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AFRIQUE DE L’OUEST

SÉNÉGAL – Ousmane Sonko dénonce les “comploteurs”

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Après son audition, le leader du Pastef Ousmane Sonko a donné une conférence de presse le vendredi 4 novembre 2022. Il est revenu largement sur son audition au tribunal de Grande Instance de Dakar en dénonçant les “comploteurs”. Inculpé depuis le mois de mars 2021 pour viol et menace de mort contre une jeune masseuse au nom d’Adji Sarr, l’opposant numéro un du régime qui a déjà déclaré sa candidature à l’élection présidentielle de 2024, dénonce un complot et dit avoir des preuves pour le prouver. 

C’est le lendemain de son audition que le leader du Pastef Les Patriotes Ousmane Sonko, candidat à l’élection président de 2024 s’est adressé à la presse. Dans l’affaire Sweet Beauté, il a dénoncé “un complot mal ficelé » dans l’affaire Sweet Beauté, une affaire judiciaire qui le suit depuis une année. “Serigne Bassirou Gueye, procureur de l’époque a travesti, a manipulé, a détérioré, une pièce centrale dans un dossier, c’est à dire l’enquête préliminaire conduite par le capitaine Omar Touré et le capitaine Diouf, il a manipulé les conclusions de ce rapport  pour y introduire des éléments à charge contre moi et y soustraire des éléments à décharge. Il n’y a rien de plus grave. C’est une forfaiture”. 

Dans sa conférence de presse, Ousmane Sonko a affirmé avoir refusé de faire un test ADN dans le cadre de la procédure.  »Vous n’avez aucune preuve, vous voulez que je donne mon sang à des comploteurs ? »,  »Mon sang, vous ne l’aurez jamais ». 

Par ailleurs, le candidat à l’élection présidentielle de 2024 a assuré qu’il allait porter plainte contre l’ancien procureur de la République Serigne Bassirou Guèye qui selon lui aurait modifié un rapport d’enquête de la gendarmerie sur cette affaire judiciaire. “Nous avons décidé dès lundi s’il plaît à Dieu de déposer une plainte devant la chambre criminelle de la cour contre monsieur Serigne Bassirou avec preuve à l’appui” a-t-il déclaré. 

Rappelons qu’Ousmane Sonko est placé sous contrôle judiciaire depuis mars 2021 suite à une plainte déposée par une masseuse au nom d’Adji Sarr qui l’accuse de viol répétés et de menace de mort, des faits qu’il a toujours nié en dénonçant un complot contre lui. 

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – L’ancien président Macky Sall charge le nouveau régime : « Les Sénégalais sont déçus »

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À l’occasion de l’installation du Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (APR), ce jeudi 6 novembre 2025, l’ancien président Macky Sall est sorti de son silence pour adresser de vives critiques au régime en place.

Dans un discours lu par Me Sidiki Kaba, le fondateur de l’APR a dénoncé un pouvoir qu’il accuse de trahir les principes démocratiques et de faire reculer les acquis républicains obtenus, selon lui, « de haute lutte » par le peuple sénégalais.

« Nous vivons un temps nouveau dominé par l’avènement d’un type de pouvoir jamais expérimenté au Sénégal, marqué par une addiction à la violence destructrice et un déni des valeurs de l’État de droit », a fustigé l’ancien chef de l’État, estimant que « le nouveau pouvoir a déçu la majorité de nos compatriotes ».

Macky Sall affirme constater une atteinte croissante aux libertés démocratiques et une érosion des avancées institutionnelles bâties au fil des décennies. Selon lui, la République « se dérobe » et le modèle démocratique sénégalais, jadis « admiré dans le monde », s’effrite sous la conduite de ceux qu’il qualifie de « tenants d’un parti-État ».

L’ancien président dit observer avec « effarement » la multiplication de dérapages et dérives du nouveau régime.
Il prévient enfin que l’héritage qu’il affirme avoir laissé au pays ne saurait être effacé par « l’amateurisme » ou « une haine revancharde », qui, selon lui, conduisent à une paralysie et à une régression dans tous les domaines.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Dette cachée : le FMI alerte sur une situation inédite

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« On n’a jamais vu une dette cachée de cette importance en Afrique », a déclaré Edward Gemayel, chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) au Sénégal, à l’issue d’une mission de deux semaines à Dakar. Selon lui, l’ampleur de cette dette — estimée à près de sept milliards de dollars accumulés entre 2019 et 2024 sous l’administration de Macky Sall — explique la lenteur des discussions autour d’un nouvel accord de prêt.

Les négociations, entamées en août, devaient aboutir à la reprise du programme de financement du FMI suspendu depuis plusieurs mois. Mais la découverte de cette dette non déclarée complique le processus. « C’est ce qui retarde les choses », a précisé Gemayel au micro de RFI, tout en assurant que le FMI restait « pleinement engagé » à conclure un accord « dans les prochaines semaines ».

Parmi les conditions préalables exigées par l’institution, figurent la centralisation de la gestion de la dette dans un seul ministère et la publication des résultats de l’audit des arriérés. Le FMI souhaite également finaliser, avec la Banque mondiale, une analyse de viabilité pour déterminer si la dette du Sénégal reste soutenable.

En attendant, cette absence d’accord fragilise davantage la situation financière du pays. L’agence de notation Moody’s a déjà abaissé la note du Sénégal à trois reprises en un an, évoquant une trajectoire d’endettement « préoccupante ». Le ratio dette/PIB atteindrait désormais 132 %, un niveau record.

Pour le gouvernement sénégalais, il y a urgence : sans nouvel accord, l’accès aux marchés financiers internationaux restera limité, aggravant la pression sur les finances publiques et les réserves de change.

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AFRIQUE

MAURITANIE – L’ex-président Mohamed Ould Abdel Aziz lourdement condamné en appel

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L’ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a été condamné, mercredi, à 15 ans de prison et à une amende de 3 millions de dollars par une cour d’appel de Nouakchott. Cette décision aggrave la peine initiale de cinq ans prononcée en 2023 pour des faits de corruption, blanchiment d’argent et enrichissement illicite.

Arrivé au pouvoir à la suite de deux coups d’État avant d’être élu en 2009, Mohamed Ould Abdel Aziz aurait, selon l’accusation, amassé plus de 70 millions de dollars d’actifs durant sa décennie à la tête du pays. Il demeure détenu depuis sa première condamnation l’an dernier.

Le procès de l’ex-dirigeant, qui a attiré une attention internationale rare, est perçu comme un test pour la justice mauritanienne, souvent accusée de complaisance à l’égard des élites politiques. Son équipe de défense a dénoncé une décision « purement politique », estimant qu’elle résulte d’un différend personnel avec son successeur, Mohamed Ould Cheikh Ghazouani.

Les deux hommes, autrefois alliés proches, ont vu leurs relations se détériorer après la transition pacifique de 2019, première du genre en Mauritanie. La rupture est survenue lorsque l’ex-président a tenté de reprendre de l’influence au sein du parti au pouvoir. En 2020, une commission parlementaire a lancé une enquête sur plusieurs marchés publics, ouvrant la voie à des poursuites judiciaires contre Aziz et onze autres anciens responsables.

Le jugement a par ailleurs innocenté six ex-membres du gouvernement, confirmé la peine de deux ans de prison de son gendre pour trafic d’influence et ordonné la dissolution de la Fondation Errahma, dirigée par son fils.

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