EUROPE
FRANCE : Les agriculteurs bloquent le trafic.

Les manifestations des agriculteurs français ont commencé ce mercredi 27 novembre 2019 dans la capitale Paris, à Lyon, à Toulouse et même à Bordeaux. Ces travailleurs de la terre comptent organiser encore une série de manifestations ce jeudi 28 novembre 2019 pour exiger la satisfaction de leur revendication. Une mobilisation spectaculaire de près de 1000 tracteurs est prévue pour bloquer le trafic spécifiquement dans la capitale.
Ce jeudi matin, à 9h20mn, un premier convoi de tracteurs a réussi à atteindre le stade de France en attendant l’arrivée des autres provenant principalement des régions Hauts-de-France, Normandie, Îles-de-France, Grand Est, Centre-Val de Loire, et Bourgogne-Franche-Comté.
Ces agriculteurs comptent donc répondre présents à l’appel des Jeunes agriculteurs Ile-de-France (JA) et de la FNSEA (Fédération Nationale des Syndicats d’exploitants Agricoles) pour fustiger le manque de considération dont ils sont régulièrement victimes et les conditions dans lesquelles la vente des produits agroalimentaires est effectuée. En effet, ils déplorent la non application de la loi “Egalim” qui stipule l’achat des produits agroalimentaires au juste prix pour permettre aux agriculteurs de vivre dignement. Souvent, ils vendent leurs produits sans pouvoir définir le prix.
L’autre revendication concerne le rejet des traités de libre-échange, la CETA avec le Canada, mais aussi Mercosur avec le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay. Des traités de l’Union Européenne ratifiés par chacun des 28 pays membres.
Enfin, les Zones de Non Traitement (ZNT) qui interdisent l’emploi de produits phytosanitaires font aussi l’objet de tractations. C’est donc une contestation générale, la troisième du genre, qui risque de perdurer dans le pays si les autorités, particulièrement le ministre de l’agriculture Didier Guillaume, ne prennent pas les mesures nécessaires.
EUROPE
FRANCE – Histoire et mémoire : Paris rend trois crânes Malgaches

Une cérémonie historique s’est tenue ce mardi au ministère français de la Culture à Paris : la France a restitué trois crânes malgaches, dont celui présumé du roi sakalava Toera, tué par les troupes coloniales en 1897. Cette restitution s’inscrit dans le cadre de la loi de 2023 sur la restitution des restes humains, marquant une première depuis son adoption.
Peu avant 10 heures, les coffres contenant les crânes ont été installés sur une table face aux invités. Celui du roi Toera était recouvert d’un tissu rouge vif, tandis que les deux autres, appartenant à des guerriers sakalava, étaient couverts d’un tissu marron à rayures rouges. La cérémonie a débuté au son de chants traditionnels malgaches, dirigée par un descendant du roi Toera. Vêtu d’une tenue blanche traditionnelle, le prince a procédé à des rituels sacrés en aspergeant d’eau les boîtes funéraires, un geste symbolique destiné à apaiser les ancêtres avant leur retour sur la Grande Ile.
Rachida Dati, ministre française de la Culture, a souligné la portée symbolique de cet acte. « La cicatrisation permet de ne pas oublier, mais de ne pas être dans la rancœur », a-t-elle déclaré, rappelant l’importance de la lucidité sur l’histoire commune et la colonisation. « Nous le devons à notre jeunesse et à celle des pays avec lesquels nous avons une relation », a-t-elle ajouté.
La ministre malgache de la Culture présente à Paris a indiqué que les crânes seraient exposés à l’ambassade de Madagascar cette semaine, avant leur transfert officiel vers Madagascar prévu le 31 août. Cette restitution ouvre la voie à d’autres démarches similaires, renforçant les liens mémoriels et culturels entre les deux pays.
EUROPE
FRANCE – Le président Emanuel Macron exclut toute nouvelle dissolution de l’assemblée nationale

