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ECONOMIE

SÉNÉGAL – Vers un nouveau découpage administratif, ce qui va changer désormais 

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Comme l’avait annoncé le chef de l’Etat après sa visite à Keur Massar fortement touché par les inondations au mois de novembre 2020, un redécoupage administratif de cette partie du Sénégal était nécessaire. Ainsi, le président est passé à l’acte puisque désormais la commune de Keur Massar créée en 1996 sera érigée en département. Sangalkam et Jaxaay deviennent des arrondissements. Médina Thioub sera rattaché à la commune de Sangalkam et Niacoulrab à celle de Tivaouane Peulh et Niaga. Jaxaay va ainsi rejoindre le département de Keur Massar. Voilà ce qu’on peut remarquer dans le nouveau projet de découpage administratif de cette zone de la région de Dakar.

Ça y est! Keur Massar va devenir le 46e département au Sénégal selon les nouvelles modifications introduites par le chef de l’Etat Macky Sall. Une mesure que le président de la République considère comme une forte demande sociale des 59.000 habitants de Keur Massar. 

Avec ce nouveau découpage de cette partie du Sénégal, la commune de Bambilor va perdre 5 villages au profit de la commune de Sangalkam : Kounoune, Kounoune Ngalap, Keur Daouda Sarr, Keur Ndiaye Lo, Cité Mbaba Guissé. Par conséquent, la commune de Bambilor comptera désormais 14 villages au lieu de 19. Un autre changement sera également noté dans la commune de Jaxaay-Parcelles-Niakoulrap créée en 2011. Avant cette nouvelle configuration, elle faisait partie du département de Rufisque mais désormais elle sera affiliée au département de Keur Massar. « Ce découpage permettra un rééquilibrage spatial et démographique des deux communes qui vont se retrouver pratiquement avec les mêmes superficies. », a précisé Modou Bassirou Ndao, sous-préfet de Bambilor.

Cependant, avant la validation de ce nouveau découpage administratif, un conseil municipal sera convoqué ce vendredi 7 mai 2021 conformément aux articles 23, 76, 77, et 78 du code général des collectivités territoriales. En effet, dès qu’il y a une quelconque modification territoriale (suppression, fusion, scission, rattachement d’une partie d’une collectivité territoriale à une autre), l’avis du conseil des collectivités territoriales est obligatoirement requis. « Par conséquent, conformément aux dispositions du code général de collectivités territoriales notamment en ses articles 145, 146, je vous demande de procéder à la convocation du conseil municipal, en procédure d’urgence, à la date du vendredi 7 mai 2021 à 15 heures », indique le document signé par le sous-préfet de Bambilor.

C’est seulement après le dépôt le lundi 10 mai 2021 du Procès Verbal de la réunion du conseil que le nouveau découpage pourra être officialisé, modifié ou rejeté.

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ECONOMIE

MADAGASCAR – Polémique autour de la réforme de la loi sur les grands investissements miniers

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Deux ans après l’adoption de son nouveau code minier, Madagascar prépare une réforme majeure de la Loi sur les grands investissements miniers (LGIM), en vigueur depuis près de 25 ans. Destiné à encadrer les plus gros investisseurs du secteur extractif, ce texte doit être harmonisé avec le code révisé en 2023. Mais la démarche du gouvernement soulève de vives critiques.

La société civile et la Chambre des mines dénoncent un processus « mené dans le plus grand secret » depuis plus d’un an. Selon plusieurs sources, seuls les Américains d’Energy Fuels, maison mère du projet Base Tuléar encore en attente, auraient été consultés. « Le processus de révision reste opaque », regrette Clément Rabenandrasana, chef de file de la plateforme nationale de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE), pourtant censée être associée à l’élaboration du texte.

En réaction, les acteurs non consultés ont formulé une série de recommandations. Parmi elles, une exigence jugée incontournable : imposer la transformation locale des minerais, quel que soit le type d’investisseur, afin de créer plus de valeur ajoutée et d’accroître les retombées économiques pour le pays.

La Chambre des Mines, par la voix de son président Jean-Luc Marquetoux, pointe quant à elle des questions de gouvernance : « Près de 25 ans après son adoption, un seul grand projet minier, Ambatovy, a réellement été éligible à la LGIM. Ce ne sont pas les instruments juridiques qui manquent, mais leur application concrète et l’accompagnement des projets. »

Le gouvernement prévoit de soumettre le nouveau texte au Parlement en octobre prochain. Mais sans véritable concertation, la réforme risque de cristalliser les tensions entre l’État, les investisseurs et la société civile, dans un secteur stratégique pour l’économie malgache.

