Connect with us

AMÉRIQUE

USA : Elle obtient son diplôme de droit tout en élevant seule ses cinq enfants.

Publie

le

Pour Ieshia Champs, ce n’était pas donné. On peut affirmer, sans exagérer que cette Américaine de 33 ans a enduré de nombreuses épreuves dans sa vie. Mais elle a tenu bon et aujourd’hui, elle a obtenu un diplôme de Droit de la Texas Southern University tout en s’occupant seule de ses cinq petits. Elle rêvait de devenir avocate depuis ses sept ans.

La jeune femme touche aujourd’hui du bout des doigts son rêve puisqu’elle a reçu une proposition d’emploi de la part d’un cabinet d’avocats. Elle espère à terme se spécialiser dans le droit de la famille et de la jeunesse. Mais il lui reste une ultime étape avant cela : passer le barreau, l’examen pour le certificat d’aptitude à la profession d’avocat.

Ieshia Champs vient de loin. Toute petite, elle avait perdu son père, et sa mère se droguait. Elle n’avait nulle part où aller.

Elle donne naissance à son premier enfant à 19 ans. Elle est alors en décrochage scolaire et doit chercher un job pour subvenir à ses besoins. Désormais mère de deux petits, son quotidien, déjà compliqué, est alors bouleversé : elle perd son travail, sa maison et tout ce qu’elle avait dans un incendie, et le père de ses enfants découvre qu’il a un cancer, puis décède peu de temps après.

C’est la religion qui va la sauver, alors qu’accablée par les soucis, elle envisageait le suicide. La pasteure Louise Holman, dont elle croise le chemin, l’encourage à reprendre ses études pour devenir avocate, lui affirmant qu’elle a reçu un signe de Dieu. Elle se lance et obtient ses premiers diplômes rapidement et entre ensuite à l’université. Mais il est difficile de combiner la vie d’étudiante et celle de mère. Iesha pense d’ailleurs abandonner à de nombreuses reprises. Mais elle retrouve à chaque fois la force, notamment grâce à ses cinq petits, aujourd’hui âgés de 5 à 14 ans, qui font tout pour lui faciliter la vie : ils la font réviser avec des « flashs cards », servent de « faux jury » avant ses examens, font la cuisine et se préparent seuls le matin pour aller à l’école. « On a réussi collectivement, en groupe. Mes enfants ont été ma motivation », explique la super maman.

Advertisement

Pour remercier sa progéniture qui s’est sacrifiée pour elle, Iesha Champs a souhaité organiser un shooting photos dans lequel elle a volontairement inclus ceux qu’elle surnomme affectueusement ses « mini-avocats ». « Je l’ai fait », « j’ai aidé », « moi aussi », affichent-ils fièrement au côté de leur mère sur les panneaux qu’ils tiennent dans leur main.

Continuer la lecture
Advertisement
Cliquez ici pour commenter

Laisser un commentaire

AMÉRIQUE

ÉTATS-UNIS – Immigration : Le président Donald Trump ferme la porte à sept nouveaux pays et aux Palestiniens

Publie

le

La forteresse Amérique remonte ses ponts-levis. Dans une proclamation signée ce mardi, le président Donald Trump a drastiquement élargi la liste des nationalités interdites d’entrée aux États-Unis, invoquant la nécessité impérieuse de « restreindre l’entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité » nationale.

Cette nouvelle salve de restrictions cible spécifiquement le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie. Le Laos et la Sierra Leone, jusqu’ici soumis à des blocages partiels, basculent désormais vers une interdiction totale. Fait politique majeur, les Palestiniens détenteurs de documents de voyage de l’Autorité palestinienne sont également concernés. Washington justifie cette décision radicale par des procédures de vérification jugées « tellement insuffisantes » dans ces territoires qu’elles imposeraient une suspension immédiate des admissions. Le cas syrien apparaît particulièrement sensible, la mesure intervenant quelques jours seulement après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le pays.

Depuis son retour au Bureau Ovale en janvier dernier, Donald Trump a fait du durcissement migratoire la clé de voûte de son action. Au-delà de la sécurité physique, la Maison-Blanche assume désormais une dimension culturelle et idéologique, ciblant explicitement les étrangers susceptibles de « nuire à la culture » ou aux « principes fondateurs » des États-Unis. Cette rhétorique s’inscrit dans la continuité des décrets de juin dernier, qui avaient déjà fermé la porte aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient.

Toutefois, le décret maintient certains garde-fous : les résidents permanents légaux, les diplomates et les sportifs restent exemptés. À contre-courant de ce durcissement généralisé, seul le Turkménistan bénéficie d’un assouplissement inattendu. Saluant des « progrès significatifs », l’administration autorise à nouveau la délivrance de visas non-immigrants pour ce pays d’Asie centrale, une exception rare dans une politique migratoire de plus en plus hermétique.

