AFRIQUE DE L’OUEST
SENEGAL : La liste du nouveau gouvernement.
Maxime Jean Simon Ndiaye, le secrétaire général de la présidence de la République a dévoilé la liste des membres du gouvernement de Mahammed Abdallah Dionne jeudi 7 septembre 2017.
1. Augustin Tine, ministre des Forces armées
2. Sidiki Kaba, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur
3. Aly Ngouille Ndiaye, ministre de l’Intérieur
4. Ismaïla Madior Fall, garde des Sceaux, ministre de la Justice
5. Abdoulaye Daouda Diallo, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement
6. Amadou Bâ, ministre de l’Economie, des Finances et du Plan
7. Mansour Faye, ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement
8. Diène Farba Sarr, ministre du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de vie
9. Mariama Sarr, ministre de la Fonction publique, de la Rationalisation des effectifs et du Renouveau du service public
10. Papa Abdoulaye Seck, ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural
11. Mansour Elimane Kane, ministre du Pétrole et des Energies
12. Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé et de l’Action sociale
13. Ndèye Sali Diop Dieng, ministre de la Femme, de la Famille et du Genre
14. Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Education nationale
15. Mary Teuw Niane, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
16. Alioune Sarr, ministre du Commerce, de la Consommation, du Secteur informel et des PME
17. Aminata Mbengue Ndiaye, ministre de l’Elevage et des productions animales
18. Mamadou Talla, ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat
19. Omar Guèye, ministre de la Pêche et de l’Economie maritime
20. Yaya Abdoul Kane, ministre de la Gouvernance territoriale, du Développement et de l’Aménagement du territoire
21. Moustapha Diop, ministre de l’Industrie et de la Petite et Moyenne industrie
22. Mbagnick Ndiaye, ministre de l’Intégration africaine, du NEPAD et de la Fracophonie
23. Matar Bâ, ministre des Sports
24. Samba Sy, ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les institutions
25. Abdoulatif Coulibaly, ministre de la Culture
26. Khoudia Mbaye, ministre de la Promotion des investissements, des Partenariats et du développement des Téléservices de l’Etat
27. Abdoulaye Bibi Baldé, ministre de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Economie numérique
28. Maimouna Ndoye Seck, ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires
29. Mame Mbaye Niang, ministre du Tourisme
30. Aissatou Sophie Gladima Siby, ministre des Mines et de la Géologie
31. Mame Thierno Dieng, ministre de l’Environnement et du Développement durable
32. Pape Gorgui Ndong, ministre de la Jeunesse, de la Construction citoyenne et de la Promotion du volontariat
33. Aminata Angélique Manga, ministre de l’Economie solidaire et de la Microfinance
34. Abdoulaye Diop, ministre de l’Emploi, de l’Insertion professionnelle et de l’Intensification de la main d’oeuvre
35. Ndèye Ramatoulaye Guèye Diop, ministre de la Bonne gouvernance et de la Protection de l’enfance
36. Souleymane Jules Diop, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé du PUDC
37. Birima Mangara, ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, chargé du Budget
38. Abdou Ndéné Sall, ministre délégué auprès du ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, chargé du Développement du réseau ferroviaire
39. Moustapha Lô Diatta, ministre délégué auprès du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, chargé de
l’Accompagnement et de la Mutualisation des organisations paysannes.
40 Cheikh Kanté, ministre du suivi du PSE
Les Ministres d’Etat sans département
1.Eva Marie Colle Seck
2.Mbaye Ndiaye
3.Mamouht Saleh
39 ministres conseillers s’ajoutent à la liste des 41 ministres nommés lors du dernier réaménagement gouvernemental. Ce qui fait un total de 80 ministres.
La liste des ministres conseillers 
1. Moustapha Diakhaté, Ministre/Chef de cabinet
2. Elhadj Hamidou Kassé
3. Youssou Ndour
4. Serigne Mbaye Dia
5. Diagna Ndiaye
6. Ousmane Ndiaye
7. Baba Diaw
8. Bassirou Mbacke Typ
9. Benoît Sambou
10. Mor Ngom
11. Abdoul Aziz Mbaye
13. Zator Mbaye
14. Jean Pierre Senghor
15. Hamidou Dia ??
16. Seydou Diouf
17. Ndongo Ndiaye
18. Abdou Mboup
19. Amy mbacke Thiam
20. Abdoulaye Sali Sall
21. Seydina Issa Laye Kane
22. Pr Bamba Kane
23. Bineta Gassama
24. Cheikh Sakho
25. Abdoulaye Badji, Ministre
26. Arona Coumba Ndoffene Diouf
27. Moustapha Fall CHE
28. Penda Mbow
29. Dr Fallou Samb
30. Abdoul Aziz Diop
31. Cheikh Mbacke Sakho
32. Ndeye Marieme Badiane
33. Pape Magueye Diop
34. Seydina Elhadj Laye Seck
35. Ablaye Sally Sall
36. Zahra Iane Thiam
37. Omar demba ba
38. Sidy Ben Omar Kanbe
39. Abdoulaye
AFRIQUE
GAMBIE – L’ex-Jungler Sanna Manjang inculpé pour deux meurtres
En Gambie, la justice a formellement inculpé, ce mercredi 3 décembre 2025, Sanna Manjang, ancien membre des redoutés « Junglers », les escadrons de la mort qui opéraient sous le régime de Yahya Jammeh. Considéré depuis plusieurs années comme l’un des fugitifs les plus recherchés du pays, il a été appréhendé au Sénégal le samedi 29 novembre, lors d’une opération conjointe menée avec les autorités gambiennes, avant d’être transféré mardi à Banjul. Il devra désormais répondre du meurtre de deux hommes, des crimes liés à la période la plus sombre de la dictature jammehiste.
