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SÉNÉGAL – Souleyanta Ndiaye directeur de publication “YES AFRICA MAGAZINE” : un intellectuel multidimensionnel

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Professeur de langue russe de par sa formation initiale et docteur en pédagogie diplômé du prestigieux institut Pouchkine de Moscou, celui qui se définit comme un enfant de Yaraax, village de pêcheurs niché à l’entrée de Dakar, la capitale sénégalais, a passé une quinzaine d’année au service de la diplomatie sénégalaise avant de revenir au sénégal pour relever d’autres GRANDS défis

Tour à tour professeur de philologie russe, journaliste correspondant à Moscou, chercheur à la Columbia university de New York, conseiller en communication dans des cabinets ministériels à Dakar et diplomate à l’Unesco à Paris, il termine sa carrières officiel comme ministre conseiller, chef du bureau économique du Sénégal en Fédération de Russie, autant de poste, autant de compétence amassée au fur des années qui fait lui une personnalité incontournable du paysage sénégalais mais également du continent africain

L’enfant de Yaraax, a repris depuis son retour sa fonction de président du Forum de la Renaissance africaine FORA. Un forum qui a pour ambition de magnifier le travail d’africains remarquables pour le continent africain avec comme seul objectif : son rayonnement sur le plan régional mais aussi international.

Souleyanta Nidiaye veut désormais révolutionner le monde de la communication : YES AFRICA GROUP est ainsi son tout nouveau projet : un groupe qui va axer ses activités dans le domaine de la communication en faveur du continent.

YES AFRICA MAGAZINE YAMA comme la plus belle Yaya dans nos contes historiques, devient ainsi la première réalisation de ce groupe de communication. C’est un journal mensuel indépendant, panafricain qui va apporter sa pierre à l’édifice : montrer l’Afrique dans sa plus riche et plus belle dimension, l’Afrique avec des Hommes pétris d’idées et d’ambition pour une continent plus prospère hissé à la plus haute place des Nations.

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Souleyanta Nidaye nous explique ses projets, de sa vision pour le continent africain, sa détermination et nous explique pourquoi l’Afrique doit parler d’une seule et même voix. Bienvenue dans son panafricanisme nouvelle dimension :

L’intégralité de l’interview de Souleyanta Ndiaye

Ze-Africanews : Qui est Souleyanta Ndiaye ?
Souleyanta Ndiaye : Souleyanta NDiaye, c’est un enfant du pays, c’est un enfants du Sénégal qui a tenté de vivre un instinct de l’instant et qui a essayé de donner le meilleur de lui-même dans tous les domaines où il a eu à travailler. Souleyanta Ndiaye est un sorte d’exilé qui est de retour au pays.

Ze-Africanews : Comment organisez-vous ce retour ? Et “YES AFRIKA”…est votre nouveau projet, de quoi s’agit-il ? Et quelle est la finalité de ce projet ambitieux ?
Souleyanta Ndiaye : Ce n’est pas un retour que nous voulons bruyant mais c’est un retour que nous voulons utile. Nous sommes revenus justement avec l’idée de continuer ce que nous avons l’habitude de faire. Et cette fois-ci nous avons pensé que pour continuer le combat panafricain c’était nécessaire de créer un groupe de communication YES AFRICA GROUP composé de trois éléments: un journal, un mensuel panafricain indépendant, une télévision YES AFRICA TV, une radio YES AFRICA radio. Ce projet s’insère dans un cadre bien précis, nous voulons lancer un appel à la nouvelle génération, à tous les africains pour qu’ils comprennent que les africains doivent se prendre en charge y compris dans le domaine de l’information. Quelqu’un disait qui tient l’information tient le monde, et les Africains sont aujourd’hui victimes d’une guerre de l’information qui se passe entre les puissances étrangères, l’Afrique a son mot à dire surtout sur les questions qui concernent. Voilà ce qui nous a poussé à créer YES AFRICA GROUP qui entre dans le cadre de notre volonté de nous réinsérer dans nos réalités locales et africaines plus globalement.

Ze-Africanews : Parlez-nous du “FORA”, le Forum de la Renaissance Africaine ?
Souleyanta Ndiaye : Et nous avons repris les activités du FORA. Le FORA, c’est le Forum de la Renaissance Africaine. Une organisation que nous avons créée à Paris en novembre 2010 et qui regroupait des sommités de la diaspora africaine essentiellement en France. Donc nous reprenons les activités du Forum de la Renaissance Africaine pour renforcer cet objectif que nous voulons atteindre de rassemblement non seulement de l’intelligentsia africaine mais de toutes les compétences qui peuvent converger les unes vers les autres pour le développement de l’Afrique. Mon retour me donne l’occasion de renouer avec non seulement mon passé mais aussi avec les nouvelles réalités que nous vivons en Afrique qui ne sont pas éloignées de ce qui se passe ailleurs avec la révolution numérique avec la mondialisation. Nous essayerons dans le cadre du Forum de la Renaissance Africaine de tenir compte des convergences possibles toujours dans le même objectif de développement du continent.

