AFRIQUE DU NORD
LIBYE – cinq femmes ministres dans le nouveau gouvernement

Avec la mise en place d’un nouveau gouvernement d’union nationale avec la présence de cinq ministres femmes, la Libye a fait grand pas vers le retour au calme et la paix définitive, après presque 10 ans d’une guerre effroyable sur son territoire. Même si cette représentation féminine dans le gouvernement est inférieure aux promesses et jugée nettement insuffisante sur le chemin d’une parité. Par Afrik.com
C’est une « étape majeure pour faire progresser les droits des femmes », a réagi ONU Femmes en Libye. Un « moment historique pour les femmes libyennes », a renchéri l’ambassadeur américain, Richard Norland. Issu d’un processus onusien, ce nouveau gouvernement aura pour tâche première de sortir le pays d’une décennie de chaos et de divisions, en le menant jusqu’à des élections nationales, au mois de décembre 2021. Mais avec cinq femmes parmi ses 26 ministres et six ministres d’État, il marque aussi une avancée relative sur la question de genre.
Une activiste originaire de Benghazi (Est), du nom de Najla al-Mangoush, a ainsi été nommée à la tête des Affaires étrangères. Cette avocate de formation s’était déjà fait connaître en 2011 en faisant partie du Conseil national de Transition (CNT), organe officiel de la révolution de 2011 ayant chassé du pouvoir le colonel Mouammar Kadhafi. Mabrouka Touki, une universitaire du Fezzan (sud) diplômée en physique nucléaire, se chargera du ministère de la Culture, tandis que la juriste Halima Ibrahim Abderrahmane, originaire de Gharyan (ouest), a hérité du portefeuille de la Justice.
Wafa Al-Kilani et Houria al-Tormal prendront, respectivement, la tête du ministère des Affaires sociales et celle des Affaires de la Femme. Si elles ont joué un rôle crucial durant la révolte de 2011, les femmes libyennes ont peu à peu été écartées du processus de transition, avec une présence faible dans les instances transitoires et le Parlement. L’ancien Gouvernement d’union nationale (GNA) de Fayez al-Sarraj, installé en 2016 dans l’Ouest de la Libye, comptait deux femmes sur une trentaine de portefeuilles. Celui de l’Est, non reconnu par la communauté internationale, une seule.
Sur les réseaux sociaux, la présence remarquée des femmes dans le gouvernement de l’homme d’affaires Abdelhamid Dbeibah est saluée comme « un grand pas », un « bond pour la société » et un « début prometteur », pour le retour de la paix dans le pays. Mais les réactions sont nettement plus contrastées chez des militantes, qui arguent que le nouvel exécutif devait faire plus.
C’est le cas de Ghalia Sassi, présidente de l’association « Ma’aha » (avec elle). « Nous sommes fières de voir des Libyennes nommées à des postes de souveraineté, mais aussi mécontentes que le Premier ministre ait failli à son engagement de réserver 30% des postes aux femmes », a-t-elle déclaré. Si Abdelhamid Dbeibah s’était engagé à respecter ce seuil durant sa campagne, elles ne sont finalement que 15% dans son exécutif.
Source : Afrik.com
AFRIQUE
Maroc : la contestation vire à l’affrontement dans plusieurs villes

Quatre jours après le début des mobilisations, la situation se crispe dans plusieurs villes du Maroc. Initialement pacifiques, les rassemblements organisés par le collectif Gen Z 212, né sur la plateforme Discord, connaissent désormais des débordements.
Des heurts et des arrestations
Dans la banlieue d’Agadir, des vidéos montrent des véhicules de police incendiés ou renversés. Des affrontements ont également éclaté dans le nord-est, à Oujda, et dans le centre du pays, à Beni Mellal.
Jusqu’ici marqués par le calme, les sit-in sont désormais systématiquement dispersés par les forces de l’ordre. Chaque soir, des dizaines d’arrestations sont recensées. Les organisations de défense des droits humains dénoncent des « arrestations violentes et arbitraires ».
Une réaction tardive du gouvernement
Face à l’ampleur de la contestation, la majorité gouvernementale a réagi pour la première fois le mardi 30 septembre au soir. Dans un communiqué, elle affirme « comprendre les revendications sociales » et se dit prête à « y répondre de manière positive et responsable ».
Une mobilisation persistante
Malgré la répression, la mobilisation reste forte. Ce mardi encore, des foules importantes se sont rassemblées dans les rues de Fès et de Tanger, signe que la contestation ne faiblit pas.
AFRIQUE
ÉGYPTE – Sécurité régionale : Caire plaide pour une armée arabe unifiée

