AFRIQUE DU NORD
LIBYE – Le parlement se penchera sur le vote de confiance pour le nouveau gouvernement le 8 mars

Le parlement libyen discutera de la tenue d’un vote de confiance sur le nouveau gouvernement unifié pour le pays divisé le 8 mars, a déclaré son président Aguila Saleh. Par ActuCameroun
La Libye, riche en pétrole, est plongée dans le chaos depuis que le dirigeant Mouammar Kadhafi a été évincé et tué lors d’un soulèvement populaire il y a dix ans. Son gouvernement d’accord national (GNA) reconnu par l’ONU est basé à Tripoli, tandis que la Chambre des représentants dirige une administration parallèle basée à l’est.
« Le Parlement se réunira pour discuter d’un vote de confiance sur le gouvernement le lundi 8 mars à 11 heures à Syrte si la Commission militaire mixte 5 + 5 garantit la sécurité de la réunion », a déclaré vendredi M. Saleh, faisant référence à une ville à mi-chemin entre l’est et l’ouest. La commission militaire est un forum réunissant cinq représentants de chaque côté. « Si cela s’avère impossible, la session se tiendra dans le siège temporaire du parlement à Tobrouk à la même date et heure », a-t-il dit, ajoutant que le comité militaire devrait informer le parlement à l’avance.
On ne sait pas si le vote lui-même aura lieu le 8 mars ou si la réunion se limitera à des pourparlers. Le Premier ministre désigné Abdul Hamid Dbeibah a été confronté à une date limite de vendredi pour former son gouvernement selon une feuille de route de l’ONU. Cependant, il a annoncé jeudi qu’il avait soumis à M. Saleh une «vision» pour une composition du cabinet qui aiderait à orienter la Libye vers les élections de décembre, et que les noms des ministres proposés seraient divulgués au parlement lors du vote de confiance. Le Parlement dispose de 21 jours pour voter sur la liste, selon la feuille de route.
Source : ActuCameroun / MDS
AFRIQUE
ÉGYPTE – Sécurité régionale : Caire plaide pour une armée arabe unifiée

Lors du sommet arabo-islamique de Doha, le 15 septembre 2025, l’Égypte a mis sur la table une proposition ambitieuse : créer une organisation militaire régionale calquée sur le modèle de l’OTAN. L’objectif affiché est clair : établir une défense commune pour faire face aux menaces extérieures et renforcer la sécurité collective dans le monde arabe.
Le projet, encore embryonnaire, suscite de nombreux débats. Plusieurs capitales se penchent sur sa faisabilité, mais des interrogations demeurent sur la souveraineté des États, le financement et les mécanismes de coordination. L’idée prévoit un commandement centralisé confié à un officier égyptien, avec un rôle secondaire éventuellement attribué à un autre pays, notamment l’Arabie saoudite. L’organisation se voudrait défensive, mobilisable dès qu’un État arabe subirait une attaque extérieure.
Pour l’instant, aucun calendrier de mise en œuvre n’a été fixé. Les discussions portent sur l’architecture institutionnelle, les moyens logistiques et financiers, ainsi que le degré d’intégration militaire acceptable pour chaque État membre. Certains analystes estiment que cette initiative vise également à renforcer le poids diplomatique du Caire dans les affaires régionales.
AFRIQUE
LIBYE – Saddam Haftar promu vice-commandant de l’Armée nationale libyenne