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Ze-Africanews : Pour vous c’est quoi l’afrique ?
Souleyanta Ndiaye : Pour moi l’afrique c’est le continent de l’avenir c’est aussi le continent d’aujourd’hui. Pour moi, l’Afrique est le continent de tous les espoirs. Pour moi, l’Afrique est la mère de l’humanité. Ne l’oublions pas Cheikh Anta Diop a démontré que l’Afrique était bien le berceau de l’humanité. Les origines humaines sont nées en Afrique. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que nous devons tenir compte de notre passé mais avec un sentiment de fierté. Pour moi l’afrique c’est ce continent qui est au centre de gravité de disons toutes les contingences. L’Afrique c’est le continent qui attire. L’Afrique c’est le continent de tous les possibles. Mais il faudrait que ce “tous les possibles là”, aillent dans le sens du positif, aillent dans le sens de la construction de la paix, aillent dans le sens de la construction de la solidarité continentale. Pour moi, l’Afrique c’est comme une main tendue au reste du monde pour un rendez-vous du “donner et recevoir” pour reprendre un peu la thèse du feu président Léopold Sédar Senghor. L’Afrique c’est le continent-mère et en tant que tel l’Afrique doit donner le bon exemple. Pour moi, l’Afrique doit bannir les guerres qu’elle soit ethnique, religieuse, communautaire. L’Afrique doit se retrouver comme un seul homme pour dire au monde nous sommes là.

Ze-Africanews : Avez-vous un message à lancer aux Présidents africains ?
Souleyanta Ndiaye : C’est d’ailleurs dans cet esprit que nous comptons dans quelques temps lancer un appel solennel aux différents leaders africains, aux chefs d’Etats africains plus particulièrement pour qu’ils sachent qu’ils ont été mis à la tête au devant de la scène, qu’ils ont été mis à la tête des Etats pour faire en sorte que les populations vivent dans de meilleures conditions. Que les populations aient confiance en elles-même. Que les ressources nationales soient partagées équitablement. En un mot nous lanceront un appel aux Chef d’Etat africain pour qu’ils prennent davantage conscience de leur rôle historique qui consiste à faire avancer l’Afrique.

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SÉNÉGAL – Barros Edgar : du foot à la création de contenu

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Edgar Barros

À 26 ans, Edgar Barros fait partie de cette jeune génération talentueuse d’Africains qui refusent de se laisser enfermer dans une case. Grâce à ses contenus très suivis sur les réseaux sociaux, il s’est forgé une véritable popularité. Alors que tout le prédestinait à une carrière de footballeur, Barros est aujourd’hui un créateur de contenu, suivi par plus de 460 000 personnes. Ses vidéos cumulent des millions de vues. Il vient de sortir son premier ouvrage “Vamos comme Barros) qui parle des ses voyages en Asie.

De la pelouse aux réseaux sociaux
Né en France d’un père sénégalais et d’une mère espagnole, Edgar Barros commence très tôt le football. Très vite, il intègre l’US Torcy, un club formateur reconnu, où il évolue aux côtés de Randal Kolo-Muani. À 19 ans, un accident le met sur la touche : une rupture des ligaments croisés. Cette blessure l’oblige à une longue rééducation. Cependant, il ne veut rien lâcher. Il continue en Régional 1 à Meaux, puis au Val d’Europe. En 2023, il rejoint Avranches avant de signer à l’AS Vitré. Mais, il comprend que son vrai terrain de jeu, c’était le monde. Depuis son premier voyage au Mali, tout change. Désormais, il veut explorer le monde, comprendre les gens, ressentir ce qu’ils ressentent. Dans une interview accordée à Ze-Africanews, il confie : “J’ai cru que le foot était toute ma vie…” Il finit par comprendre, dit-il : “ Ce que je recherchais, c’était plus qu’un but marqué : c’était l’envie de marquer l’histoire.”

Une reconversion réussie
Après avoir mis un terme à sa carrière sportive, Edgar Barros développe une activité de créateur de contenu. Sur les réseaux sociaux, il partage des vidéos et des analyses qui mettent en lumière la richesse des cultures africaines, en particulier sénégalaise. Son approche singulière lui permet de fédérer une large communauté. Pour ne pas s’arrêter là, il publie un ouvrage : “Vamos Comme Barros”. Ce livre est un carnet de route illustré qui mêle anecdotes, photos, tips et QR codes pour revivre ses aventures en vidéo. Il y raconte ses périples en Malaisie, en Thaïlande et en Corée du Sud.

Barros, tisseur de ponts entre les identités
Après avoir troqué les crampons contre la caméra, Barros veut vivre pleinement de cette nouvelle vocation. En novembre 2020, il crée son entreprise, enregistrée sous le nom “BARROSJR”, spécialisée dans l’édition de revues et périodiques. Il raconte à travers les outils numériques les histoires des gens, souvent méconnues. En cela, on peut dire qu’il est passeur de culture. Il met en avant les personnes souvent méconnues. Il promeut la culture sénégalaise et montre une autre image de l’Afrique et des Africains partout où il va. Son crédo : valoriser la richesse du patrimoine africain à travers des récits, des analyses, des témoignages, et surtout, un style personnel, direct et immersif.

