CULTURE
AFRIQUE – Moh Green invite l’artiste Fally Ipupa de la RD Congo et Djodje du Cap Vert pour mettre le feu à “Baïla”
Le franco-algérien, l’homme des podiums en feu, DJ Moh Green vient une fois de plus démontrer son amour pour l’Afrique. Il nous revient avec un titre estival nommé “Baïla”. Dans cet opus caliente, il réunit une nouvelle fois deux ténors de la musique africaine Fally Ipupa de la République Démocratique du Congo et Djodje originaire du Cap-Vert.
DJ Moh Green est issu d’une famille de chanteurs et de musiciens, l’artiste réinvente la diversité entre les cultures à travers son talent et sa détermination. Connu à l’international mais aussi engagé pour l’Afrique, le DJ/Producteur multiplie les rencontres en collaborant avec de grands artistes internationaux tels que Sean Paul, Runtown ou Vegedream. Soucieux de réussir et de transmettre des valeurs positives, Moh Green attire un public uni et cosmopolite grâce à ses origines algériennes. Avec “Baïla” les mélomanes vont plonger au cœur de la mixité africaine entre les entrailles culturelles de la République démocratique du Congo, le pays de la sapologie et de la rumba congolaise et des ruelles savoureuse du Cap Vert bercé par le funaná, la coladeira, le batuque, la tabanca, le colá et la morna démocratiser par feu, la diva Cesaria Evora.
La chanson « Baïla »
DJ Moh Green
Entrepreneur et artiste aux multiples casquettes, Moh Green est un des DJ et producteurs les plus actifs sur la scène afro. Moh Green, c’est plus de 20 millions de vues sur YouTube, six no- minations aux AFRIMA (All Africa Music Awards) en 2019 & 2020 et des tubes qui s’enchaînent non stop. Pour la CAN 2019, Moh Green a composé l’hymne officiel, « African Proud », réunissant des starsdans un morceau 100% africain et déjà culte. Depuis les années 2000 et jusqu’à aujourd’hui, il enchaîne les colla- borations sur des singles et a collaboré avec de nombreux artistes tels que Sean Paul, Fally Ipupa, Runtown, Hiro, Djodje, Lumidee, Elephant Man, Indila, Mister You, Vegedream (La Synesia), Brick and Lace, Iba One, Tenor…
Moh Green a su développer ses structures autour de son slogan « Pay Me Now », faisant référence aux promesses non tenues et pa- roles sans lendemain. Il fonde son label ainsi que sa société d’édition « Pay Me Now Prod », sa société d’évènementiel « PMN Event » et sa marque de vêtements « Pay Me Now Paris ». Moh Green poursuit ainsi son aventure, avec de nombreux projets tout en prônant le vivre ensemble et en défendant les causes multi-culturelles.

Dj Moi Green
Un star nommée Fally Ipupa
Mondialement reconnu et considéré comme un des plus grands chanteurs africains, Faustin Nsimba aka Fally Ipupa est né le 14 décembre 1977 à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Évoluant dans la musique urbaine (groupe Talent Latent) et le Ndombolo, il est remarqué dès son plus jeune âge grâce à son charisme et ses talents d’interprète.
En 1999, il rejoint ainsi le groupe Quartier Latin dont le leader n’est autre que Koffi Olomidé, le parrain de la rumba congolaise. En 2006, Fally Ipupa se lance dans une carrière en solitaire et réalise son premier album, Droit Chemin. En 2009 est publié l’al- bum Arsenal de Belles Mélodies, dont est extrait le titre « Chaise électrique ». Avec plus de 40 000 exemplaires vendus en une semaine, l’accueil critique et commercial réservé à ce disque est impressionnant. En 2013, il sort l’album Power « Kosa Leka ». En août 2014, Fally Ipupa voyage avec les quarante-sept dirigeants africains invités par Barack Obama au sommet États-Unis- Afrique. En 2016, l’artiste célèbre l’anniversaire d’une décennie de carrière en annonçant l’album Quatorze – 14 (quatrième album en dix ans de carrière).
Fally Ipupa a su se tourner vers la modernité, vers un nouveau genre musical, plus métissé, en créant la Tokooos music, qui est d’ailleurs le nom de ses récents albums. Il a collaboré avec des artistes comme Booba, Aya Nakamura, Naza, Dadju, MHD, Matt Pokora, Ninho, Wizkid. En février 2020, il a rassemblé plus de 20 000 spectateurs à l’AccorHotels Arena lors de son concert.

