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POLITIQUE

SÉNÉGAL : Idrissa Seck destitue Dethié Fall et nomme une femme

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La sortie de Déthié Fall, vice-président du parti Rewmi à l’assemblée nationale le vendredi 27 novembre 2020 sur la politique du gouvernement sénégalais, n’a pas plu à Idrissa Seck, le secrétaire général du parti. Ce dernier, désormais un allié du Président Macky Sall, et qui a rejoint le gouvernement le 1er novembre 2020, a trouvé dérangeant les critiques. Effets immédiats ! 48h plus tard, il a décidé de remercier Déthié Fall, son bras droit au sein du parti. Il a été remplacé par Ndèye Maguette Diéye, une femme.

Voici les propos de Déthié Fall prononcés au sein de l’hémicycle, qui ont mis le feu au poudre, des propos qui ont été émis à l’occasion du vote du budget du ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural :  « Vous avez une partie de la solution entre vos mains, mais cela nécessite que la vision quitte Diamniadio pour rejoindre la Vallée du fleuve Sénégal, pour rejoindre les terres de l’Anambé, et les 150 000 hectares qui peuvent également être utilisés. » a-til déclaré, avant de poursuivre : « Si on traduisait cela en chiffre d’affaires, les économistes savent ce que je dis, on peut réserver les 30 à 40% comme masse salariale. Ce qui équivaut à 90 milliards. Même si on prend un jeune, on lui alloue trois millions de salaires annuels, l’équivalent de 250 000 F CFA, en salaire mensuel, on aurait sorti aujourd’hui trente mille jeunes du chômage. Donc, on est en train de sortir des devises, d’enrichir d’autres, alors qu’on a la possibilité d’utiliser à l’intérieur pour régler la question du chômage, également la question de la souveraineté alimentaire. Et cette facture est beaucoup plus élevée que le budget alloué à la jeunesse, à l’élevage, au développement industriel. » Cette position radicale et critique sur la politique du gouvernement du président de la République Macky Sall a valu à Déthié Fall une exclusion du parti Rewmi deux jours plus tard avant sa mutation vers un autre poste voire une destitution de son statut de vice-président du parti.

C’est ainsi à travers un communiqué paru ce dimanche 27 décembre 2020 que Déthié Fall a été destitué de son poste de vice-président. Il est désormais nommé Secrétaire national chargé du développement industriel, un poste que l’intéressé a préféré décliné. Ce nouveau poste, l’ancien vice-président le considère comme une sanction suite aux propos.

Par ailleurs, dans une lettre ouverte adressée à la nation sénégalaise ce même dimanche 27 décembre suite à son limogeage, Déthié Fall a réitéré son engagement à servir le peuple sénégalais.  « Après ma destitution du poste de vice-président de Rewmi suite à ma dernière sortie à l’assemblée nationale, lors du passage du ministre de l’Agriculture, j’ai pris connaissance ce jour de ma nomination de secrétaire national chargé du développement industriel”, a-t-il déclaré, avant de décliner cette nouvelle nomination.

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AFRIQUE

MALI – Les généraux Dembélé et Sagara inculpés, une affaire qui secoue la junte

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Ces deux généraux ont été présentés mercredi et jeudi devant le juge d’instruction du tribunal militaire de Bamako, capitale du Mali. Pour la première fois depuis leur arrestation, il y a un peu plus de trois mois, des avocats ont pu les voir physiquement.

Le général Abass Dembélé est apparu « amaigri, mais avec un bon moral », témoigne un avocat. Quant à Néma Sagara, également général, « elle est éreintée, on lit sur son visage le poids de la privation de la liberté », confie la même source.

Ils ne reconnaissent pas les faits

Devant le juge d’instruction, un colonel-magistrat, les deux hauts gradés ont été entendus pendant plusieurs heures, avant notification de leur inculpation pour « tentative de déstabilisation » et « atteinte à la sûreté de l’État ». Ils ne reconnaissent pas les faits.

