AMÉRIQUE
ÉTATS-UNIS : Le traité New Start sur la limitation des armes nucléaires prorogé de cinq ans

Les Etats-Unis ont prorogé de cinq ans, mercredi 03 février 2021, la validité du traité New Start sur la limitation des armes nucléaires conclu avec la Russie. Ce dernier accord majeur entre les deux pays devait arriver à expiration ce vendredi.
Le traité New Start sur la limitation des armes nucléaires a été prorogé de cinq ans par les Etats-Unis et la Russie. « L’extension du traité New START garantit que nous avons des limites vérifiables sur les ICBM (missiles balistiques intercontinentaux), les SLBM (missiles mer-sol balistiques stratégiques) et les bombardiers lourds russes jusqu’au 5 février 2026 », a déclaré le secrétaire d’Etat Antony Blinken dans un communiqué rendu public. « Prolonger le nouveau traité Start rend les États-Unis, ses alliés et le monde plus sûrs. Une compétition dans le nucléaire sans contrainte nous mettrait tous en danger », a-t-il ajouté.
Ce traité, entré en vigueur en 2011, plafonne l’arsenal des deux grandes puissances à 700 les missiles balistiques intercontinentaux, missiles balistiques à bord de sous-marins et de bombardiers lourds, à 1.550 les ogives nucléaires et les lanceurs à 800 pour chacun. Soit une réduction de 30 % par rapport au plafond précédent fixé en 2002 et de 90% par rapport au pic observé au plus fort de la guerre froide.
L’accord ne limite cependant pas le nombre d’ogives nucléaires inactives stockées et les armes nucléaires dites tactiques (Washington en possède au total 5.800 et Moscou 6.375). Ces dernières, visant la destruction d’infrastructures clés, ont une puissance relativement limitée de quelques kilotonnes, contre souvent plusieurs mégatonnes pour les armes stratégiques de dissuasion.
Cette prolongation, sans modifications ni compléments, avait été réglée par un entretien téléphonique, le 26 janvier 2021, entre le nouveau Président des Etats-Unis, Joe Biden, et son homologue russe, Vladimir Poutine. Ce, contrairement à la position de l’administration Trump qui estimait que cet accord ne garantit pas les intérêts de sécurité des Etats-Unis, si la Chine n’y est pas incluse.
Le président Russe, Vladimir Poutine, a promulgué de son côté la semaine dernière une loi prorogeant de cinq ans la validité du même traité. Il a précisé que le texte prendrait effet dès que les deux pays auraient finalisé les procédures diplomatiques et législatives nécessaires.
Même si l’administration Trump a déjà tenté d’associer la Chine au nouveau traité Start, sans succès, Joe Biden entend tout de même négocier un traité de limitation des armes nucléaires avec Pékin.
AMÉRIQUE
VÉNÉZUELA – Maduro accuse la CIA d’ingérence après les révélations de Trump

Les relations, déjà fragiles entre les États-Unis et le Venezuela, ont connu un nouvel accès de tension après une déclaration explosive de Donald Trump.
Le président américain a reconnu, lors d’un échange avec la presse, avoir donné son feu vert à des opérations de la CIA visant le Venezuela, selon plusieurs sources concordantes dont Reuters.
Une annonce qui a provoqué la fureur de Nicolás Maduro, dénonçant une atteinte à la souveraineté nationale.
Trump assume une stratégie offensive
Sans fournir de précisions sur la nature des opérations, Donald Trump a affirmé avoir agi pour « deux raisons essentielles » :
- lutter contre un régime de narco-terrorisme, empêcher l’envoi de criminels vers le territoire américain.
Le président américain a même évoqué la possibilité de frappes terrestres, estimant que Washington « contrôle déjà très bien la mer », une phrase interprétée comme une menace explicite d’intervention directe.
Caracas riposte et dénonce une ingérence
Depuis Caracas, Nicolás Maduro a répliqué avec vigueur lors d’un discours prononcé devant le Conseil national pour la souveraineté et la paix, une instance récemment créée pour faire face à la pression étrangère.
Le dirigeant vénézuélien a dénoncé de nouvelles manœuvres de la CIA, rappelant « les coups d’État fomentés » par les États-Unis en Amérique latine.