Fally Ipupa
Djodje, le roi de l’afropop et du kizomba
Djodje est né le 15 janvier 1989 à Praia, Cap-Vert. C’est un artiste pop/afro-pop et considéré comme un des meilleurs chanteurs de Kizomba. Issu d’une famille d’artistes, il se lance très tôt dans la musique et à 10 ans forme le groupe CT avec des membres de sa famille et des amis. Son premier album solo « Sempre TC » est sorti en 2006.
En 2009, il crée sa société de production musicale Broda Music, avec Peps et Ricky Boy. L’année suivante il sort «Check-In», son deuxième album solo, qu’il a produit lui-même et cette fois dans un aspect plus POP, contenant des styles musicaux tels que le CaboZouk, Kizomba et Dancehall. Cet album a dynamisé la carrière de Djodje et l’amène à faire une grande tournée mondiale. En 2013, il sort son troisième album solo intitulé « Feedback », un album qui met en vedette la participation de plusieurs producteurs et artistes lusitaniens de renom.
Aujourd’hui, Djodje est l’un des artistes les plus connus de la scène musicale portugaise et capverdienne au niveau international et son succès ne cesse d’augmenter. Djodje a collaboré avec des artistes comme Nelson Freitas, Patoranking, Ferro Gaita, Elida Almeida.

Djodje @Djodje
CULTURE
CÔTE D’IVOIRE – Dopelym, symbole d’une unité générationnelle
Dopelym pourrait être décrit comme un artiste à la fois d’ici et d’ailleurs. Avec plus de 110 000 abonnés, plus de 20 millions de streams cumulés et une communauté fidèle, active et bouillonnante – la « Dopeframily » – il s’inscrit dans la lignée d’artistes comme Didi B ou Himra, avec lesquels il a d’ailleurs collaboré. Mais son style reste unique : plus mélodique, plus réfléchi. Il parle au cœur autant qu’à la tête, mêlant le son et le sens. Le 20 décembre 2025, il sera sur la scène du Palais des Congrès du Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire pour un concert qui s’annonce comme une véritable consécration.

Né à Levallois-Perret, Dopelym – de son vrai nom Dope – est un artiste franco-ivoirien âgé d’une vingtaine d’années. À cet âge, il séduit déjà par la singularité de sa trajectoire artistique. Et comme il aime le dire lui-même, son flow est « le reflet de [sa] réalité ». Sa musique mêle afrotrap, drill et rythmes ivoiriens. Là où d’autres cloisonnent, lui (r)assemble : les beats du 93 rencontrent le nouchi abidjanais et convoquent parfois le créole. Une musique hybride et fédératrice, à l’image d’une génération d’ascendance africaine, fière de ses racines et lucide sur les défis contemporains.

Pourtant, Dopelym n’est pas qu’un artiste : il est aussi étudiant en relations publiques internationales et diplomatie. De quoi surprendre. Le jour, il étudie les mécanismes du dialogue entre les peuples ; le soir, il transforme la scène en un autre espace diplomatique – celui de l’émotion brute. Pour lui, chanter ou rapper, c’est aussi « négocier avec la vie, les doutes, le monde ». Et ce monde, il l’a déjà conquis : du Palais de la Culture d’Abidjan au Mother Africa Festival, en passant par le Burkina Faso, le Mali, le Bénin, le Canada, ou encore la France, où il s’est produit au Casino de Paris et à l’Olympia aux côtés de Jungeli.

