AFRIQUE CENTRALE
GABON – La chine devient le premier partenaire du pays devant la France

La France n’est plus le premier partenaire commercial du Gabon. Selon le Centre du Commerce International (CCI), une agence conjointe de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), c’est la chine qui se place désormais comme un allié sûr, dans une coopération rendue plus solide par la confiance et le rendement mutuels. Les échanges entre la Chine et le Gabon ont connu un bond remarquable cette dernière décennie. Entre 2009 et 2020, les échanges sino-gabonais ont constitué 30% de l’excédent commercial du Gabon, soit 16,3 milliards de dollars.
Le Gabon et la Chine nouent désormais une relation commerciale solide. Le partenariat entre les deux pays n’est plus à démontrer puisque les échanges sont devenus plus importants ces dix dernières années. En 2019 par exemple, la Chine achetait les produits gabonais à un taux annuel raisonnable de 44%. C’est la raison pour laquelle, rien que cette année-là, la Chine a acheté 63% des produits vendus par le Gabon dont principalement les hydrocarbures et le bois. Un rendement économique énorme qui fait de la Chine, un partenaire incontournable dans la vie économique du Gabon.
Pendant ce temps-là, la France, généralement connue pour ses relations commerciales solides avec le Gabon, n’est même plus dans le top 10 des partenaires commerciaux les plus influents du pays. Ce sont les Etats-Unis qui viennent juste après la chine avec un excédent commercial de 11 milliards de dollars. L’International Trade Center (ITC), a publié le 27 avril 2021 la liste des dix partenaires du Gabon en termes de commerce et d’échanges. En plus de la Chine et des États-Unis, dans ce top 10 qui fait le point sur la période 2009-2020, figurent des pays tels que « le Japon, l’Australie, l’Inde, l’Espagne, la Corée du Sud, la Malaisie, l’Italie et une surprenante troisième place pour Trinité-et-Tobago, avec un excédent commercial de 9 milliards de dollars sur la période. La France, ancien dirigeant colonial du pays, n’apparaît pas dans cette liste. »
A noter que selon les données de la direction générale du trésor français, au cours de l’année 2020, le Gabon a exporté vers la France des produits d’une valeur de 68,5 milliards de FCFA (105 millions €), soit une baisse de 25% par rapport à 2019. La crise sanitaire et économique liée au Coronavirus est probablement passée par là.
AFRIQUE
RD CONGO – Le président Félix Tshisekedi reçu par Antonio Guterres à New York

Ce lundi 22 septembre, au siège des Nations unies à New York, le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a été reçu par le secrétaire général de l’organisation, Antonio Guterres.
Des échanges centrés sur la paix en RDC
La rencontre a porté principalement sur le processus de paix en République démocratique du Congo, ainsi que sur les différentes initiatives régionales et internationales mises en œuvre pour mettre un terme à la crise sécuritaire qui secoue l’est du pays depuis plusieurs années.

M. Guterres a salué les avancées diplomatiques déjà engagées sous l’impulsion de Kinshasa et de ses partenaires. Il a réaffirmé la disponibilité des Nations unies à accompagner la RDC dans ses efforts pour parvenir à une paix durable.
AFRIQUE
TCHAD – Vers un mandat présidentiel de 7 ans renouvelable sans limite