« Notre continent ne veut plus de ces coups d’État », a-t-il lancé, appelant les peuples voisins à rejeter la guerre et le changement de régime imposé de l’extérieur.
Une rupture diplomatique désormais consommée
Les tensions entre Washington et Caracas se sont accrues ces dernières années : expulsions de diplomates, sanctions économiques, isolement du Venezuela au sein des institutions internationales.
L’entreprise pétrolière PDVSA reste particulièrement ciblée par les restrictions américaines.
Dans ce contexte, l’annonce de Trump consacre la fin de tout canal diplomatique entre les deux capitales et ravive le spectre d’une nouvelle guerre froide hémisphérique.
AMÉRIQUE
VENEZUELA – Les États-Unis frappent un navire lié au Tren de Aragua en mer des Caraïbes

Les États-Unis ont mené une opération militaire en mer des Caraïbes, entraînant la mort de 11 personnes présentées comme des membres du gang vénézuélien Tren de Aragua. L’action, annoncée par le président Donald Trump, s’inscrit dans un climat de tensions persistantes avec le régime de Nicolás Maduro. Caracas dénonce une atteinte à sa souveraineté, tandis que Washington justifie une intensification de sa lutte contre le narcotrafic.
Une frappe rare en mer des Caraïbes
Le président Donald Trump a confirmé ce 2 septembre que les forces américaines avaient mené une frappe ciblée contre un bateau soupçonné de transporter de la drogue au large du Venezuela. L’opération, effectuée dans les eaux internationales, a provoqué la mort de 11 personnes. Washington affirme qu’il s’agissait de membres du réseau criminel Tren de Aragua, décrit par les autorités comme une organisation transnationale mêlant trafic de drogue, traite humaine et extorsion.
Une vidéo diffusée par le Pentagone montre l’explosion du navire, sans pertes du côté américain. Ce type d’action constitue un tournant dans la lutte antidrogue américaine : alors que la Garde côtière procédait jusqu’ici à des interceptions, l’armée a cette fois privilégié une frappe directe. La Maison-Blanche justifie ce choix par la montée en puissance de réseaux criminels supposément liés à Caracas et souligne l’engagement des forces américaines à sécuriser la région. Des navires de guerre, un sous-marin nucléaire et plusieurs milliers de militaires ont été déployés dans les Caraïbes ces dernières semaines, illustrant une présence accrue destinée à dissuader les activités illicites.
Des relations tendues entre Trump et Maduro
Les rapports entre Donald Trump et Nicolás Maduro sont marqués par une succession de confrontations politiques et diplomatiques. Lors de son premier mandat, Trump avait reconnu Juan Guaidó comme président par intérim du Venezuela, appelant Maduro à quitter le pouvoir. Washington avait également imposé de lourdes sanctions économiques, visant à affaiblir le régime et à réduire ses revenus pétroliers.
Malgré ces pressions, Maduro est resté en place, s’appuyant sur le soutien de ses alliés régionaux et internationaux. Le président vénézuélien a souvent dénoncé une politique américaine qu’il juge interventionniste et destinée à provoquer un changement de régime. Les tensions se sont accentuées avec les accusations américaines liant Caracas aux réseaux de narcotrafic.
La frappe de ce 2 septembre intervient donc dans une relation bilatérale déjà fragilisée. Caracas a réagi vivement, qualifiant l’opération de violation de sa souveraineté et affirmant être prête à défendre le territoire national. Maduro a mobilisé ses forces armées et dénoncé ce qu’il décrit comme une « menace permanente » de Washington. Ce nouvel épisode pourrait relancer un cycle d’escalade entre les deux pays. Pour l’administration Trump, il s’agit d’un signal adressé autant au Venezuela qu’aux réseaux criminels régionaux. Pour Caracas, c’est un épisode de plus dans une longue série d’affrontements politiques et militaires avec son voisin du Nord.
AMÉRIQUE
ÉTATS-UNIS – Trump hausse le ton : ultimatum à Poutine et déluge d’armes pour l’Ukraine

Donald Trump, qui s’est dit lundi une nouvelle fois « déçu » par son homologue russe Vladimir Poutine, a donné à la Russie 50 jours pour mettre fin à la guerre sous peine de sanctions sévères, et annoncé l’envoi prochain à travers l’Otan d’un grand nombre d’armes à l’Ukraine.
