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SOCIÉTÉ

SENEGAL : Affaire Petrotim : Le message de démission d’Aliou Sall.

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Aliou Sall, frère du Chef de l’Etat Macky Sall, a décidé de quitter la CDC (Caisse des dépôts et consignation). Une démission qui intervient suite à l’affaire Petrotim.  En effet, selon une enquête de la BBC, Aliou Sall serait impliqué dans des contrats d’exploitation des réserves de gaz et de pétrole du pays, entachés de corruption.

Aliou Sall, dans sa lettre de démission (que nous vous proposons ci-après) se présente comme la victime d’une campagne qui travestit les faits et cherche à le présenter comme l’ennemi public numéro 1.

« On semble malheureusement l’oublier.

En effet, cette campagne présente l’autre (moi en l’occurrence), comme l’ennemi public numéro un, et elle se donne  les moyens de faire mouche parce qu’elle finit de prendre le visage de la vérité à force de travestir les faits les uns après les autres.

Elle joue également de manière indécente sur la corde sensible de populations qui se battent au quotidien pour vivre voire pour survivre ; et à ces populations, elle s’emploie à offrir comme provision, des raccourcis cyniques et dangereux du genre :

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Lii yeen ako moom, ay nitt akiimoo ko, def ko seen yeufi boop, niom ak seeni diabarr, seeni doom, seeni kharitt.

En somme, c’est une campagne visant à me « déshumaniser » (le mot n’est pas trop fort), parce que c’est de cela qu’il s’agit, une campagne qui présente l’autre (toujours moi) comme le méchant face aux bons, celui qui s’abreuve du sang et de la sueur du peuple sénégalais, le personnage sans foi ni loi qui nargue un peuple exsangue.

La caricature est sans pitié !

Qui ne serait pas indigné, choqué, offensé au plus haut point par une telle tyrannie langagière, un tel déferlement de bavures au propre comme au figuré.

C’est donc dire si je peux comprendre dans un certain sens, ceux qui, de bonne foi, ont pu à un moment ou un autre, prêter une oreille attentive et bienveillante aux propos tendancieux déversés à longueur de journée, ou même ceux qui ont choisi de hurler avec les loups parce que tout simplement mus par une haine viscérale.

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Ainsi va le monde ! Et lorsque la perfidie du champ politique se mêle à la duperie érigée en dogme, l’ombre prend de l’épaisseur et la lumière est réduite à sa plus simple expression.

Que Dieu nous préserve de la méchanceté gratuite, et surtout du mensonge structuré !

Face à une telle entreprise de déstabilisation savamment construite, il faut l’avouer, il y avait, à mes yeux, deux réponses à apporter : l’une par la  prise de parole publique,  l’autre par les actes.

Faut-il rappeler que j’avais dans un premier temps décidé de répondre point par point aux accusations iniques sur mon appartenance à telle ou telle société, sur des éléments de salaire, sur des versements de commissions indues, sur une rente pétrolière ahurissante étalée sur pas loin d’un demi-siècle. Pas moins.

Certains parmi mes compatriotes ont bien saisi la substance du message que j’ai voulu délivrer et y ont souscrit. D’autres ont continué leur entreprise de destruction en s’inscrivant bien entendu, toujours dans leur logique préconçue de politique de la terre brûlée.

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Toutes choses qui ont fini de pousser l’Etat du Sénégal à ouvrir une information judiciaire pour donner corps à sa volonté de rétablir la vérité d’une part, et celle de prendre les mesures idoines, d’autre part.

Bien évidemment, comme je l’ai dit, depuis le premier jour, toute cette malheureuse controverse n’est entretenue qu’autour d’un tissu d’amalgames et de contrevérités destinées à alimenter une autre campagne, plus insidieuse, celle-là, et qui va au-delà de ma modeste personne.

Croyez bien que je suis le premier à être en phase avec cette décision de l’Etat du Sénégal.

Ceci dit, il s’agit aujourd’hui d’apporter la seconde réponse. C’est la raison pour laquelle j’ai voulu moi aussi m’adresser aux sénégalais et à l’opinion internationale à travers la vaillante population de Guédiawaye qui m’a fait l’honneur de m’accorder sa confiance, mais aussi qui, au milieu de la tempête et des vagues successives de diffamations, de critiques et d’insultes de toutes sortes, n’a de cesse de me manifester son soutien, à l’instar de nombreux autres sénégalais d’ici et d’ailleurs, révulsés par l’ampleur de la cabale et de l’injustice.

Je remercie toutes ces personnes, souvent des anonymes, qui me témoignent tous les jours leur sympathie et leur affection.

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Je tiens donc à répondre cette fois-ci par les actes parce qu’il est aussi de mon devoir, pour le présent comme pour l’avenir, pour ne pas dire pour l’histoire tout court, il est de mon devoir de laver mon honneur sali, de protéger les miens qui sont aujourd’hui encore plus touchés que moi dans leur chair et dans leur esprit. C’est à la fois un problème de justice, de dignité mais aussi de responsabilité.

Monsieur Le Président de la République qui, au-delà du même sang que nous partageons, sait, mieux que quiconque, dans quel moule de vertu, de sagesse et d’humilité nous avons été éduqués ensemble et qui m’a témoigné sa confiance pour assumer une charge publique, comprend les actes que je pose en ce moment précis.

Permettez-moi ici de lui renouveler mes remerciements les plus sincères.