Lors du sommet arabo-islamique de Doha, le 15 septembre 2025, l’Égypte a mis sur la table une proposition ambitieuse : créer une organisation militaire régionale calquée sur le modèle de l’OTAN. L’objectif affiché est clair : établir une défense commune pour faire face aux menaces extérieures et renforcer la sécurité collective dans le monde arabe.
Le projet, encore embryonnaire, suscite de nombreux débats. Plusieurs capitales se penchent sur sa faisabilité, mais des interrogations demeurent sur la souveraineté des États, le financement et les mécanismes de coordination. L’idée prévoit un commandement centralisé confié à un officier égyptien, avec un rôle secondaire éventuellement attribué à un autre pays, notamment l’Arabie saoudite. L’organisation se voudrait défensive, mobilisable dès qu’un État arabe subirait une attaque extérieure.
Pour l’instant, aucun calendrier de mise en œuvre n’a été fixé. Les discussions portent sur l’architecture institutionnelle, les moyens logistiques et financiers, ainsi que le degré d’intégration militaire acceptable pour chaque État membre. Certains analystes estiment que cette initiative vise également à renforcer le poids diplomatique du Caire dans les affaires régionales.
AFRIQUE
LIBYE – Saddam Haftar promu vice-commandant de l’Armée nationale libyenne

Le maréchal Khalifa Haftar, chef du commandement militaire général basé dans l’est de la Libye, a nommé son fils, le lieutenant-général Saddam Khalifa Haftar, actuel chef d’état-major des forces terrestres, comme son adjoint.
L’annonce a été faite par le Bureau des médias du Commandement général, qui a précisé que cette nomination s’inscrit dans la « Vision 2030 » du maréchal Haftar.
Ce plan stratégique vise à moderniser et à améliorer les performances globales des forces armées libyennes, dans le but de renforcer leur efficacité opérationnelle et leur capacité à protéger la souveraineté nationale. Selon le Bureau, cette nouvelle fonction sera suivie, dans les prochains jours, par l’attribution à Saddam Haftar de plusieurs missions importantes.
Un soutien affirmé des autorités de l’Est
Le président de la Chambre des représentants, Aguila Saleh, a adressé ses félicitations au nouveau vice-commandant de l’ANL. Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook officielle, il a qualifié cette décision de « sage », reflétant une « ferme confiance » dans la compétence et l’expérience militaires de Saddam Haftar. Aguila Saleh a estimé que cette nomination « renforce la position de l’institution militaire et soutient sa force ainsi que sa capacité à préserver l’unité, la sécurité et la stabilité de la Libye ».
Il a salué la loyauté, la discipline et le dévouement du lieutenant-général Saddam Khalifa Haftar, estimant qu’il incarne l’esprit de responsabilité nationale à un moment crucial pour le pays. Cette décision intervient alors que la Libye demeure divisée entre deux autorités rivales : le gouvernement d’unité nationale basé à Tripoli et reconnu par l’ONU, dirigé par Abdelhamid Dbeibah, et le gouvernement nommé par le Parlement à l’Est, conduit par Ossama Hamad.
Dans ce climat d’instabilité politique et sécuritaire, la Vision 2030 de Khalifa Haftar ambitionne de doter le pays d’une armée moderne, capable de relever les défis régionaux et internationaux tout en garantissant la stabilité intérieure.
Source : alwihdainfo.com
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