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SÉNÉGAL – Le parti la Nouvelle Responsabilité participera au dialogue national

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Amadou Ba, Photo : Page Facebook

Dans un communiqué rendu public dimanche 18 mai, la Nouvelle Responsabilité (NR), parti dirigé par l’ancien Premier ministre Amadou Ba, a officiellement annoncé sa participation au dialogue national convoqué par le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cette décision intervient dans un contexte politique tendu où plusieurs formations politiques ont déjà fait connaître leurs positions divergentes sur cette initiative présidentielle.

Une participation conditionnée par des ambitions plus larges
Si la Nouvelle Responsabilité (NR) confirme bien sa présence aux discussions à venir, elle ne manque pas de souligner que le cadre proposé lui semble trop restreint. « La thématique centrale portant sur le système politique revêt une importance certaine, mais elle demeure insuffisante pour répondre, à elle seule, aux attentes profondes et légitimes des Sénégalaises et des Sénégalais », peut-on lire dans le communiqué.

Le parti d’Amadou Ba, se définissant comme « une force politique incontestable », propose ainsi d’élargir significativement l’agenda des discussions pour y inclure plusieurs préoccupations économiques et sociales qu’il juge prioritaires :

La dette publique et la maîtrise du déficit budgétaire ;
L’équité fiscale ;
L’emploi et l’employabilité des jeunes ;
Les dynamiques migratoires ;
Le développement durable ;
Le pouvoir d’achat et la cherté de la vie ;
La préservation des libertés fondamentales ;

Un positionnement stratégique dans l’échiquier politique
Cette annonce intervient alors que le paysage politique sénégalais reste divisé sur l’opportunité même de ce dialogue. En acceptant d’y participer tout en cherchant à en redéfinir le périmètre, la Nouvelle Responsabilité adopte une posture à la fois constructive et critique qui pourrait lui permettre de se démarquer.

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« Notre participation s’inscrit dans une dynamique de contribution critique et constructive, dans un contexte politique, économique et social particulièrement préoccupant qui nécessite rapidement des mesures d’apaisement« , précise le parti, faisant ainsi allusion aux tensions qui traversent la société sénégalaise.

Une vision républicaine revendiquée
La Nouvelle Responsabilité(NR) rappelle son attachement à son crédo « JAMM AK NJARIN » (paix et prospérité partagée) et insiste sur sa conception du dialogue national comme « un instrument républicain de pacification, de renforcement de la démocratie et de consolidation de l’État de droit ».

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BURKINA FASO – Ouagadougou et Dakar mutualisent leur force pour une lutte conjointe contre le terrorisme

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Ousmane Sonko et Ibrahim Traoré

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko a effectué, ce vendredi 16 mai 2025, sa première visite officielle au Burkina Faso. Lors de cette visite, il a réaffirmé au capitaine Ibrahim Traoré la volonté du Sénégal à apporter son soutien face à la menace terroriste dans le Sahel.

En visite officielle à Ouagadougou, Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal, a été reçu en audience par le président de la transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré. Accompagné de trois membres de son gouvernement — Yassine Fall, ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine, Birame Diop, ministre des Forces armées, et Khady Diène Gaye, ministre des Sports — Le chef du gouvernement sénégalais a multiplié les échanges diplomatiques au sommet.

Cette première visite au Burkina Faso s’inscrit dans un contexte de forte tension sécuritaire dans la région. À l’issue de son entretien avec le président Traoré, Ousmane Sonko a tenu à exprimer “la solidarité du peuple sénégalais envers le peuple burkinabè, face à cette épreuve qui lui est imposée, qu’il n’a pas choisie”. Par ailleurs, il a apporté un “soutien absolu” aux autorités de transition et affirmé la disponibilité du Sénégal à envisager “toute possibilité de collaboration et de soutien” face à la menace terroriste. Il a aussi insisté sur la nécessité d’une riposte solidaire et structurée ; car, souligne-t-il : “Aucun de nos pays ne peut échapper à cette gangrène”.

Ousmane Sonko, dans ses déclarations, souhaite une approche collective de la sécurité en Afrique de l’Ouest. Aussi déclare-t-il : “Il est illusoire de croire que la menace sécuritaire s’arrêtera aux frontières du Burkina Faso, du Mali ou du Niger. C’est une lutte de toute l’Afrique de l’Ouest”.

Ousmane Sonko n’a pas seulement parlé à l’endroit de Ouagadougou. Il s’adressait également à Bamako et à Niamey.

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En marge des questions diplomatiques, la visite de le Premier ministre sénégalais revêt aussi une dimension historique. En effet, ce samedi 17 mai 2025, il a pris part à l’inauguration du Mausolée Thomas Sankara, figure emblématique du panafricanisme et de ses 12 compagnons à Ouagadougou. Pour le Premier ministre sénégalais, Thomas Sanka qui fait partie de ses maîtres penseurs “ illumine depuis quelques décennies tous les combats panafricanistes et souverainistes du continent”. Il a également prévu de rencontrer la communauté sénégalaise vivant au Burkina Faso.

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