Au Tchad, la réforme constitutionnelle engagée par la majorité marque un tournant décisif. La principale proposition validée par la Commission consiste à modifier l’article 67 de la loi fondamentale, adoptée il y a seulement vingt mois pour encadrer la sortie de transition. Le mandat présidentiel passerait ainsi de cinq ans renouvelable une fois à sept ans renouvelable sans limitation.
Sans surprise, le texte a été approuvé à une écrasante majorité : 171 députés sur 188 ont voté pour. Seul l’opposant Beral Mbaïkoubou s’est prononcé contre. Les autres élus de l’opposition ont boycotté ou quitté l’hémicycle, notamment après qu’un député du Mouvement patriotique du salut (MPS) a proposé d’aller encore plus loin en instaurant une « présidence à vie », invoquant une « émanation divine » du pouvoir et le coût jugé trop élevé des élections.
Le rapport soumis aux parlementaires introduit également d’autres changements notables : suppression de l’incompatibilité entre une fonction politique et la présidence d’un parti (article 77). Cette mesure valide de fait la double casquette de Mahamat Idriss Déby, président de la République et du MPS depuis janvier dernier.
Par ailleurs, le projet ouvre la voie à un financement public des campagnes électorales, à la création éventuelle d’un poste de vice-Premier ministre, ainsi qu’à l’allongement du mandat parlementaire de cinq à six ans.
Le gouvernement s’est contenté de « prendre acte » de ces propositions. En parallèle, le Sénat a mis en place, lundi 15 septembre, sa propre commission spéciale. Les deux chambres du Parlement sont convoquées en Congrès à partir du 17 septembre et devraient adopter la révision constitutionnelle d’ici au 13 octobre.
AFRIQUE
TCHAD – Le Comité de Miski réaffirme son engagement malgré des contestations internes

Au Tchad, le Comité d’auto-défense de Miski tente de préserver l’accord de paix signé en avril dernier après sept années de tensions liées à l’exploitation des ressources minières du Tibesti. Mais quelques voix discordantes ont récemment émergé au sein du mouvement.
Certains membres se disent hostiles à la présence accrue de l’armée dans la région, redoutant des abus contre les populations locales. D’autres vont plus loin en réclamant une autonomie du Tibesti. Pour Ahmat Molikini, cadre influent du Comité, il s’agit surtout de « manœuvres alimentées par des acteurs politico-militaires extérieurs au pays ». Il affirme que ces mécontentements ont été contenus et que l’organisation reste pleinement attachée au respect de l’accord.
Le compromis d’avril avait notamment entraîné l’annulation des permis miniers dans la zone de Miski et ses environs. Seule la société GMIA Minerals demeure, bénéficiant d’un permis octroyé en 2014 par l’ancien régime.
De son côté, le Premier ministre Saleh Kebzabo, également médiateur de la République, minimise ces contestations. Il parle de « groupes minoritaires isolés » qui cherchent à « remettre en cause l’accord pour des intérêts personnels ».
Quant au déploiement militaire, les autorités assurent qu’il vise à renforcer l’autorité de l’État, sécuriser la région et accompagner la dernière étape de l’accord : recensement des combattants, intégration éventuelle dans l’armée et cantonnement. Les forces sont également chargées de chasser les groupes armés encore actifs ainsi que les orpailleurs illégaux.
Malgré ces tensions, la dynamique de paix se poursuit, et les autorités comme le Comité d’auto-défense se disent déterminés à tourner définitivement la page du conflit.
-
ART2 mois .
SÉNÉGAL – Khady Sarr, l’essence de la danse africaine
-
ARMÉE2 mois .
SÉNÉGAL – Gueye Para au défilé du 14 juillet
-
FOOTBALL3 mois .
ALGÉRIE – L ’effondrement d’une tribune endeuille la fête du Mouloudia d’Alger
-
IMMIGRATION3 mois .
SÉNÉGAL – Sécurité et migration : 23 milliards de FCFA pour renforcer les frontières sénégalaises
-
EUROPE3 mois .
UKRAINE – la Coalition des Volontaires resserre les rangs et renforce la pression sur Moscou
-
AMÉRIQUE3 mois .
ÉTATS-UNIS – Trump hausse le ton : ultimatum à Poutine et déluge d’armes pour l’Ukraine
-
AMÉRIQUE3 mois .
ETATS UNIS – Israël sommé par Trump de respecter la trêve avec l’Iran
-
CULTURE3 mois .
CÔTE D’IVOIRE – “Tout l’univers dans la tête” ou de tocard à héros de Kounda