CULTURE A LA UNE
SENEGAL : Mao Sidibé et Admow sont « Nice So Nice ».

Le clip « Nice So Nice » de Mao Sidibé feat Admow est enfin disponible.
Un clip trés coloré, ryhtmique mais également avec des sonorités vibrantes.
Une ôde d’amour où les deux artistes font l’éloge d’une jeune fille.
Depuis sa diffusion sur youtube le 22 août 2017, le clip a enregistré plus de 33.000 vues.
Le clip
CULTURE A LA UNE
CÔTE D’IVOIRE – “Superwoman Paris 2025”, quand des femmes de valeur réécrivent l’histoire

Les 13 et 14 septembre prochains, aura lieu à Paris la troisième édition de Superwoman. Né en Côte d’Ivoire en 2013 sous l’impulsion d’Amie Kouamé, fondatrice du média Ayana, cet événement célèbre les femmes africaines, y compris celles de la diaspora. La plupart d’entre elles bâtissent, transforment, inspirent et s’affirment loin des projecteurs.
Silence ! Elles travaillent
Depuis plus d’une dizaine d’années, Superwoman réunit des femmes pleines de rêves et d’idées, qui contribuent, à leur niveau, au développement de leur pays d’origine, souvent dans le silence. Au fil des années, l’événement a grandi pour devenir un espace panafricain incontournable, présent à Abidjan, Dakar, Douala, Kinshasa ou encore Paris. Ces femmes audacieuses n’hésitent pas à plonger dans la mare aux requins qu’est l’entrepreneuriat. Elles veulent, elles aussi, avoir leur mot à dire. C’est pourquoi elles figurent parmi celles qui entreprennent, innovent et créent des initiatives à fort impact. Curieusement, beaucoup préfèrent rester loin des caméras : le devant de la scène ne les intéresse pas.
Impacter, sans bruit
Cette année, le thème choisi est : “L’influence dans l’ombre”. L’événement entend mettre en lumière celles qui travaillent loin des réseaux sociaux et de la blogosphère. Pourtant, leurs actions ne sont pas moindres que celles qui occupent le devant de la scène. “On parle souvent des femmes qu’on voit. Trop rarement de celles qu’on écoute. Cette édition est dédiée à celles qui agissent, transforment, élèvent – sans bruit”, rappelle Amie Kouamé, fondatrice du magazine Ayana.
Superwoman : un cercle de confiance
Pendant deux jours, du 13 au 14 septembre 2025, les Galeries Lafayette Haussmann seront le cœur de ce grand rassemblement. Le premier jour proposera une demi-journée de talks, des ateliers et des rencontres. Ce sera l’occasion d’aborder des thématiques clés : la visibilité choisie, l’équilibre entre posture et alignement, le leadership féminin à l’ère des réseaux, ou encore la transmission des modèles africains sans pression. La seconde journée, le 14 septembre, sera marquée par “The Meet”, un after inédit organisé dans le cocon chaleureux du Maasaï. Pensé comme une extension vivante de la veille, ce moment offrira des repas partagés, des échanges libres et des conversations sans filtre. Un espace de sororité, loin du formalisme des conférences.
2025, l’année des superpouvoirs
En 2025, Superwoman franchit un cap : l’événement sera pour la première fois accessible en ligne, permettant à la diaspora et aux participants du continent de se connecter depuis partout dans le monde. L’affluence s’annonce importante : depuis sa création, Superwoman a déjà réuni plus de 500 participantes par édition, mise en place des programmes de mentorat et de coaching, et touché près de 2 millions de personnes en 2022 grâce au digital. Par ailleurs, l’événement soutient l’ONG AdoraDE, engagée dans la lutte contre le cancer du pancréas.
Ayana, pionnière du digital féminin africain
Superwoman Paris s’adresse à toutes celles qui cherchent un espace où l’on peut dire « je doute » sans perdre sa valeur : entrepreneures, leaders discrètes, jeunes femmes en quête de modèles ou simples curieuses. À l’origine de ce mouvement, Ayana, premier webzine féminin d’Afrique francophone, maintes fois primé (Meilleur Webzine de Côte d’Ivoire en 2021, Prix All Africa Leadership Féminin en 2019, Prix 35<35 en 2016). Depuis plus de dix ans, la plateforme valorise les parcours de femmes africaines inspirantes, et œuvre à former une génération tournée vers l’épanouissement et le succès.
Un rendez-vous à ne pas manquer
Plusieurs personnalités prendront part à cette édition, parmi lesquelles il y aura Dr Mafini Dosso, chercheuse associée à l’université de Johannesburg, économiste de l’innovation et présidente de l’OIITID, Ghislaine Samaké, directrice générale d’Ecobank en Guinée-Bissau, Diba Diallo, manager du rappeur ivoirien Didi B et experte en management dans les industries culturelles et créatives et, Ghislaine Mabiki Konaté, fondatrice et directrice de Conciergerie Privée, également business manager de l’artiste Youssoupha.
CULTURE A LA UNE
RD CONGO – “Tonga Mboka 2025” : Quand la diaspora congolaise se retrouve à Paris

