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AFRIQUE CENTRALE

TCHAD – Le pays espère plus de financements pour lutter contre la pauvreté

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Le général Mahamat Idriss Deby, président du Conseil militaire de transition du Tchad, a sollicité plus de financements à l’occasion du sommet des chefs d’État de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (Cemac), le mercredi 18 août 2021. En présence du FMI et de la Banque mondiale, le chef d’État tchadien a exprimé son souhait de faire face au sous-développement ainsi que la paupérisation, l’insécurité, le chômage des jeunes et leur exil.

Le gouvernement de transition du Tchad est prêt à engager la lutte contre la pauvreté dans le pays. Le général Mahamat Idriss Deby, président du Conseil militaire de transition, espère un appui assez financier conséquent du FMI et de la Banque Mondiale pour relever le niveau de vie des citoyens tchadiens. Une chose qu’il a fait savoir lors du sommets des chefs d’Etat de la Cemac, le mercredi 18 août. La raison est liée aux difficultés économiques du Tchad accentuées par la crise sanitaire. « La conjoncture économique de notre sous-région demeure toujours marquée par des fragilités. Celles-ci proviennent, d’une part, de la persistance des défis sécuritaires et, d’autre part, de l’avènement de la crise sanitaire mondiale engendrée par la Covid-19 ainsi que la baisse des cours et de la production pétrolière. », a fait savoir le président tchadien dans son discours à l’occasion du sommet.

Le fils de l’ex-président, Idiriss Déby, s’est réjoui de l’appui des divers partenaires notamment « l’aide d’urgence contre la Covid-19, les initiatives de suspension et d’allègement des dettes, la mise en place du Cadre Commun du G20 et l’allocation générale des Droits de Tirage Spéciaux. Il espère ainsi une suite de cette assistance en cette période de crise sanitaire. Mahamat Idriss Déby s’engage à faire preuve d’une grande transparence dans la gestion des fonds et de leur utilisation selon les objectifs fixés. « Bien entendu, les Etats continueront de mettre en œuvre également, de leur côté, toutes les mesures visant à améliorer la qualité des dépenses, la mobilisation des ressources domestiques et la promotion de tous les compartiments du climat des affaires, tant en matière de justice, de fiscalité, des conditions du financement du secteur privé que de celui de la réglementation des changes« , a-t-il ajouté.

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AFRIQUE

RD CONGO – L’AFC/M23 annonce un retrait conditionnel d’Uvira sous pression américaine

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Le mouvement rebelle AFC/M23 a annoncé, dans la nuit du lundi 15 au mardi 16 décembre, son retrait unilatéral de la ville d’Uvira, deuxième agglomération de la province du Sud-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo. Cette décision intervient moins d’une semaine après la prise de la ville et dans un contexte de pression diplomatique croissante exercée par les États-Unis sur le Rwanda, accusé de soutenir le groupe armé.

Dans un communiqué, l’AFC/M23 affirme que ce retrait répond à une demande américaine et s’inscrit comme un « geste de confiance » destiné à appuyer le processus de Doha engagé entre le mouvement et les autorités de Kinshasa. Le groupe conditionne toutefois son départ à plusieurs exigences, notamment la démilitarisation de la ville, la protection des populations civiles et le contrôle effectif du cessez-le-feu par le déploiement d’une force dite neutre.

Aucun calendrier précis n’a été communiqué et l’ampleur réelle du retrait reste incertaine. L’annonce ne concerne, à ce stade, que la ville d’Uvira, sans clarification sur le sort des localités environnantes, notamment Makobola et d’autres zones conquises après le 10 décembre. Par ailleurs, l’AFC/M23 exclut toute reprise immédiate de la ville par les FARDC ou les groupes Wazalendo, considérant cela comme une ligne rouge sécuritaire.

La question de la « force neutre » évoquée demeure floue. La Monusco n’est pas déployée au Sud-Kivu et le mouvement rebelle la considère comme partie prenante au conflit. De son côté, le gouvernement congolais s’est toujours opposé à l’instauration d’une zone tampon, et aucune négociation concrète n’a encore été engagée sur les mesures sécuritaires transitoires prévues par l’accord-cadre de Doha.