En octobre dernier, ils ont été radiés de l’armée par décret présidentiel. Plusieurs dizaines d’autres militaires maliens ainsi qu’un diplomate français en poste à Bamako ont été également arrêtés dans le cadre de la même affaire.

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AFRIQUE

TANZANIE – La présidente Samia Suluhu crée une commission d’enquête après les violences post-électorales

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En Tanzanie, la présidente Samia Suluhu Hassan a annoncé ce vendredi 14 novembre 2025 la création d’une commission d’enquête indépendante chargée de faire toute la lumière sur les décès enregistrés lors des violentes manifestations qui ont éclaté en marge des élections législatives et présidentielle du 29 octobre.

Devant le Parlement, la cheffe de l’État s’est dite « profondément attristée » par les pertes en vies humaines survenues lors de cette journée électorale marquée par une contestation sans précédent. « Ceux qui ont perdu la vie lors des violences du 29 octobre méritent que la vérité soit établie », a-t-elle déclaré, promettant que la commission aura pour mandat d’identifier les causes, les responsabilités et les circonstances de ces événements.

La présidente a également appelé à la clémence envers les jeunes arrêtés et poursuivis pour trahison dans le cadre des manifestations. « En tant que mère de cette Nation, j’ordonne aux forces de l’ordre d’évaluer la gravité des faits reprochés. Ceux qui ont simplement suivi la foule doivent pouvoir effacer leurs erreurs », a-t-elle insisté.

Samia Suluhu Hassan a officiellement remporté l’élection présidentielle avec un score de près de 98 %, un résultat largement contesté par l’opposition et par plusieurs organisations nationales et internationales. Ces accusations de fraude, combinées à une répression musclée, ont conduit à plusieurs jours de tensions. Selon l’opposition et des ONG, des centaines de personnes auraient été tuées par les forces de sécurité. Aucun bilan officiel n’a pour l’instant été communiqué par le gouvernement.

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a réclamé, le 11 novembre, l’ouverture d’enquêtes « crédibles » après des informations faisant état de corps emportés vers des lieux non divulgués. Quelques jours plus tôt, les observateurs de l’Union africaine avaient estimé que l’intégrité du scrutin avait été « compromise » en raison de bourrages d’urnes signalés dans plusieurs bureaux de vote.

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AFRIQUE

GUINÉE – La liste définitive des candidats à la présidentielle dévoilée

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Le suspense est enfin levé en Guinée. Ce mercredi 12 novembre 2025, le juge Fodé Bangoura, président de la Cour suprême, a officiellement rendu publique la liste définitive des candidats autorisés à participer à l’élection présidentielle prévue en décembre prochain. Selon le magistrat, la liste a été établie en respectant l’ordre de dépôt des candidatures, après un examen rigoureux de tous les dossiers reçus par l’institution judiciaire, afin de garantir la régularité du processus électoral.

Parmi les candidats retenus figurent Abdoulaye Yéro Baldé, Makalé Camara, Ibrahima Abe Sylla, Faya Lansana Millimono, Abdoulaye Kourouma, Mohamed Nabé, Elhadj Bouna Keïta, Mamadi Doumbouya et Mohamed Chérif Tounkara. Cette sélection clôt la phase de vérification des candidatures, qui avait été marquée par plusieurs tensions et contestations. Plusieurs personnalités politiques influentes, telles que Lansana Kouyaté, Toumba Diakité ou Ousmane Kaba, ont vu leurs dossiers jugés irrecevables par la Cour suprême, provoquant la colère de leurs partisans et alimentant les débats sur l’équité du processus.

L’annonce du juge Bangoura met fin à la phase juridique de l’élection et ouvre officiellement la voie à la campagne présidentielle. Selon le calendrier établi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), celle-ci devrait s’étendre sur plusieurs semaines avant le scrutin fixé au 28 décembre 2025. La campagne sera cruciale pour les candidats retenus, qui devront convaincre les électeurs dans un contexte où l’attention nationale et internationale est particulièrement élevée.

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