Dopelym n’est pas un inconnu, même s’il cultive la discrétion. À l’heure du streaming à outrance, il s’impose aussi comme une icône digitale. Son clip « Nouveau Départ » cumule des millions de vues sur YouTube, son single « Guala » flirte avec les 8 millions de streams, et son projet “Who Is Døpe?” (2025) dépasse les 5 millions d’écoutes sur Spotify. Des chiffres impressionnants pour un artiste encore dans la vingtaine – fruits d’un savant mélange de sincérité et de stratégie. Là où beaucoup peinent à exister dans la masse des playlists, lui s’impose par une identité visuelle forte et une écriture introspective. Ses textes évoquent la résilience, la quête de reconnaissance, et cette tension intime d’une jeunesse partagée entre loyauté et ambition.

Sur scène, Dopelym ne triche pas. Il donne tout. Son premier grand concert, au Palais de la Culture d’Abidjan, devant 8 000 spectateurs, a marqué les esprits : énergie, maîtrise, sincérité, tout y était. Depuis, il n’a plus besoin d’un marketing tapageur. Sa fanbase solide parle pour lui. Et c’est fort de cette confiance qu’il prépare son prochain grand rendez-vous : le 20 décembre 2025, au Palais des Congrès du Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire.






CULTURE
SÉNÉGAL – Dakar célèbre la musique sénégalaise : trois jours de notes endiablées
Sous la direction du Professeur Ibrahima Wane, «Regards croisés sur l’évolution de la scène musicale sénégalaise» s’annonce comme une traversée inédite du patrimoine sonore et musical du Sénégal.
Du 27 au 29 octobre, Dakar, la capitale sénégalaise, replongera dans l’histoire de sa musique. Placé sous la direction du Professeur Ibrahima Wane, cet événement entend revisiter les artistes, les chansons et les courants musicaux qui ont façonné l’identité musicale du Sénégal : du chant des griots aux hybridations contemporaines. Organisé par le Laboratoire Littérature, Langues et Sociétés d’Afrique de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), « Regards croisés » conjugue trois dimensions : la réflexion académique, les performances artistiques et la célébration populaire. Trois jours, trois lieux, trois thèmes pour explorer la trajectoire d’un univers musical qui n’a jamais cessé de se réinventer.

À travers des conférences, projections et concerts, l’événement propose une véritable radioscopie de la musique sénégalaise : ses héritages, ses mutations et ses imaginaires. Le parcours commencera par les premiers foyers musicaux de Rufisque et Saint-Louis, pour remonter jusqu’à la mondialisation du mballax. « Regards croisés » sera une plateforme d’échanges entre artistes, chercheurs, producteurs et journalistes, mais aussi un espace de mémoire et de transmission. Le Professeur Ibrahima Wane, directeur de l’événement, explique : « La musique sénégalaise est un miroir de notre société, un reflet de nos histoires et de nos aspirations. Cet événement est une invitation à comprendre son passé, à célébrer son présent et à imaginer son futur. »

Du 27 au 29 octobre, la musique sénégalaise sera à l’honneur, de Rufisque à Dakar. Tout débutera au Cercle Culturel Maurice Guèye avec une table ronde intitulée « L’héritage musical des premières villes sénégalaises », animée par Sahite Sarr Samb, Yatma Fall, Pape Armand Boye et Rokhaya Daba Sarr (Africa Fête). Le lendemain, le 28 octobre, la Maison de la Culture Douta Seck accueillera une conférence sur « Des airs “typiques” au mballax : visages et usages de la musique sénégalaise », animée par Felwine Sarr, Michael Soumah, Ngoné Ndour et Abdoul Aziz Dieng. Enfin, le 29 octobre, à la Place du Souvenir Africain, sera projeté le documentaire « Le mballax dans tous ses états », suivi d’un échange intitulé « Le mballax, ses éclats et ses écarts », en présence de Dudu Sarr, Moustapha Diop, Abdou Bouri Ba et Maïmouna Dembélé. Pour clore ces trois jours, une grande soirée musicale rétro rendra hommage aux années 1970-1980.