Cette annonce survient alors que Washington durcit le ton contre Kigali. Les autorités américaines accusent le Rwanda d’alimenter l’instabilité régionale et d’avoir violé les récents engagements de paix. Des sanctions ciblées contre des responsables rwandais sont désormais envisagées, renforçant l’incertitude autour de l’évolution du dossier sécuritaire dans l’est congolais.

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AFRIQUE

RD CONGO – L’offensive du M23 sur Uvira : une « gifle » diplomatique pour les États-Unis

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Moins d’une semaine après la signature de l’accord de paix de Washington, qualifié de « grand miracle » par Donald Trump, la ville stratégique d’Uvira, dans l’est de la RDC, tombe progressivement aux mains du M23. Soutenus par le Rwanda, les rebelles ont pénétré mercredi dans les quartiers nord de la ville, provoquant la déroute des forces armées congolaises et une panique généralisée parmi la population.

Pour le Burundi voisin, cette offensive constitue une « gifle » infligée aux États-Unis et une humiliation diplomatique. Le ministre burundais des Affaires étrangères a fermement condamné l’attaque, réclamant des sanctions contre Kigali. En réaction immédiate, Bujumbura a fermé sa frontière, désormais considérée comme zone militaire, tandis que les rebelles verrouillaient le passage côté congolais. Kigali, de son côté, rejette la faute sur la RDC, l’accusant de violer le processus de paix.

Sur le terrain, la situation humanitaire s’aggrave dramatiquement. Plus de 200 000 personnes ont été déplacées au Sud-Kivu depuis le début du mois, et plus de 45 000 réfugiés ont fui vers le Burundi en quelques jours. Les habitants d’Uvira vivent terrés chez eux, témoins de l’impuissance des soldats congolais qui, dans leur fuite, se livrent parfois au pillage.

Cette conquête éclair, appuyée selon l’ONU par des milliers de soldats rwandais, fait craindre le pire à Kinshasa : une possible avancée du M23 vers le Katanga, poumon minier et économique du pays, ce qui porterait un coup fatal à l’État congolais.

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AFRIQUE

RD CONGO – Le président Felix Tshisekedi accuse Kigali de violer l’accord de Washington

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Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a vivement dénoncé, lundi, ce qu’il considère comme une violation flagrante des engagements récemment pris par le Rwanda. S’exprimant devant la Nation depuis le siège du Parlement à Kinshasa, le chef de l’État congolais a accusé Kigali d’avoir relancé des opérations militaires sur le sol congolais, malgré l’accord conclu quelques jours plus tôt à Washington entre les deux pays.

Selon Félix Tshisekedi, des troupes rwandaises auraient mené plusieurs attaques dans différentes localités de la province du Sud-Kivu, une région déjà fortement éprouvée par des années de conflits armés et de tensions transfrontalières. Cette situation, souligne-t-il, remet en question la crédibilité même du processus diplomatique engagé sous l’égide des partenaires internationaux, qui avaient salué l’accord de Washington comme une avancée majeure vers l’apaisement et la stabilisation de l’Est congolais.

Le président congolais a rappelé que cet accord prévoyait l’arrêt des hostilités, le retrait progressif des forces étrangères et la relance d’un dialogue bilatéral visant à rétablir la confiance. Or, ces nouvelles incursions militaires, affirme-t-il, démontrent que les engagements pris par le Rwanda n’ont pas été respectés, menaçant de fragiliser davantage une région où opèrent déjà de multiples groupes armés.

Félix Tshisekedi a assuré que la RDC ne resterait pas sans réaction face à ce qu’il qualifie de provocation et de violation de sa souveraineté. Il a affirmé que les forces armées congolaises demeuraient mobilisées pour protéger l’intégrité territoriale du pays, tout en réitérant l’importance d’un soutien accru de la communauté internationale afin d’éviter une escalade régionale.

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