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ECONOMIE

GABON – Une délégation du Congrès américain en visite au port minéralier d’Owendo

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Le 25 août 2025, une délégation du Congrès américain conduite par Joe Foltz a effectué une visite de travail au port minéralier d’Owendo, accompagnée de l’ambassadrice des États-Unis au Gabon, Vernelle Trim Fitzpatrick. Cette mission s’inscrit dans le prolongement de la récente visite du président Brice Clotaire Oligui Nguema à Washington et illustre un climat diplomatique renforcé entre Libreville et Washington.

Guidée par Léod Paul Batolo, administrateur directeur général de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), la délégation a pu constater l’importance stratégique du port d’Owendo, principal hub de réception, de stockage, de traitement et de chargement du manganèse destiné aux marchés internationaux. Cette infrastructure joue un rôle central dans la chaîne de valeur de l’industrie extractive gabonaise, notamment pour le groupe Eramet Comilog, qui y développe également une activité de transformation locale produisant des alliages à plus forte valeur ajoutée.

Selon Joe Foltz, « cette rencontre illustre notre volonté commune de renforcer les liens économiques et logistiques entre nos deux pays, dans un esprit de partenariat durable ». L’élu américain a salué la qualité des installations, estimant qu’un « équipement performant et bien entretenu garantit une continuité d’approvisionnement fiable, condition sine qua non pour répondre aux exigences des marchés internationaux ».

La Direction des transports et embarquement (DTE) a, pour sa part, mis en avant ses efforts en matière de sécurité et d’efficacité. « Notre objectif est d’atteindre zéro accident et zéro interruption dans la chaîne d’exportation, en mettant en œuvre des normes élevées de sécurité ferroviaire et portuaire », a indiqué son directeur. La maintenance et la surveillance permanentes constituent, selon lui, un gage de performance et de fiabilité.

Source : gabonreview.com

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CULTURE A LA UNE

RD CONGO – “Tonga Mboka 2025” : Quand la diaspora congolaise se retrouve à Paris

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Organisée par Congo Na Paris, la 7e édition du Salon socio-économique et culturel “Tonga Mboka” se tiendra les 27 et 28 septembre 2025 à l’Espace Charenton, dans le 12e arrondissement de Paris. Porté par l’ambition de bâtir “le Congo de demain”, cet événement s’impose comme un rendez-vous incontournable de la diaspora congolaise.

Une édition sous le signe de la transmission
En quelques années, “Tonga Mboka” est devenu un pilier de la scène diasporique congolaise. Plus qu’un simple lieu de rencontres, c’est un véritable mouvement collectif, un laboratoire d’idées pour imaginer et construire l’avenir des deux Congo – Kinshasa et Brazzaville. En lingala, “Tonga Mboka” signifie “construire le pays” : tout un programme. Durant deux jours, plus de 50 stands et 7 tables rondes réuniront une constellation d’acteurs : entrepreneurs, artistes, décideurs politiques, investisseurs, universitaires et étudiants. Le public pourra assister à des conférences inspirantes, participer à des ateliers pratiques, découvrir des expositions d’art, vibrer lors de concerts live, ou encore s’immerger dans des démonstrations culinaires et défilés de mode. Parmi les espaces thématiques phares, l’initiative “Finance ton projet” proposera des solutions concrètes de financement aux membres de la diaspora désireux d’entreprendre.

Une vitrine pour les talents congolais
La culture occupe une place centrale à Tonga Mboka. De la musique au cinéma, de la littérature aux arts visuels, la scène congolaise y déploie toute sa richesse et sa diversité. Des figures emblématiques comme des jeunes créateurs viendront non seulement célébrer cet héritage, mais aussi interroger les voies d’un renouveau culturel. À travers l’affiche de cette 7e édition transparaît une volonté forte : connecter le Congo au monde. À l’heure du numérique, cette ambition s’incarne aussi dans des plateformes interactives, permettant de suivre les débats en direct, poser des questions aux intervenants et prolonger les échanges sur les réseaux sociaux via Instagram, Facebook et TikTok, avec du contenu exclusif et des interviews inédites.

Un gala caritatif de solidarité
Autre temps fort du salon : une soirée caritative organisée en partenariat avec la Fondation Cédric Bakambu. Les fonds récoltés seront destinés à soutenir un projet éducatif et humanitaire dans l’Est du Congo. Cette soirée de solidarité sera aussi l’occasion de remettre les Prix de l’Espoir, qui récompensent des parcours inspirants, symboles de résilience et de réussite. Cette vision, portée par Charlotte Kalala, fondatrice de Congo Na Paris et initiatrice de Tonga Mboka, vise à rassembler les forces vives de la diaspora autour du développement du Congo, en misant sur l’unité, l’excellence et la créativité. Pour elle, le salon est “un espace où les rêves prennent forme et où les projets trouvent leur chemin vers la réalité”.

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