Conçu comme un dialogue entre mémoire et innovation, cet événement s’inscrit dans une réflexion profonde sur la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Il fait écho à la Convention de 2003 de l’UNESCO, dont le Professeur Ibrahima Wane est le référent national. Sous sa direction, « Regards croisés » devient un acte de transmission : il relie les anciens orchestres urbains aux nouvelles scènes digitales, fait dialoguer les générations d’artistes et rappelle que, au Sénégal, la musique demeure une forme vivante de récit collectif. Professeur titulaire de littérature africaine orale à l’UCAD, docteur d’État ès lettres, chercheur et critique, Ibrahima Wane incarne cette articulation rare entre savoir et création. Figure majeure du paysage intellectuel sénégalais,


CULTURE
MALI – Le Festival international Chant des Linguères donne la voix aux femmes africaines
Du jeudi 6 au samedi 8 novembre 2025, à Bamako, les voix féminines africaines feront, pour cette deuxième édition du Festival international Chant des Linguères, vibrer le fleuve Djoliba jusque dans ses rives. Placée sous le thème « La culture, levier et facteur de développement », cette édition sera, une fois encore, l’occasion pour Coumba Gawlo d’affirmer son engagement artistique et social en faveur du continent.
Initiatrice du festival, Coumba Gawlo revient cette année avec un thème fort et porteur de sens. L’événement sera l’occasion de promouvoir les droits des femmes et la protection des enfants, à travers les actions de Go Médias et de l’association Lumière pour l’Enfance – Coumba Gawlo (LPE-GC). Ambassadrice de bonne volonté auprès de plusieurs institutions et ONG, l’artiste voit dans la musique un outil puissant de plaidoyer, de communication et de sensibilisation, capable de transformer les mentalités.
Le Festival international Chant des Linguères est un événement entièrement animé par des femmes. Il porte une ambition claire : faire entendre la voix des artistes féminines sur des enjeux majeurs tels que l’autonomisation économique des femmes, le leadership féminin, la prévention de la transmission mère-enfant du VIH, la scolarisation des filles, la santé maternelle et infantile, ou encore la lutte contre les violences basées sur le genre et le mariage précoce.

Coumba Gawlo est née avec une voix au timbre d’or et de cristal. Un don hérité de sa mère, qui la destinait déjà à un brillant avenir. À seulement 14 ans, elle remporte le concours « Voix d’Or du Sénégal » grâce à Soweto, une chanson écrite par son père. En 1990, elle signe chez Syllart Records son premier album, Seytané, qui la fait connaître du grand public. Suivront quatre autres albums. Malgré plusieurs distinctions locales, la consécration internationale tarde à venir. Mais en 1998, à la surprise générale, elle dévoile Yo Malé, une véritable pépite musicale. L’album, sur lequel figure Patrick Bruel, lui vaut un double disque d’or en Belgique et un disque de platine en France. Et le succès ne s’arrête pas là : la chanson Pata Pata achève d’asseoir sa notoriété sur la scène internationale.
Aux côtés de Coumba Gawlo, cette deuxième édition réunira des artistes venues du Mali et du Burkina Faso : Mariam Bâ Lagaré, Djeneba Diaouné, Delphine Mounkoro et Kalam, surnommée la Reine du Kundé, partageront la scène pour célébrer la force, la créativité et la solidarité féminines. Pendant ces trois jours de festivités, le programme s’annonce riche : une conférence de presse inaugurale ouvrira l’événement, suivie, le vendredi 7 novembre à 9 h, d’un forum thématique. Le soir, la musique reprendra ses droits avec un grand concert populaire à la Place du Cinquantenaire. Le festival se clôturera le samedi 8 novembre à 20 h, au CICB, par un dîner de gala placé sous le signe du partage et de l’inspiration.
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