Sanna Manjang est poursuivi pour l’assassinat du journaliste de l’AFP, Deyda Haidara, tué en 2004, ainsi que pour celui de l’homme d’affaires Ndongo Mboob, en 2006. À l’époque, il appartenait aux Junglers, une unité paramilitaire chargée d’exécuter les opérations clandestines du régime : intimidations, disparitions forcées, tortures, exécutions extrajudiciaires. Ce groupe avait pour mission d’étouffer toute dissidence sous l’autorité de Yahya Jammeh, qui a dirigé la Gambie d’une main de fer de 1994 à 2017 avant de s’exiler en Guinée équatoriale.
Les conclusions de la Commission « Vérité, réconciliation et réparations » (TRRC) placent d’ailleurs Sanna Manjang au cœur du système répressif. Elles le décrivent comme l’un des exécutants les plus impliqués dans les opérations illégales menées par les Junglers. En 2019, devant cette même commission, l’ex-membre Malick Jatta avait rapporté que Manjang figurait parmi ceux qui avaient tiré sur Deyda Haidara : « Nous avons tiré, moi, Alieu Jeng, un autre Jungler et Sanna Manjang », avait-il affirmé.
Pour l’avocat américain Reed Brody, engagé auprès des victimes de Jammeh, l’arrestation de Manjang pourrait constituer un tournant majeur. S’il coopère avec la justice, son témoignage pourrait fournir des éléments déterminants sur le fonctionnement interne des Junglers et potentiellement accélérer la mise en cause de Yahya Jammeh lui-même.
AFRIQUE
GUINÉE – Nouveau look, nouvelles ambitions : Doumbouya vise les urnes pour 2025
C’est la fin d’un suspense qui tenait la scène politique guinéenne en haleine depuis de longs mois. Mamadi Doumbouya a définitivement troqué le silence contre l’action politique en officialisant, ce mardi, sa candidature à l’élection présidentielle de 2025. C’est depuis son quartier général situé à Landréah, dans la commune de Dixinn, que le candidat indépendant a lancé les hostilités, porté par la mouvance « Génération pour la modernité et le développement ».
Ce lancement de campagne a été marqué par une transformation visuelle symbolique et soigneusement orchestrée. Loin de l’image austère du militaire, Mamadi Doumbouya est apparu vêtu d’un maillot de football floqué « Mamadi Doumbouya Président 2025 » et d’une casquette. Détail frappant qui n’a échappé à personne : l’absence de ses lunettes noires habituelles, un choix de style suggérant une volonté de transparence et de proximité avec le peuple pour cette nouvelle étape civile.
Dans son discours inaugural, largement relayé sur les réseaux sociaux, le candidat sortant a misé sur la continuité. Il a vigoureusement défendu le bilan de ses quatre années à la tête de la Guinée, égrenant les réussites de sa gouvernance. Des réformes dans le secteur minier à la construction d’infrastructures routières, en passant par les améliorations dans l’éducation et la santé, Doumbouya présente son action comme un socle solide pour l’avenir.
La course à la présidence s’annonce toutefois disputée. Mamadi Doumbouya devra faire face à huit autres prétendants, dont une figure notable : l’ancien ministre Abdoulaye Yéro Baldé, candidat du Frondeg. Conscient de l’enjeu, le couple Doumbouya semble prêt à battre le pavé. Les images du lancement montrent le candidat aux côtés de son épouse, Lauriane Doumbouya, elle aussi en tenue de campagne. Une stratégie de communication rodée qui annonce une nouvelle phase offensive : aller au contact direct des électeurs pour détailler un programme de société ambitieux.
AFRIQUE
GUINÉE-BISSAU – Matériel détruit, PV confisqués : le processus électoral s’effondre
En Guinée-Bissau, le processus électoral issu du double scrutin du 23 novembre 2025 est désormais totalement paralysé. La commission électorale affirme qu’elle est incapable de publier le moindre résultat, non pas par manque de données, mais parce que tout ce qui permettait de compiler et vérifier les votes a été détruit lors du coup d’État du 26 novembre.
Mardi 2 décembre, Idriça Djalo, secrétaire exécutif adjoint de la commission électorale, a expliqué qu’aucun procès-verbal n’a pu être sauvé. Selon lui, les conditions « logistiques et matérielles » nécessaires à la proclamation des résultats n’existent plus. Pendant l’attaque, des hommes armés, masqués, ont fait irruption dans la salle où se déroulait la compilation. Ils ont terrorisé les 45 agents présents, confisqué leurs téléphones et détruit tout le matériel, y compris le serveur principal. Même les procès-verbaux provenant des régions d’Oio et Cacheu ont été interceptés pendant leur transfert et saisis par d’autres groupes armés.
Ce coup de force met un arrêt brutal au processus électoral qui s’apprêtait à livrer ses résultats. Le lendemain devait être annoncé le vainqueur de la présidentielle. À la place, les militaires ont renversé le président sortant Umaro Sissoco Embalo et suspendu tout le processus. Depuis, ils ont installé un pouvoir de transition dirigé par le général Horta N’Tam pour une durée annoncée d’un an.
Face à cette situation, une délégation de la CEDEAO s’est rendue à Bissau afin d’évaluer la possibilité d’une reprise du processus. La réponse de la commission a été catégorique : il est impossible de publier des résultats qui n’existent plus. L’organisation régionale, qui condamne le coup d’État, demande le rétablissement de l’ordre constitutionnel, mais la réalité sur le terrain montre un pays plongé dans l’incertitude totale.
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