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BÉNIN : L’opposant Sebastien Ajavon a saisi l’ONU

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Sébastien Ajavon @Capture Facebook

Être candidat aux élections présidentielles du mois d’avril 2021 et faire face au président sortant Patrice Talon, c’est le souhait de l’opposant béninois, Sébastien Ajavon. Et pourtant, ce dernier a été condamné par la Cour de répression de l’enrichissement illicite et du terrorisme (Criet) de son pays le 18 octobre 2018. Depuis la France où il s’est exilé, il a saisi le Comité des droits de l’Homme du Haut-Commissariat des Nations unies, dans le but de pouvoir jouir à nouveau de ses droits civiques.

L’homme d’affaires béninois Sébastien Ajavon est déterminé à se présenter au prochain scrutin présidentiel malgré les poursuites judiciaires dont il fait l’objet. Condamné à 20 ans de prison pour « trafic international de cocaïne » avec une amende de 5 millions de FCFA, soit 7 600 €, Sébastien Ajavon sollicite l’ONU afin de pouvoir revenir dans son pays et faire face à l’actuel président de la République Patrice Talon. 

Sebastien Ajavon dit être victime de la violation de son droit à prendre part aux affaires publiques de son pays. En plus, il accuse le gouvernement de vouloir l’écarter des élections présidentielles du 11 avril 2021 avec des manœuvres suspectes et illégales pour l’étouffer financièrement. Il cite la suspension de sa radio Soleil Fm en décembre 2019 et le redressement fiscal de ses sociétés basées au Bénin à hauteur de 167 milliards FCFA.  L’opposant politique accuse également le refus de l’État béninois de respecter les décisions prises par la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) en sa faveur.

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Le destin politique de l’homme d’affaires béninois de 56 ans est déormais entre les mains de l’ONU.

À rappeler qu’à la suite de sa condamnation au mois d’octobre 2018, un mandat d’arrêt international a été lancé contre lui. Cependant, l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) lui a accordé l’asile politique au mois de mars 2019.

Les faits pour lesquels il a été condamné remonte au 28 octobre 2016 avec la saisie de 18 kilos de cocaïne pure dans un conteneur de la société Cajaf-Comon, propriété de Sébastien Ajavon.

       

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