Ce faisant, le président américain a clairement montré que sa patience vis-à-vis du président russe était arrivée à bout.
« Je suis déçu du président Poutine, car je pensais que nous aurions un accord il y a deux mois, mais ça ne semble pas se concrétiser », a déclaré le président américain à la Maison Blanche, aux côtés du secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, ajoutant que « par conséquent, nous allons mettre en place des droits de douane secondaires », c’est-à-dire sur les alliés de Moscou.
« Si nous n’avons pas un accord d’ici 50 jours, c’est très simple, (les droits de douane) seront à 100% et c’est comme ça », a-t-il ajouté.
Dans le même temps, l’Ukraine va recevoir une énorme quantité d’armes pour renforcer son effort de guerre contre la Russie.
« C’est une très grosse affaire que nous avons conclue. Des équipements militaires d’une valeur de plusieurs milliards de dollars vont être achetés aux Etats-Unis, aller à l’Otan, etc. et seront rapidement distribués sur le champ de bataille », a dit le président américain.
« Cela signifie que l’Ukraine mettra la main sur un très grand nombre d’équipements militaires, à la fois pour la défense aérienne, mais aussi des missiles, des munitions », a renchérit le secrétaire général de l’Otan.
Le président américain avait multiplié ces derniers temps les signaux contradictoires sur l’Ukraine.
Mais lundi, il a déploré le fait que « nous pensions avoir un accord à quatre reprises environ », mais, à chaque fois, le président russe a continué à bombarder l’Ukraine.
Vladimir Poutine refuse de mettre fin à l’invasion débutée en février 2022.
Après son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a tenté de se rapprocher de Vladimir Poutine, et de négocier avec lui une fin de la guerre.
Mais le processus diplomatique est dans l’impasse après des sessions de pourparlers peu fructueuses entre Moscou et Kiev.
– « Conversation productive » –
Dans l’est de l’Ukraine, où les combats font rage, le soldat Adistron, 29 ans, s’est dit « très heureux » que son pays reçoive bientôt davantage de systèmes Patriot, efficaces selon lui pour protéger les civils, mais aussi les troupes.
« Sans eux, nous sommes démunis », a-t-il dit à l’AFP. « Donc, M. Trump, donnez-nous-en davantage, davantage de Patriot ».
Un autre militaire de 29 ans, qui se fait appeler Grizzly, juge que « mieux vaut tard que jamais ». « Grâce aux Patriot qu’ils nous donnent, nos familles seront plus en sécurité », a-t-il estimé.
Les frappes aériennes russes en Ukraine se sont intensifiées récemment. Moscou bat chaque semaine des records en nombre d’engins tirés, fournis par une industrie de défense qui tourne à plein régime.
Volodymyr Zelensky a dit lundi avoir évoqué l’aide à la défense de son pays lors d’une « conversation productive » avec l’envoyé spécial américain Keith Kellogg, en visite à Kiev.
Le président ukrainien s’est dit « reconnaissant » envers son homologue américain pour « les importants signes de soutien et les décisions positives pour nos deux pays ».
Volodymyr Zelensky a aussi dit avoir discuté avec Keith Kellogg du renforcement des sanctions contre la Russie, que Kiev réclame.
De nombreux élus américains, y compris dans le camp de M. Trump, poussent le président à en adopter de nouvelles. Ce à quoi il s’était jusqu’à présent refusé, disant vouloir laisser une chance à la diplomatie.
Sur le front ukrainien, l’armée de Moscou reste à l’avantage.
Le ministère russe de la Défense a encore revendiqué lundi la prise de deux petits villages ukrainiens: Maïak, dans la région orientale de Donetsk et Malynivka, dans celle de Zaporijjia (sud).
Des attaques ont tué lundi au moins trois civils dans les régions de Kharkiv et Soumy, toutes deux frontalières de la Russie et situées dans le nord-est de l’Ukraine, selon les autorités locales.
Volodymyr Zelensky a par ailleurs proposé lundi de nommer Première ministre son actuelle ministre de l’Economie, Ioulia Svyrydenko, ce qui constituerait un remaniement politique majeur pour ce pays en guerre.
L’Ukraine vit une période « cruciale », a-t-elle estimé sur les réseaux sociaux. Sa nomination doit encore être approuvée par le Parlement.
Source : seneweb
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