Depuis Washington, où il accordait un entretien à Paris Match, le Président français Emmanuel Macron a exclu toute nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale, réaffirmant sa volonté de poursuivre son mandat avec la majorité relative actuelle.
Le chef de l’État a rappelé la dissolution précédente, soulignant qu’une telle décision n’avait jamais été prise après une longue période sans alternance, soit huit ans de mandat continu sans perte de majorité, une situation inédite depuis le général de Gaulle. Il a reconnu la complexité de la situation parlementaire issue des élections législatives de l’été 2024, la qualifiant de reflet des « fractures du pays ».
Emmanuel Macron a appelé les responsables politiques à la collaboration, prenant pour exemple la coalition allemande autour du chancelier Friedrich Merz. Rejetant l’idée d’une cohabitation, même partielle, il a défendu le gouvernement actuel comme une coalition élargie mais cohérente, louant la solidité du plan économique de son Premier ministre François Bayrou.
« Le pays a vraiment besoin de stabilité », a-t-il insisté. À vingt mois de la fin de son mandat, le Président maintient le cap malgré les divisions internes au sein de son mouvement Renaissance, qu’il a minimisées. Il a également mis en garde contre toute tentative de déstabilisation politique, notamment concernant le budget 2026, dans un contexte international tendu.
Dans une Assemblée nationale fragmentée, où le Rassemblement national détient 123 sièges et la majorité présidentielle 91, Macron a fermement écarté l’option d’une nouvelle dissolution, insistant sur la capacité de son gouvernement à faire adopter le budget malgré les oppositions et la menace d’une motion de censure à l’automne.
ECONOMIE
UNION EUROPÉENNE – Berlin soutient des représailles si Washington taxe les exportations européennes

L’Union européenne (UE) prévoit d’imposer immédiatement aux États-Unis des droits de douane de 30 % sur des marchandises d’une valeur d’environ 100 milliards d’euros. Et ce, s’il n’y a pas d’accord et si le président américain met à exécution sa menace d’imposer des droits de douane de 30 % sur la plupart des exportations européennes après le 1er août, rapporte Bloomberg.
Dans le cadre d’une première vague de contre-mesures, l’UE combinera en un seul paquet une liste déjà approuvée de droits de douane sur des produits américains d’une valeur de 21 milliards d’euros et une liste précédemment proposée de produits américains supplémentaires d’une valeur de 72 milliards d’euros. C’est ce qu’a déclaré un porte-parole de la Commission européenne.
Les exportations américaines, qui comprennent des produits industriels tels que des avions Boeing, des voitures de fabrication américaine et du bourbon, seront soumises à des droits de douane équivalents au tarif de 30 % de Trump, indiquent des sources proches du dossier.
Toutefois, les tarifs douaniers n’entreront en vigueur le mois prochain que s’il n’y a pas d’accord et que les États-Unis mettent leurs menaces à exécution après la date limite d’août.
Cette nouvelle survient alors que les États membres de l’UE, dont l’Allemagne, ont durci leur position en réponse au durcissement de la position de négociation des États-Unis.
Berlin serait même disposé à soutenir l’activation du Mécanisme anti-coercition de l’UE, ou ACI, en cas de non-accord, a déclaré un responsable gouvernemental à Bloomberg. Cet outil ne serait activé qu’en cas d’échec de la conclusion d’un accord.
L’ACI est l’outil commercial le plus puissant du bloc et un nombre croissant d’États membres réclament son application. Conçu principalement comme un moyen de dissuasion, il n’est actuellement pas à l’ordre du jour des négociations, nécessitant une majorité qualifiée d’États membres pour être activé.
L’ACI permettrait à l’UE de lancer une large gamme de mesures de rétorsion, notamment de nouvelles taxes sur les géants technologiques américains, des restrictions ciblées sur les investissements américains et une limitation de l’accès au marché de l’UE.
« Nous approchons désormais de la phase décisive du conflit tarifaire avec les États-Unis. Nous avons besoin d’un accord équitable et crédible, assorti de tarifs douaniers bas ». C’est ce qu’a affirmé pour sa part, mardi, le chancelier allemand, Friedrich Merz, après avoir rencontré le Premier ministre tchèque, Petr Fiala.
« Sans un tel accord, nous risquons de nous retrouver face à une incertitude économique à un moment où nous avons besoin exactement du contraire ».
Néanmoins, les pays sont actuellement favorables à la poursuite des négociations avec Washington, dans le but de trouver une solution à l’impasse avant la date limite du mois prochain.
Source : leconomistemaghrebin.com
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