Pour dire enfin, que, fort de la conviction profonde que demain il fera jour, et que la lumière finira d’avoir raison des ténèbres, je prends ici devant vous la décision de donner ma démission de la tête de la Caisse de Dépôts et de Consignations à compter de ce jour.

Dans le même temps, je peux vous assurer, mes chers amis, que je prends date pour l’avenir, parce que je reste persuadé que cette épreuve rendra beaucoup de service à mon peuple dans le futur.

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Elle aura en effet le mérite, j’en suis sûr, de montrer à la face du monde les vrais visages de ceux qui salissent la noblesse de la politique sous des dehors de serviteurs du peuple.

Je vous remercie.

Aliou Sall

Maire de Guédiawaye. »

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ENVIRONNEMENT

RD CONGO – 77 morts, plus de 100 disparus après inondations et naufrages

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La République démocratique du Congo est frappée par une série de drames causés par des conditions météorologiques extrêmes, ayant déjà fait au moins 77 morts et plus de 100 disparus, a annoncé le gouvernement congolais dimanche soir, 15 juin 2025.

Dans la province de l’Équateur, au nord-ouest du pays, trois bateaux ont fait naufrage sur le lac Tumba mercredi dernier, alors que des vents violents et des pluies intenses s’abattaient sur la région. Le ministère de l’Intérieur a confirmé la récupération de 48 corps, tandis que 107 passagers restent portés disparus. Environ 50 survivants ont pu être secourus. Une délégation gouvernementale a été dépêchée sur place pour appuyer la coordination de la réponse humanitaire.

Parallèlement, à Kinshasa, la capitale, 29 personnes ont perdu la vie à la suite des fortes pluies du week-end, qui ont provoqué des inondations massives et des glissements de terrain. Plusieurs quartiers ont été isolés et de nombreuses habitations ont été submergées.

Des habitants témoignent de l’ampleur du désastre.

« Il était environ 3 heures du matin lorsque nous avons entendu un grand bruit. Lorsque nous sommes sortis, le mur des voisins s’était effondré. L’homme et sa femme sont morts », raconte Clovis Kalenga, un riverain de Kinshasa.

Source : africanews

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SOCIÉTÉ

GUINÉE – La délivrance des passeports biométriques enfin disponible en régions

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Ça y est”, a annoncé la Direction générale de la Police nationale (DGPN), officialisant le lancement du processus de délivrance des passeports biométriques à l’intérieur du pays.

Selon un communiqué publié par la DGPN, l’opération débutera effectivement ce lundi 16 juin 2025. Elle permettra aux citoyens vivant hors de Conakry d’obtenir leur passeport dans l’ensemble des Directions régionales de police, sans avoir à se déplacer vers la capitale.

Cette initiative marque une avancée majeure dans la modernisation des services administratifs et l’amélioration de l’accès aux pièces d’identité pour les citoyens vivant dans l’arrière-pays”, souligne la DGPN.

Si elle est pleinement mise en œuvre, cette mesure pourrait contribuer à réduire les coûts et les délais jusque-là imposés aux citoyens de l’intérieur pour l’obtention de leur document de voyage.

Source : guinee360

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ÉDUCATION

CAMEROUN – 7 millions d’enfants privés d’acte de naissance, un enjeu national

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Au Cameroun, environ 7 millions d’enfants, dont plus de 1,5 millions scolarisés, ne disposent pas d’acte de naissance. L’absence de ce document essentiel pour l’accès à l’éducation, à la santé et à d’autres services publics, touche particulièrement les zones rurales et les régions de l’Extrême-Nord, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le sujet a été évoqué lors de la tenue, du 02 au 04 juin 2025, des 3e Journées économiques internationales des communes (JEICOM) au Palais des Congrès de Yaoundé.

Une situation déplorable au moment où le Cameroun célèbre la 5e édition de la journée de l’enfance sous le thème « Budgétisation et planification sensible à l’enfant : un levier stratégique pour la promotion et la protection des droits de l’enfant ».

Face au problème constant d’établissement d’acte de naissance au Cameroun, le gouvernement à travers le Bureau National de l’Etat Civil (BUNEC), collabore avec des partenaires tels que l’Unicef ou encore la Banque mondiale dans le but de donner une réponse efficace au phénomène.

Dans cette dynamique, le Bunec fournit aux mairies des outils pour assurer un « enregistrement conforme et fiable de naissances ». Il les appuie également dans la modernisation du système d’état civil y compris la numérisation des registres. L’UNICEF a permis à certaines mairies de renforcer leurs capacités en ressources humaines et de développer des stratégies innovantes.

Plusieurs initiatives ont été lancées notamment le forum national sur l’enregistrement universel des naissances, organisé en avril 2024, qui a réuni les maires, responsables d’état civil et des partenaires pour discuter des solutions au problème.

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Autres opérations menées sur le terrain, l’enrôlement en décembre 2024, par le ministère de la Promotion et la Femme et de la Famille de 14 222 enfants sans acte de naissance à la suite d’un accord signé avec 07 communes. Aussi le Programme d’appui à la réforme de l’éducation au Cameroun (PAREC) entend régulariser la situation de plus d’un million d’enfants scolarisés sans acte de naissance.

L’absence d’acte de naissance au Cameroun constitue un obstacle majeur à l’accès à l’éducation et à d’autres services essentiels. Malgré les initiatives du gouvernement pour remédier au problème, des efforts restent encore à faire pour garantir l’enregistrement universel des naissances d’ici 2023, conformément aux objectifs du développement durable.

Source : journalducameroun.com

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