Organisée par Congo Na Paris, la 7e édition du Salon socio-économique et culturel “Tonga Mboka” se tiendra les 27 et 28 septembre 2025 à l’Espace Charenton, dans le 12e arrondissement de Paris. Porté par l’ambition de bâtir “le Congo de demain”, cet événement s’impose comme un rendez-vous incontournable de la diaspora congolaise.
Une édition sous le signe de la transmission
En quelques années, “Tonga Mboka” est devenu un pilier de la scène diasporique congolaise. Plus qu’un simple lieu de rencontres, c’est un véritable mouvement collectif, un laboratoire d’idées pour imaginer et construire l’avenir des deux Congo – Kinshasa et Brazzaville. En lingala, “Tonga Mboka” signifie “construire le pays” : tout un programme. Durant deux jours, plus de 50 stands et 7 tables rondes réuniront une constellation d’acteurs : entrepreneurs, artistes, décideurs politiques, investisseurs, universitaires et étudiants. Le public pourra assister à des conférences inspirantes, participer à des ateliers pratiques, découvrir des expositions d’art, vibrer lors de concerts live, ou encore s’immerger dans des démonstrations culinaires et défilés de mode. Parmi les espaces thématiques phares, l’initiative “Finance ton projet” proposera des solutions concrètes de financement aux membres de la diaspora désireux d’entreprendre.
Une vitrine pour les talents congolais
La culture occupe une place centrale à Tonga Mboka. De la musique au cinéma, de la littérature aux arts visuels, la scène congolaise y déploie toute sa richesse et sa diversité. Des figures emblématiques comme des jeunes créateurs viendront non seulement célébrer cet héritage, mais aussi interroger les voies d’un renouveau culturel. À travers l’affiche de cette 7e édition transparaît une volonté forte : connecter le Congo au monde. À l’heure du numérique, cette ambition s’incarne aussi dans des plateformes interactives, permettant de suivre les débats en direct, poser des questions aux intervenants et prolonger les échanges sur les réseaux sociaux via Instagram, Facebook et TikTok, avec du contenu exclusif et des interviews inédites.
Un gala caritatif de solidarité
Autre temps fort du salon : une soirée caritative organisée en partenariat avec la Fondation Cédric Bakambu. Les fonds récoltés seront destinés à soutenir un projet éducatif et humanitaire dans l’Est du Congo. Cette soirée de solidarité sera aussi l’occasion de remettre les Prix de l’Espoir, qui récompensent des parcours inspirants, symboles de résilience et de réussite. Cette vision, portée par Charlotte Kalala, fondatrice de Congo Na Paris et initiatrice de Tonga Mboka, vise à rassembler les forces vives de la diaspora autour du développement du Congo, en misant sur l’unité, l’excellence et la créativité. Pour elle, le salon est “un espace où les rêves prennent forme et où les projets trouvent leur chemin vers la réalité”.

A LA UNE
SÉNÉGAL – “Éternelle”, somptueux chant d’amour inclusif de Jahman X-Press

