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JUSTICE

SÉNÉGAL – L’assemblée refuse de criminaliser l’homosexualité

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Cette décision ne va pas plaire au collectif pour la préservation des valeurs dénommé « and sam jiko yi » ainsi qu’au député Mamadou Lamine Diallo qui a porté le combat à l’hémicycle. L’assemblée nationale a rejeté le mercredi 5 janvier 2022 la proposition de loi visant à criminaliser l’homosexualité. Le bureau de l’assemblée a jugé « irrecevable » le texte proposé au mois de décembre 2021.

L’assemblée nationale a débouté le collectif « and sam jiko yi » a propos de la loi portant criminalisation de l’homosexualité. Réuni le mercredi 5 janvier 2022, le bureau de l’assemblée a considéré que les motifs exposés dans cette loi sont « irrecevables » puisqu’il existe déjà une loi qui punit les actes contre nature. Le code pénal prévoit actuellement jusqu’à cinq ans de prison pour les actes qualifiés de « contre nature avec un individu de son sexe ». Le collectif dirigé par Ababacar Mboup réclamait une peine de 10 ans pour les coupables de « lesbianisme, homosexualité, bisexualité, transsexualité, intersexualité, zoophilie, nécrophilie et autres pratiques assimilées ».

Le collectif Free Sénégal qui milite pour le respect des droits des citoyens est totalement contre une telle loi. Il estime que cela porte atteinte à la liberté des individus dans leur orientation sexuelle. Le groupe parlementaire du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar de la majorité présidentielle trouve le débat inopportun et purement politique. Pour le vice-président de l’Assemblée nationale, Abdoul Mbow, c’est un faux débat qui distrait les sénégalais déjà occupés par les élections locales du 22 janvier 2022. 

Cheikh Omar Diagne, membre actif du collectif « and sam joko yi » s’est dit déçu par la décision prise par le bureau de l’hémicycle de rejeter la proposition de loi. Pour lui, sur Walf Tv le mercredi 5 janvier 2022, il appartient au peuple de continuer le combat et d’imposer sa volonté. Le combat est donc loin d’être fini car, selon Cheikh Omar Diagne, tout homosexuel ou lesbienne sera sévèrement sanctionné par le peuple qui n’aura plus besoin de s’en remettre à la Police ou à la Gendarmerie.

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JUSTICE

SÉNÉGAL – Aliou Sall placé en garde à vue dans une enquête pour blanchiment de capitaux

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Nouvelle arrestation dans l’entourage de l’ancien président Macky Sall (2012-2024).
Son frère cadet, Aliou Sall, ainsi que son épouse, ont été placés en garde à vue le jeudi 9 octobre au soir, dans le cadre d’une enquête ouverte par le pool judiciaire et financier sur de possibles faits de blanchiment de capitaux.

L’affaire trouve son origine dans un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), qui a signalé des mouvements d’argent jugés suspects.
Ces flux financiers, liés à des opérations foncières, ont conduit le parquet financier à ouvrir une information judiciaire pour déterminer leur provenance et leur nature.

Selon les précisions de son avocat, contacté par RFI, les enquêteurs s’intéressent notamment à un virement de 240 millions de francs CFA enregistré sur le compte d’une société immobilière appartenant à Aliou Sall, ancien maire de Guédiawaye. Ce dernier a été interrogé sur l’origine de ces fonds, jugés « non justifiés » par la Centif.

Une série de convocations autour de l’ancien chef de l’État

L’interpellation d’Aliou Sall intervient dans un contexte de multiplication des poursuites visant l’entourage de l’ancien président.
La Centif a récemment transmis une quarantaine de dossiers au parquet financier, entraînant une vague de convocations et d’auditions.

Parmi les personnes citées figure Amadou Sall, fils de l’ancien chef d’État, soupçonné d’être impliqué dans des flux financiers irréguliers au sein de sociétés proches du cercle familial.
Autre nom évoqué : Madiambal Diagne, patron de presse et conseiller de Macky Sall, actuellement visé par un mandat d’arrêt international. La justice sénégalaise souhaite l’entendre dans une affaire de rétrocommission estimée à plus de 32 millions d’euros.

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JUSTICE

CÔTE D’IVOIRE – La PJ de San Pedro met la main sur un présumé meurtrier aux pratiques macabres

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La Direction générale du service régional de la Police judiciaire de San Pedro a interpellé un homme présumé meurtrier qui a été découvert en possession de crânes humains.

Lors de son audition, le mis en cause a révélé qu’il décapitait ses victimes avant de consommer une partie de leurs chairs.

Le téléphone de la victime mène à l’arrestation
Parmi ses victimes, l’une aurait été rencontrée le 23 juin sur un chantier. « Une dispute s’est engagée et il aurait pris le dessus sur cette dernière. Et après l’avoir terrassée, il lui aurait tranché la tête », a rapporté le commissaire principal Memel Fote Claude, chef de service régional de la police judiciaire de San Pedro.

Selon ce dernier, c’est le téléphone portable de la victime qui a trahi le suspect, car il avait reçu le dernier appel du numéro du défunt.

Les policiers, après avoir effectué une perquisition au domicile du prévenu, y ont découvert deux crânes humains ainsi que des armes blanches. L’individu sera mis à la disposition du parquet pour répondre des faits qui lui sont reprochés.

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JUSTICE

BURKINA FASO – Adama Bayala et Alain Traoré recouvrent la liberté après des mois de détention

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Après plusieurs mois d’incarcération ou de réquisition forcée, une dizaine de personnes ont recouvré la liberté mardi 16 septembre 2025. Parmi elles figurent deux journalistes bien connus du paysage médiatique burkinabè : Adama Bayala et Alain Traoré, dit « Alain Alain ».

L’information, d’abord relayée sur les réseaux sociaux, a été confirmée ce mercredi par RFI auprès de proches et de collaborateurs des deux hommes.

Adama Bayala, journaliste et chroniqueur de la chaîne privée BF1, est notamment reconnu pour sa participation à l’émission Presse Échos. Il avait été enlevé le 28 juin 2024 dans le quartier des 1 200 Logements, après avoir reçu de multiples menaces liées à ses prises de position critiques sur la situation politique et sécuritaire du pays.

Quant à Alain Traoré, animateur vedette de l’émission « Le défouloir » sur Radio Oméga, il avait été arrêté le 13 juillet 2024 par des agents de l’Agence nationale de renseignement. Son programme, qui donnait encore un espace de libre parole aux auditeurs et chroniqueurs, avait attiré l’hostilité des autorités.

Radio Oméga avait d’ailleurs été suspendue le 2 août dernier pour trois mois, à la suite de propos jugés « malveillants et discourtois » envers la junte militaire au pouvoir depuis bientôt trois ans.

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