Le maréchal Khalifa Haftar, chef du commandement militaire général basé dans l’est de la Libye, a nommé son fils, le lieutenant-général Saddam Khalifa Haftar, actuel chef d’état-major des forces terrestres, comme son adjoint.
L’annonce a été faite par le Bureau des médias du Commandement général, qui a précisé que cette nomination s’inscrit dans la « Vision 2030 » du maréchal Haftar.
Ce plan stratégique vise à moderniser et à améliorer les performances globales des forces armées libyennes, dans le but de renforcer leur efficacité opérationnelle et leur capacité à protéger la souveraineté nationale. Selon le Bureau, cette nouvelle fonction sera suivie, dans les prochains jours, par l’attribution à Saddam Haftar de plusieurs missions importantes.
Un soutien affirmé des autorités de l’Est
Le président de la Chambre des représentants, Aguila Saleh, a adressé ses félicitations au nouveau vice-commandant de l’ANL. Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook officielle, il a qualifié cette décision de « sage », reflétant une « ferme confiance » dans la compétence et l’expérience militaires de Saddam Haftar. Aguila Saleh a estimé que cette nomination « renforce la position de l’institution militaire et soutient sa force ainsi que sa capacité à préserver l’unité, la sécurité et la stabilité de la Libye ».
Il a salué la loyauté, la discipline et le dévouement du lieutenant-général Saddam Khalifa Haftar, estimant qu’il incarne l’esprit de responsabilité nationale à un moment crucial pour le pays. Cette décision intervient alors que la Libye demeure divisée entre deux autorités rivales : le gouvernement d’unité nationale basé à Tripoli et reconnu par l’ONU, dirigé par Abdelhamid Dbeibah, et le gouvernement nommé par le Parlement à l’Est, conduit par Ossama Hamad.
Dans ce climat d’instabilité politique et sécuritaire, la Vision 2030 de Khalifa Haftar ambitionne de doter le pays d’une armée moderne, capable de relever les défis régionaux et internationaux tout en garantissant la stabilité intérieure.
Source : alwihdainfo.com
AFRIQUE
ALGÉRIE – Alger rejette la proposition française sur l’accès aux zones aéroportuaires

Les relations franco-algériennes connaissent une dégradation marquée, notamment depuis la reconnaissance par Paris du plan marocain d’autonomie pour le Sahara occidental. La situation s’est encore tendue avec l’arrestation en Algérie de deux Français, l’écrivain Boualem Sansal et le journaliste Christophe Gleizes, alimentant un climat de suspicion réciproque et entravant tout dialogue constructif.
Ces événements ont jeté une ombre sur les échanges diplomatiques, déjà fragilisés par des divergences politiques profondes. Bruno Retailleau, ministre français de l’Intérieur, incarne d’ailleurs cette ligne dure à l’égard d’Alger.
Ce dernier défend une politique restrictive visant les déplacements des officiels algériens en France et remet en question les accords de 1968, qui accordent aux Algériens des avantages uniques en matière de circulation et de séjour.
Ces conventions, héritées de l’après-indépendance, sont désormais au cœur d’un bras de fer diplomatique, notamment sur la question des valises diplomatiques et des privilèges accordés aux représentants algériens.
Les accords de 1968 : un enjeu central dans la discorde
Ces textes, symboles d’une relation historique, garantissent aux Algériens des droits distincts de ceux des autres ressortissants étrangers. Pourtant, la fermeté affichée par le ministère de l’Intérieur a ravivé les tensions, particulièrement autour de l’accès des agents algériens aux zones aéroportuaires françaises.
Le Quai d’Orsay a tenté d’apaiser la crise en proposant, le 7 août, un mécanisme dérogatoire : un accès conditionnel aux zones sensibles, sous réserve de formalités strictes. Problème, cette solution diplomatique a été perçue par Alger comme humiliante et incompatible avec les normes diplomatiques internationales.
L’Algérie dit non à la proposition française
L’Algérie a donc annoncé son rejet pur et simple de cette proposition. Les autorités algériennes insistent de leur côté, sur le rétablissement intégral des privilèges d’accès permanent, refusant toute mesure qu’elles estiment discriminatoires, ajoutant appliquer des mesures de réciprocité, en guise de contestation. Une situation qui confirme à nouveau que les relations entre les deux pays se trouvent dans une impasse.
-
ART2 mois .
SÉNÉGAL – Khady Sarr, l’essence de la danse africaine
-
ARMÉE2 mois .
SÉNÉGAL – Gueye Para au défilé du 14 juillet
-
FOOTBALL3 mois .
ALGÉRIE – L ’effondrement d’une tribune endeuille la fête du Mouloudia d’Alger
-
IMMIGRATION3 mois .
SÉNÉGAL – Sécurité et migration : 23 milliards de FCFA pour renforcer les frontières sénégalaises
-
EUROPE3 mois .
UKRAINE – la Coalition des Volontaires resserre les rangs et renforce la pression sur Moscou
-
AMÉRIQUE2 mois .
ÉTATS-UNIS – Trump hausse le ton : ultimatum à Poutine et déluge d’armes pour l’Ukraine
-
CULTURE3 mois .
CÔTE D’IVOIRE – “Tout l’univers dans la tête” ou de tocard à héros de Kounda
-
AMÉRIQUE3 mois .
ETATS UNIS – Israël sommé par Trump de respecter la trêve avec l’Iran