Jahman opère un virage acoustique avec “Éternelle”, une musique qui mêle agréablement amour et inclusion, tout en harmonie. Le clip, disponible sur YouTube, fait déjà un carton. Pleine de poésie, cette chanson parle à toutes les sensibilités.
Éternelle, plus que des notes d’amour
L’amour est un sujet intemporel, inoxydable. Ce filon musical, surexploité par les artistes, peut parfois lasser les uns et les autres, et puis, bien souvent, on a le sentiment d’entendre des redites continuelles, comme une longue litanie. Chanter l’amour peut paraître facile au premier abord, cependant c’est une entreprise bien risquée. Jahman s’y est essayé. Et, après l’avoir écouté, on peut affirmer sans risque de se tromper qu’il a réussi. En effet, “Éternelle” réinvente la déclaration sentimentale. Il dit autrement ce que nous avons pris l’habitude d’entendre de sorte que ça nous paraît banal. Ici, il n’est pas seulement question d’un hommage à l’amour romantique, mais d’une ode, une ode à un sentiment intemporel et universel, qui unie fermement toutes les âmes – les unes aux autres. Il faut écouter cette chanson, pas seulement par son originalité. Il y a tout un programme; car dans ces notes, il y a une démarche artistique et sociale audacieuse. Pourquoi ? Ou plus précisément comment ? allez-vous me rétorquer. Jahman, dans cette chanson, intègre la langue des signes dans son clip. En le faisant, il rend, d’une part, un vibrant hommage à la communauté des sourds et muets, mais, par ce geste inclusif, il témoigne de sa volonté de faire de sa musique, de cette musique, un langage universel, un pont entre les cœurs, bien au-delà des barrières physiques ou culturelles. “L’amour, essence même de mon message, n’a pas besoin de mots pour exister”, affirme-t-il. On ne saurait mieux le dire.
Une vision artistique au service de l’humanité
Dans ce nouvel opus “Éternelle” – c’est au féminin –, Jahman parle d’amour. Cependant, il ne tombe jamais dans les clichés. Aussi, depuis le début de sa carrière, il s’est imposé comme un artiste original, une figure engagée, un défenseur de la liberté d’expression et des valeurs humaines. Avec “Éternelle”, déjà disponible sur les plateformes de téléchargement, l’artiste vient de franchir un cap, en ajoutant les minorités dans son combat. Dans ce texte, principalement en wolof, l’artiste emprunte les sentiers de l’inclusivité, et par ricochet de l’intégration sociale et de la richesse des différences. Dans ce clip, l’amour se conjugue en gestes, en regards et en émotions. Un beau triptyque. Pas vraiment besoin de phrasé pour comprendre, à la base, le message ; car, les signes se suffisent à eux-mêmes. Ce choix artistique démontre la capacité de Jahman à faire de son rap un outil d’éducation, de sensibilisation et de transformation sociale.
Jahman, figure incontestable du hip-hop sénégalais
À un moment donné de sa carrière musicale, tout artiste ressent un besoin d’explorer de nouvelles possibilités, de nouvelles choses, de nouvelles sonorités. Pour certains, il s’agit de revenir aux sources, aux racines de ses inspirations de départs. Par contre, pour d’autres, c’est un besoin inexpliqué de célébrer l’amour, gage d’une société harmonieuse et épanouie. Jahman choisit de s’inscrire dans le second volet : chanter l’amour pour tout le monde dans un langage imprégné d’une certaine universalité : la langue des signes. Ce chant en wolof traduit la volonté de l’artiste de ne pas se départir de ses racines, d’ancrer sa musique dans les réalités locales et de la rendre accessible à toutes les couches sociales. Jahman, c’est une voix, qui, comme une racine solide, s’enfonce dans les entrailles de cette terre nourricière qui est la terre africaine. C’est de cette sève-là que se nourrit ses chansons. Avec son flow unique et son timbre de voix si caractéristique, il allie dans “Éternelle” un message fort qui parle à toutes les couches sociales. C’est presque une nouveauté dans la musique sénégalaise. En faisant cela, il peut conquérir un public diversifié, aussi bien au Sénégal que dans la diaspora. “Éternelle” s’inscrit dans cette trajectoire, mais avec une touche particulièrement universelle, destinée à toucher toutes les sensibilités.
Éternelle, une chanson pour la postérité
Dans un univers musical souvent marqué par des thèmes répétitifs et des messages parfois superficiels, Jahman détonne avec ce nouveau single “Éternelle”. Cette chanson est partie pour s’inscrire durablement dans les consciences. “Éternelle”, plus qu’une simple chanson, est une leçon d’humanité, un appel vibrant à l’unité et à l’amour inconditionnel. Jahman, sans jamais se départir des thèmes qui lui sont chers, nous rappelle que l’art peut être un outil puissant pour construire des ponts et abattre les murs. Éternelle est une musique qui nous invite à dépasser les apparences et à embrasser ce qui nous relie tous : le cœur.
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