Continuer la lecture

AMÉRIQUE

ÉTATS-UNIS – Tir à Washington : ce que l’on sait de l’auteur présumé, Rahmanullah Lakanwal

Publie

le

Un incident dramatique s’est produit mercredi en plein centre de Washington, à quelques pas de la Maison-Blanche, lorsqu’un homme a ouvert le feu sur des soldats de la Garde nationale, blessant grièvement deux d’entre eux.

L’attaque a eu lieu vers 14h15, heure locale, lorsqu’un suspect « est arrivé à l’angle de la rue, a soulevé son arme à feu et a tiré vers des gardes nationaux » en patrouille, selon Jeffery Carroll, responsable de la police de Washington. Les forces présentes ont rapidement neutralisé le tireur, qui a lui-même été blessé lors de l’intervention. La maire Muriel Bowser a indiqué que « les tirs étaient ciblés », tandis que le directeur du FBI, Kash Patel, a précisé que les deux victimes, originaires de Virginie-Occidentale, restent dans un état critique. La police n’a pour l’instant « connaissance d’aucun mobile », mais l’enquête se poursuit.

D’après la presse américaine, le suspect a été identifié comme Rahmanullah Lakanwal, un ancien militaire de 29 ans de nationalité afghane. Il serait arrivé aux États-Unis en septembre 2021, après la prise de pouvoir des talibans, et s’est installé à Bellingham, dans l’État de Washington, avec sa femme et ses cinq enfants. Ancien membre de l’armée afghane, Lakanwal aurait servi dix ans aux côtés des forces spéciales américaines, notamment à Kandahar, deuxième ville la plus peuplée du pays. Un proche, également vétéran afghan, s’est déclaré sous le choc et ne comprend pas les motivations de l’attaque : « Je n’arrive pas à croire qu’il ait pu faire une chose pareille. J’ai besoin de votre aide pour savoir pourquoi c’est arrivé », a-t-il confié à NBC News, la voix tremblante.

Dans un discours prononcé mercredi soir, Donald Trump a confirmé que le suspect était « entré en provenance d’Afghanistan » et a qualifié ce pays de « trou à rats sur Terre ». Le ministère de la Sécurité intérieure a par ailleurs confirmé que le tireur est un ressortissant étranger arrivé récemment aux États-Unis. L’incident a ravivé les débats sur la sécurité dans la capitale américaine et sur la surveillance des anciens militaires étrangers vivant aux États-Unis, tandis que la justice poursuit son enquête pour déterminer les motivations exactes de l’attaque.

Continuer la lecture

AMÉRIQUE

PÉROU – Lima coupe les ponts avec Mexico à cause de l’ex-Première ministre Betssy Chávez

Publie

le

Le Pérou a annoncé, lundi, la rupture de ses relations diplomatiques avec le Mexique, après que ce dernier a accordé l’asile politique à Betssy Chávez, ancienne Première ministre poursuivie pour sa participation présumée au coup d’État manqué de décembre 2022 orchestré par l’ex-président Pedro Castillo. La décision a été rendue publique par le ministre péruvien des Affaires étrangères, Hugo de Zela, lors d’une conférence de presse tenue à Lima.

« Nous avons appris avec surprise et regret que l’ex-Première ministre Betssy Chávez, présumée coauteure du coup d’État de Pedro Castillo, bénéficie de l’asile au sein de la résidence de l’ambassade du Mexique à Lima », a déclaré le ministre. Il a précisé que, face à cette situation jugée inacceptable, le gouvernement avait décidé de rompre immédiatement les relations diplomatiques avec le Mexique.

Cette décision marque une nouvelle escalade dans la crise diplomatique entre les deux pays, déjà fragilisés depuis la chute de Pedro Castillo en décembre 2022. À l’époque, l’ancien président mexicain Andrés Manuel López Obrador avait rapidement accordé l’asile à la famille de Castillo, provoquant la colère de Lima. Depuis, les relations bilatérales n’ont cessé de se détériorer : les ambassadeurs respectifs ont été rappelés, et le gouvernement mexicain a refusé de reconnaître les autorités péruviennes issues de la transition.

Malgré cette rupture politique, les échanges économiques et commerciaux entre les deux pays s’étaient jusqu’ici maintenus, notamment dans les secteurs minier et agroalimentaire. Reste à savoir si cette nouvelle crise diplomatique entraînera des conséquences sur le plan économique et régional, alors que le Pérou continue de traverser une période d’instabilité politique.

Continuer la lecture
Advertisement

DERNIERS ARTICLES

FACEBOOK

PUB

NEWS +