SANTÉ
AFRIQUE – Johnson & Johnson décide d’arrêter ses essais pour trouver un vaccin

Un vrai coup d’arrêt dans la lutte contre le VIH SIDA. Le programme d’essai nommé “Imbokodo”, lancé depuis 2017 en Afrique australe, n’a pas donné les résultats escomptés. Le groupe pharmaceutique, Johnson & Johnson, a pris la décision de renoncer à ce programme d’essai qui marquait un pas dans la lutte contre le VIH SIDA. Une annonce faite dans un communiqué par le directeur scientifique du groupe américain, Paul Stoffels, le mardi 31 août 2021.
Le programme Imbokodo n’ira pas à son terme. Ce programme d’essai du groupe pharmaceutique Johnson & Johnson sera abandonné faute de résultats concluants. « L’essai Imbokodo ne continuera pas« , a fait savoir le groupe pharmaceutique américain dans un communiqué rendu public le mardi 31 août. Un véritable coup dur et une déception dans le cadre de la lutte contre le VIH qui affecte 38 millions de personnes dans le monde, dont la plupart sont issues du continent africain. « Nous sommes déçus que ce vaccin candidat n’ait pas fourni un niveau suffisant de protection contre l’infection« , a déclaré le directeur scientifique du groupe américain, Paul Stoffel. Ce dernier a précisé par ailleurs que près de 2 600 jeunes femmes âgées de 18 à 35 ans, originaires du Malawi, de la Mozambique, de la Zambie, de l’Afrique du Sud et du Zimbabwe ont participé à cet essai clinique. La moitié d’entre elles ont reçu plusieurs injections de ce vaccin candidat ; l’autre moitié un placébo, c’est-à-dire un médicament sans principe actif.
Toutefois, malgré ce premier pas fait, les effets se sont avérés insatisfaisants. « Même si le vaccin a été bien toléré, son efficacité n’est que de 25%« , a révélé Johnson & Johnson qui a annoncé un autre essai du nom de Mosaico, en Europe et en Amérique. Les conclusions de cette nouvelle expérience sont attendues en 2024.
SANTÉ
SÉNÉGAL – Fièvre de la Vallée du Rift : 140 cas et 18 décès enregistrés

Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a publié, ce 10 octobre 2025, une mise à jour sur la situation épidémiologique nationale.
À la date du 9 octobre, le Sénégal recense 140 cas confirmés de Fièvre de la Vallée du Rift (FVR) et 6 cas de Mpox. Les autorités sanitaires intensifient leurs efforts pour freiner la propagation et renforcer la prise en charge médicale des malades.
Fièvre de la Vallée du Rift : progression maîtrisée mais préoccupante
Depuis le 21 septembre 2025, la FVR a touché 140 personnes, dont 18 décès.
La région de Saint-Louis demeure l’épicentre avec 130 cas recensés, dont 91 guérisons. Les districts de Richard-Toll (74 cas) et Saint-Louis (44 cas) sont les plus affectés, tandis que quelques cas ont été signalés à Louga, Matam et Fatick.
Face à cette situation, le ministère de la Santé a déployé de nouveaux équipements médicaux à l’hôpital régional de Saint-Louis, notamment pour les soins intensifs, afin d’améliorer la prise en charge des cas graves.
Le ministre Dr Ibrahima Sy a réaffirmé la détermination du gouvernement à agir vite :
« La priorité immédiate est de renforcer les infrastructures médicales et d’assurer une réponse rapide et efficace pour sauver des vies et contenir l’épidémie. »
La Fièvre de la Vallée du Rift est une maladie virale transmise de l’animal à l’homme, principalement lors du contact avec le sang ou les organes d’animaux infectés. Les symptômes incluent fièvre, douleurs musculaires et fatigue, mais les cas graves peuvent entraîner des complications hémorragiques mortelles.
Mpox : 6 cas détectés à Dakar, aucun décès
Concernant le Mpox, le pays a enregistré six cas confirmés depuis le 22 août 2025, tous localisés à Dakar.
Un patient est déclaré guéri, tandis que cinq autres restent sous surveillance médicale. Aucun décès n’a été signalé à ce jour.
Les autorités poursuivent la surveillance épidémiologique et appellent les citoyens à vigilance et responsabilité.
Le ministère invite les populations à respecter les mesures de prévention, à éviter les contacts à risque et à signaler immédiatement tout cas suspect aux structures sanitaires les plus proches.
SANTÉ
SÉNÉGAL – Vigilance accrue face au Mpox et à la fièvre de la vallée du Rift

Le Sénégal fait face à deux épidémies simultanées : le Mpox (variole du singe) et la fièvre de la vallée du Rift (FVR). Bien que la situation reste sous contrôle, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique appelle à une mobilisation communautaire et à une collaboration renforcée avec les agents de santé et les relais communautaires.
Appel à la vigilance et à la solidarité
Dans un communiqué, les autorités exhortent les populations à respecter strictement les mesures de prévention et à coopérer avec les structures sanitaires. Ce message a été réitéré lors de la réunion du Comité national de gestion des épidémies (CNGE), présidée par le ministre, au lendemain d’une mission de terrain à Saint-Louis.
Mpox : 5 cas confirmés, aucun décès
Depuis la confirmation du premier cas le 22 août 2025, 5 cas ont été recensés, tous dans la région de Dakar.
- 1 patient guéri
- 4 patients sous traitement au Service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann (évolution favorable)
- 52 contacts identifiés et suivis de près
- Aucun décès signalé
Fièvre de la vallée du Rift : 28 cas dont 8 décès
La situation est plus préoccupante pour la FVR, une maladie virale transmise par les moustiques ou le contact avec des animaux infectés.
- 28 cas confirmés
- 8 décès
- 90 personnes exposées identifiées, dont 4 ont développé la maladie depuis son apparition dans la région de Saint-Louis
SANTÉ
COVID 19 – Une nouvelle variante découverte

Selon un haut responsable de l’Organisation mondiale de la santé, une nouvelle variante hautement mutée du COVID dénommée BA.2.86 a été découverte dans plusieurs pays notamment en Suisse, en Afrique du Sud, ainsi qu’en Israël, au Danemark, aux États-Unis et au Royaume-Uni.
D’après » Reuters », la variante a été repérée » pour la première fois au Danemark le 24 juillet après le séquençage du virus infectant un patient risquant de tomber gravement malade ». Et c’est ainsi qu’il a été détecté » chez d’autres patients symptomatiques, lors de contrôles de routine dans les aéroports et dans des échantillons d’eaux usées dans une poignée de pays ».
Ainsi, des scientifiques ont indiqué que » même s’il était important de surveiller BA.2.86, il était peu probable qu’il provoque une vague dévastatrice de maladies graves et de décès étant donné les défenses immunitaires développées dans le monde entier à la suite de la vaccination et d’une infection antérieure ».
La responsable technique COVID-19 à l’OMS, Maria Van Kerkhove, a déclaré pour sa part que » Les chiffres sont encore faibles ». Mais la réduction de la surveillance mondiale pourrait entraîner une circulation rapide du virus…
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