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AFRIQUE DE L’EST

SOUDAN : Le président Omar El-Béchir a été destitué.

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Le président Omar El-Béchir, a été renversé jeudi 11 avril par un coup d’État de l’armée et remplacé par un «conseil militaire de transition» pour deux ans.

L’armée soudanaise a, dans la foulée, imposé un couvre-feu pour un mois, de 22 heures à 4 heures.  Et annoncé la fermeture des frontières et de l’espace aérien jusqu’à nouvel ordre.

Cette annonce fait suite à un mouvement de contestation populaire de plusieurs mois au Soudan​ contre le régime d’Omar el-Béchir. Mouvement qui protestait d’abord contre le projet d’augmentation du prix du pain (du simple au double). La contestation populaire contre le pouvoir du président soudanais Omar Al-Bachir entrait aujourd’hui, dans sa sixième journée consécutive.

Alaa Salah, une jeune soudanaise devenue symbole de ce mouvement a réagi sur twitter en ces termes: « Les gens ne veulent pas d’un Conseil militaire de transition. Le changement ne se produira pas avec l’ensemble du régime de Bachir qui a trompé les civils soudanais par un coup d’État militaire. Nous voulons qu’un Conseil civil dirige la transition ». Les manifestants ont décidé de braver le  couvre de feu censé les empêcher de camper de nuit devant le ministère de la Défense. 

Sur le plan des réactions, notons que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, « réitère son appel au calme et à la plus grande retenue de tous ». Tandis que le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki déclare que « La prise de pouvoir par l’armée n’est pas la réponse appropriée aux défis auxquels est confronté le Soudan et aux aspirations de son peuple ». Les Etats-Unis, ainsi que cinq pays européens ont quant à eux demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Soudan.

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AFRIQUE

SOUDAN – Antonio Guterres appelle à des négociations urgentes pour un cessez-le-feu

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Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a lancé mardi un appel pressant au dialogue entre les belligérants au Soudan, alors que la situation humanitaire et sécuritaire continue de se détériorer.

Dans une déclaration solennelle depuis le siège de l’ONU, M. Guterres a exhorté les parties au conflit à « venir à la table des négociations » et à « mettre fin à ce cauchemar de violence » qui déchire le pays depuis plus d’un an.

« La crise horrifiante au Soudan est en train de devenir incontrôlable », a-t-il averti, soulignant l’urgence d’un cessez-le-feu immédiat et d’un accès humanitaire sans entraves aux populations piégées par les combats.

Le patron de l’ONU s’est dit profondément préoccupé par les massacres signalés à El-Fasher, au Darfour, ainsi que par la multiplication des violations graves des droits humains. Il a réitéré la détermination de l’Organisation des Nations unies à soutenir toute initiative diplomatique visant à restaurer la paix et la stabilité dans le pays.

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AFRIQUE

TANZANIE – Samia Suluhu Hassan réélue avec 97,66 % des voix dans un climat de violences

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Trois jours après un scrutin présidentiel marqué par la tension, la présidente sortante de la Tanzanie, Samia Suluhu Hassan, a été réélue avec 97,66 % des voix, selon les résultats définitifs proclamés samedi 1er novembre par la commission électorale nationale. Le taux de participation aurait atteint 87 %, d’après les chiffres officiels.

Le processus électoral, largement contesté, s’est déroulé dans un climat de violence et de répression. L’opposition fait état d’au moins 800 morts lors des manifestations qui ont éclaté le jour du vote et se sont poursuivies pendant trois jours, alors que les forces de sécurité tentaient de disperser les foules.

Lors d’une allocution retransmise à la télévision nationale, la cheffe de l’État a condamné les manifestations, saluant « le professionnalisme des forces de sécurité » et remerciant celles-ci d’avoir « veillé à ce que les violences n’empêchent pas le vote ». Il s’agit de sa première réaction publique depuis le début des troubles.

De son côté, John Kitoka, porte-parole du principal parti d’opposition Chadema, a rejeté catégoriquement le résultat. « Ce qui s’est passé n’était pas une élection. Par conséquent, tout résultat qui en découle est illégitime », a-t-il déclaré. Contestant la crédibilité du scrutin et de la commission électorale, l’opposition demande l’organisation de nouvelles élections sous supervision internationale.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit « très inquiet » et a appelé les autorités à « empêcher toute nouvelle escalade de la violence ». Sur le terrain, la situation reste tendue : les connexions internet demeurent restreintes et les ambassades étrangères appellent à la prudence.

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Samia Suluhu Hassan, élue pour un deuxième mandat, dirige désormais un pays profondément divisé. C’est la première fois qu’elle obtient le pouvoir par les urnes, après avoir succédé à John Magufuli en 2021, à la suite du décès de ce dernier.

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AFRIQUE

SOUDAN – Horreur à El-Fasher, la communauté internationale dénonce un massacre de masse

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Les informations qui émergent d’El-Fasher, capitale du Darfour, sont d’une violence inouïe. Tombée dimanche 26 octobre 2025 aux mains des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdan Dagalo, dit Hemedti, la ville est le théâtre d’exactions massives documentées par des images satellites analysées par le Laboratoire de recherche humanitaire de l’université de Yale.

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), plus de 460 patients et accompagnants ont été tués à la maternité saoudienne d’El-Fasher. L’organisation se dit « consternée » face à ces atrocités. Dans une vidéo diffusée mercredi 29 octobre, le général Hemedti a reconnu des abus commis par ses troupes et annoncé la création d’un comité d’enquête, promettant que les soldats coupables seront « jugés publiquement ». Il a également promis la libération de tous les détenus illégaux et assuré que la liberté de circulation serait garantie.

Mais sur le terrain, les témoignages sont terrifiants. D’après le réseau des médecins du Soudan, plus de 2 000 personnes auraient péri dès les deux premiers jours de la prise de la ville. Parmi elles, plus de 400 malades et blessés exécutés dans l’hôpital saoudien, et une centaine d’autres tués dans des centres de fortune après la destruction des hôpitaux.

Le rapport de Human Rights Watch (HRW) décrit une situation de désespoir absolu : viols, pillages, exécutions sommaires et attaques systématiques contre les civils en fuite. L’organisation alerte sur un risque de crimes de masse, voire de génocide, si la communauté internationale ne réagit pas.

Réuni en urgence le jeudi 30 octobre, le Conseil de sécurité de l’ONU a condamné unanimement l’assaut des FSR, évoquant des « impacts dévastateurs sur les civils » et des « atrocités », dont des exécutions sommaires et des détentions arbitraires. Le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, Tom Fletcher, a reconnu l’impuissance de l’ONU face à l’ampleur du drame, tout en appelant à la mise en place d’un cessez-le-feu immédiat et d’un corridor humanitaire sécurisé.

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Les États-Unis ont parlé ouvertement de génocide, réclamant des sanctions internationales contre les FSR. Le Royaume-Uni a prévenu que « le monde demandera des comptes » aux responsables, tandis que la France appelle à une réaction forte du Conseil de sécurité et à un accès humanitaire rapide et sans entraves.

La Russie, de son côté, prône une solution interne, estimant que toute initiative internationale n’aura de sens que si elle est soutenue par le gouvernement soudanais.

Enfin, le représentant du Soudan à l’ONU a accusé les FSR d’avoir utilisé des armes chimiques à El-Fasher, réclamant qu’elles soient classées comme organisation terroriste.

Crédit photo : unhcr

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