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AFRIQUE DE L’EST

SOUDAN – Signature d’accord avec la CPI pour rendre justice dans la région du Darfour

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Le gouvernement soudanais a signé un accord ce jeudi 12 août 2021 avec la cour pénale internationale (CPI). Ce protocole d’entente vise à être au service de la juridiction internationale pour éclaircir les choses dans la région soudanaise du Darfour. Cette mesure a été signée par le ministre soudanais de la Justice, Nasredeen Abdelbari et le procureur de la CPI Karim Khan.

Le Soudan est passé à l’action en signant un accord avec la cour pénale internationale ce jeudi 12 août. Son objectif avec cette signature est de rendre justice à la population. Cet accord Ô combien important va permettre au pays d’éclairer beaucoup de zones d’ombres dans le Darfour.

« Le protocole d’entente permettra de fournir les informations demandées (à la CPI) et de continuer à travailler avec les victimes, les survivants et la société civile« , a déclaré le procureur lors d’une conférence de presse à Khartoum.

Avec cette décision, la CPI pourra enfin juger l’ex président soudanais Omar El-Béchir. Depuis sa destitution par l’armée le 11 avril 2019 suite à des soulèvements populaires, ladite juridiction n’a jamais  caché son souhait de mettre la main sur l’ancien dirigeant.

Toutefois, Le procureur de la CPI n’a pas manqué de rappeler que les deux parties n’ont pas encore trouvé une date précise pour le transfert du président soudanais déchu Omar el-Béchir et des autres suspects incriminés. Ainsi pour faciliter le travail, la cour pénale internationale a décidé d’ouvrir un bureau permanent à Khartoum, la capitale. « Le siège du tribunal est à La Haye,   si les juges estiment possible de tenir le procès dans un autre endroit, ce sera à eux de décider« , a déclaré le procureur général.

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Auteur du coup d’État de 1989, Omar El-Béchir est reste au pouvoir durant trente ans. Il est accusé par la Cour pénale internationale de génocide, crimes contre l’humanité et crimes de guerre dans le cadre de la guerre du Darfour qui avait débuté le 26 février 2003. Ce conflit inter ethnique a causé 300 000 morts et 2,7 millions de déplacés dont 230 000 réfugiés au Tchad.

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AFRIQUE

KENYA – Raïla Odinga est décédé en Inde à l’âge de 80 ans

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Le chef historique de l’opposition kényane, Raïla Odinga, est décédé ce mercredi matin dans le sud de l’Inde, à l’âge de 80 ans.
Selon les premières informations communiquées par la police indienne, le leader politique a perdu connaissance alors qu’il effectuait une promenade dans le district d’Ernakulam, en compagnie de sa sœur, de sa fille et de son médecin.

« La mort est confirmée », a déclaré le responsable de la police locale, Krishnan M.
« Il s’est effondré durant sa marche et a été immédiatement transporté à l’hôpital, où son décès a été constaté à son arrivée. »

Raïla Odinga laisse derrière lui l’image d’un homme profondément engagé pour la démocratie et la justice sociale au Kenya, après plusieurs décennies de lutte politique marquées par ses multiples candidatures à la présidence et son influence durable sur la vie publique du pays.

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AFRIQUE

SOUDAN – El-Fasher sous siège, la faim et la guerre accablent le Darfour

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Au Darfour, dans l’ouest du Soudan, la situation humanitaire continue de se détériorer alors que le siège de la ville d’El-Fasher se poursuit depuis près d’un an et demi.
Dans une déclaration rendue publique le 6 octobre, plusieurs organisations ont dénoncé « l’intensification de la violence » dans la région, notamment l’offensive contre les camps de déplacés de Zam Zam et Abou Shouk, qui a entraîné la fuite de plus de 400 000 personnes.

La faim et les pénuries de médicaments menacent désormais des milliers d’habitants pris au piège des combats. Les bombardements et attaques terrestres empêchent toute aide humanitaire d’atteindre la population.

Parallèlement, la recrudescence des combats au Kordofan, dans le centre du pays, alimente également les inquiétudes.
Le Conseil des droits de l’homme dénonce des attaques menées par les Forces de soutien rapide (FSR) contre plusieurs villages du nord du Kordofan, ainsi que des frappes aériennes de l’armée soudanaise sur l’hôpital Al-Mujlad, à l’ouest.

Dans un communiqué, Hassan Shire, directeur exécutif de l’ONG est-africaine DefendDefenders, a souligné que « la documentation des crimes commis par toutes les parties est essentielle pour que la responsabilité demeure au cœur de toute solution durable au conflit soudanais ».

Des crimes de guerre déjà établis

Un rapport de la Mission d’enquête des Nations unies, publié en septembre 2025, avait déjà pointé des crimes de guerre commis par les deux camps, ainsi que des crimes contre l’humanité imputés aux FSR.

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Malgré ces conclusions accablantes, le Soudan a voté, lundi 6 octobre, contre la prolongation du mandat de cette mission d’enquête lors de la session du Conseil des droits de l’homme à Genève — une décision qui suscite l’indignation des organisations de défense des droits humains.

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AFRIQUE

OUGANDA – Une campagne sous tension entre arrestations et menaces

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Après près de quarante ans au pouvoir, le président Yoweri Museveni vante son bilan et promet de continuer à « protéger la paix et la prospérité de l’Ouganda ».

Face à lui, son principal rival Bobi Wine mobilise la jeunesse autour d’un programme axé sur la création d’emplois, une meilleure éducation et la lutte contre la corruption. Un discours qui trouve un large écho auprès d’une population jeune et frustrée.

Une campagne jugée inéquitable

L’opposition dénonce des conditions électorales verrouillées : la Commission électorale, intégralement nommée par le président, reste contrôlée par le pouvoir. Depuis la dernière présidentielle, plus de 300 militants du parti de Bobi Wine ont été arrêtés, certains traduits devant des tribunaux militaires, en dépit de la suspension de ces poursuites ordonnée par la Cour suprême en janvier 2025.

L’ombre de Muhoozi

À ce climat tendu s’ajoute la figure de Muhoozi Kainerugaba, fils du président et chef des Forces armées. Sur les réseaux sociaux, il multiplie les provocations : menaces contre l’opposition, attaques directes contre Bobi Wine et contre Kizza Besigye, ancien candidat toujours détenu malgré les injonctions de justice.

Une jeunesse à risque

Pour le politologue ougandais Tolit Atiya, le principal danger réside dans la colère d’une jeunesse qui n’a connu qu’un seul chef d’État :

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« Une génération frustrée pourrait être entraînée dans une nouvelle spirale de violences. »

En 2021, plus de 50 personnes avaient déjà perdu la vie lors des manifestations qui avaient accompagné la campagne électorale.

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