personnes, les animaux et le végétal ». Ainsi, les chercheurs ont formulé des recommandations à l’Etat pour réaménager le secteur pour une amélioration du traitement de l’or qui est une activité économique qui permet de gagner de l’argent en la substituant pour une exploitation durable afin de préserver les ressources telles que l’eau. « Si elle est contaminée, le reste le sera aussi. C’est à Kedougou, mais cela nous concerne car l’eau qui quitte Kedougou atterrit au lac de Guiers. C’est donc une question de sécurité nationale et de santé. Il faut donc veiller à la sécurité de ces hydro-systèmes », laisse-t-il entendre.

Le professeur Pape Mbacke Sembene, titulaire à l’Ucad à axé sa communication sur la génétique. Ainsi, il est d’avis que sur le plan de la gestion des pathologies, la génétique des populations joue un rôle essentiel pour aller au niveau de l’infinement petit les chromosomes pour sortir l’information génétique en faisant une comparaison des cas. » Comme le cancer du sein, nous pouvons comparer les tissus cancéreux pour mettre la main sur ce qui le confère. La génétique est très compliquée », fait-il savoir. A l’en croire, cette étude aide à donner une réponse à toutes ces pathologies cancéreuses qui sont de nature génétique. « Il ya aussi des différences génétiques qui touchent les aliments et les infestent, il faut des méthodes de lutte douces pour éviter les produits chimiques », soutient-il.

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BANQUE

CENTRE AFRIQUE – Une reprise économique fragile, 2,8% de croissance visée d’ici 2027

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La République centrafricaine a traversé de profondes turbulences économiques, marquées par les crises politico-militaires et la pandémie de COVID-19. Entre 2020 et 2023, la croissance a péniblement atteint 0,7%, freinée par l’instabilité et les chocs extérieurs.

En 2024, une légère embellie a été enregistrée : la Banque mondiale a estimé la croissance à 1,5%, signe d’un redémarrage progressif de l’activité.

Les moteurs de la reprise

Guido Rurangwa, représentant de la Banque mondiale à Bangui, attribue cette reprise à plusieurs facteurs :

  • – la relance de l’agriculture et de l’agro-industrie,
  • – l’essor de l’exploitation aurifère, favorisée par la hausse des prix de l’or,
  • ainsi que des investissements visibles dans les infrastructures, avec de nouveaux immeubles et des routes réhabilitées dans la capitale.

« La croissance, ce n’est pas que des chiffres. Elle se mesure aussi par les chantiers visibles et la vitalité retrouvée de certains secteurs », a-t-il déclaré.

Un objectif de 2,8% d’ici 2027

Fort de cette dynamique, la Banque mondiale projette une croissance de 2,8% à l’horizon 2027. Mais pour y parvenir, des réformes structurelles seront nécessaires.

L’économiste Lorenzo Ganazoui, coordonnateur de l’ONG Constellations Internationale, insiste sur la nécessité de :

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  • – renforcer le secteur minier, en particulier l’or et le diamant,
  • – développer le transport et l’énergie,
  • – et surtout investir massivement dans l’agriculture, considéré comme le secteur clé pour produire,
  • – nourrir et enrichir la nation.

Le défi social

Malgré ces perspectives, la situation sociale reste préoccupante : 65,3% de la population vit encore dans une pauvreté extrême. Les experts estiment que la lutte contre la mauvaise gouvernance et la valorisation du potentiel agricole et minier seront déterminants pour sortir le pays du cercle vicieux de la précarité.

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ECONOMIE

MADAGASCAR – Polémique autour de la réforme de la loi sur les grands investissements miniers

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Deux ans après l’adoption de son nouveau code minier, Madagascar prépare une réforme majeure de la Loi sur les grands investissements miniers (LGIM), en vigueur depuis près de 25 ans. Destiné à encadrer les plus gros investisseurs du secteur extractif, ce texte doit être harmonisé avec le code révisé en 2023. Mais la démarche du gouvernement soulève de vives critiques.

La société civile et la Chambre des mines dénoncent un processus « mené dans le plus grand secret » depuis plus d’un an. Selon plusieurs sources, seuls les Américains d’Energy Fuels, maison mère du projet Base Tuléar encore en attente, auraient été consultés. « Le processus de révision reste opaque », regrette Clément Rabenandrasana, chef de file de la plateforme nationale de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE), pourtant censée être associée à l’élaboration du texte.

En réaction, les acteurs non consultés ont formulé une série de recommandations. Parmi elles, une exigence jugée incontournable : imposer la transformation locale des minerais, quel que soit le type d’investisseur, afin de créer plus de valeur ajoutée et d’accroître les retombées économiques pour le pays.

La Chambre des Mines, par la voix de son président Jean-Luc Marquetoux, pointe quant à elle des questions de gouvernance : « Près de 25 ans après son adoption, un seul grand projet minier, Ambatovy, a réellement été éligible à la LGIM. Ce ne sont pas les instruments juridiques qui manquent, mais leur application concrète et l’accompagnement des projets. »

Le gouvernement prévoit de soumettre le nouveau texte au Parlement en octobre prochain. Mais sans véritable concertation, la réforme risque de cristalliser les tensions entre l’État, les investisseurs et la société civile, dans un secteur stratégique pour l’économie malgache.

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ECONOMIE

GABON – Une délégation du Congrès américain en visite au port minéralier d’Owendo

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Le 25 août 2025, une délégation du Congrès américain conduite par Joe Foltz a effectué une visite de travail au port minéralier d’Owendo, accompagnée de l’ambassadrice des États-Unis au Gabon, Vernelle Trim Fitzpatrick. Cette mission s’inscrit dans le prolongement de la récente visite du président Brice Clotaire Oligui Nguema à Washington et illustre un climat diplomatique renforcé entre Libreville et Washington.

Guidée par Léod Paul Batolo, administrateur directeur général de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), la délégation a pu constater l’importance stratégique du port d’Owendo, principal hub de réception, de stockage, de traitement et de chargement du manganèse destiné aux marchés internationaux. Cette infrastructure joue un rôle central dans la chaîne de valeur de l’industrie extractive gabonaise, notamment pour le groupe Eramet Comilog, qui y développe également une activité de transformation locale produisant des alliages à plus forte valeur ajoutée.

Selon Joe Foltz, « cette rencontre illustre notre volonté commune de renforcer les liens économiques et logistiques entre nos deux pays, dans un esprit de partenariat durable ». L’élu américain a salué la qualité des installations, estimant qu’un « équipement performant et bien entretenu garantit une continuité d’approvisionnement fiable, condition sine qua non pour répondre aux exigences des marchés internationaux ».

La Direction des transports et embarquement (DTE) a, pour sa part, mis en avant ses efforts en matière de sécurité et d’efficacité. « Notre objectif est d’atteindre zéro accident et zéro interruption dans la chaîne d’exportation, en mettant en œuvre des normes élevées de sécurité ferroviaire et portuaire », a indiqué son directeur. La maintenance et la surveillance permanentes constituent, selon lui, un gage de performance et de fiabilité.

Source : gabonreview.com

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