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ECONOMIE

BÉNIN : Aménagement du territoire et des transports : Hervé Hehomey et Paul Koffi Koffi font la revue de l’application des normes communautaires au Bénin.

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C’est par une séance de travail tenue ce jeudi 08 octobre au Ministère des Infrastructures et des Transports que Paul Koffi Koffi, en charge du département de l’aménagement du territoire communautaire et des transports au sein de la commission de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) a démarré ses travaux avec le ministère des infrastructures et des transports du Bénin. Réunis autour du Ministre en charge des Infrastructures et des Transports du Bénin Hervé Hehomey, les différents responsables impliqués dans la mise en œuvre des règlements de l’UEMOA dans le secteur des transports ont tour à tour expliqué au commissaire les différents avancés enregistrés par le Bénin quant à la réglementation du secteur des transports, la mise en application du règlement 14 relatif au contrôle des charges sur le réseau routier, la gestion des postes de péage et pesage et différentes réformes mises en œuvre depuis quelques 2016. 

Le Ministre Hervé HEHOMEY au cours de cette séance a réaffirmé la volonté du gouvernement de la République du Bénin d’œuvrer pour une mise en application effective des règlements communautaires. En ce sens, il a reprécisé les efforts fournis dans le sens des réformes ayant constitué à la création de la Société des Infrastructures routières du Bénin, la réforme relative à la redéfinition exact du rôle de l’Agence nationale de l’aviation civile et de toutes les entités intervenant sur la plateforme aéroportuaire, les travaux en cours pour la modernisation de l’Aéroport international cardinal Bernardin GANTIN de Cotonou en terme d’infrastructures , de mode de gestion et les démarches pour aboutir à sa certification, et surtout le grand projet de construction de l’aéroport international de Glo-Djigbé.

La deuxième partie de cette journée chargée pour le commissaire Paul Koffi KOFFI a eu lieu dans la soirée de ce jeudi 08 octobre à Hillacondji, à la frontière Bénino-Togolaise où l’UEMOA avec l’appui de la Banque Africaine de développement est entrain de construire un poste de contrôle juxtaposé. Une fois sur les lieux, c’est avec joie que le commissaire a constaté une avancé notable des travaux. Les différents bâtiments, le parking gros porteur  ou encore les guichets de formalités douanières et policières sont tous achevés. D’après le rapport de la mission de contrôle, les travaux estimés à environ 8 milliards de Francs CFA sont à un taux d’exécution de 98,20%. Après un bref exposé fait par le chef de la mission de contrôle des différents travaux effectués, le commissaire Paul Koffi KOFFI s’est félicité de l’avancement des travaux en dépit des problèmes enregistrés depuis leur lancement. Le Directeur adjoint de cabinet du Ministre des infrastructures et des transports représentant le ministre Hervé HEHOMEY à l’occasion, a félicité tous les acteurs impliqués dans la réalisation du projet et salué les mérites d’une intégration réussie entre les communautés.

La visite du Commissaire Paul Koffi KOFFI au Bénin se poursuit ce vendredi 09 octobre avec une séance de travail avec les acteurs de la plateforme aéroportuaire à l’Agence nationale de l’aviation civile à Cotonou et une visite du site de péage et pesage de Houègbo en compagnie du Ministre des Infrastructures et des Transports.

Source : Gouvernement du Bénin

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BANQUE

CENTRE AFRIQUE – Une reprise économique fragile, 2,8% de croissance visée d’ici 2027

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La République centrafricaine a traversé de profondes turbulences économiques, marquées par les crises politico-militaires et la pandémie de COVID-19. Entre 2020 et 2023, la croissance a péniblement atteint 0,7%, freinée par l’instabilité et les chocs extérieurs.

En 2024, une légère embellie a été enregistrée : la Banque mondiale a estimé la croissance à 1,5%, signe d’un redémarrage progressif de l’activité.

Les moteurs de la reprise

Guido Rurangwa, représentant de la Banque mondiale à Bangui, attribue cette reprise à plusieurs facteurs :

  • – la relance de l’agriculture et de l’agro-industrie,
  • – l’essor de l’exploitation aurifère, favorisée par la hausse des prix de l’or,
  • ainsi que des investissements visibles dans les infrastructures, avec de nouveaux immeubles et des routes réhabilitées dans la capitale.

« La croissance, ce n’est pas que des chiffres. Elle se mesure aussi par les chantiers visibles et la vitalité retrouvée de certains secteurs », a-t-il déclaré.

Un objectif de 2,8% d’ici 2027

Fort de cette dynamique, la Banque mondiale projette une croissance de 2,8% à l’horizon 2027. Mais pour y parvenir, des réformes structurelles seront nécessaires.

L’économiste Lorenzo Ganazoui, coordonnateur de l’ONG Constellations Internationale, insiste sur la nécessité de :

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  • – renforcer le secteur minier, en particulier l’or et le diamant,
  • – développer le transport et l’énergie,
  • – et surtout investir massivement dans l’agriculture, considéré comme le secteur clé pour produire,
  • – nourrir et enrichir la nation.

Le défi social

Malgré ces perspectives, la situation sociale reste préoccupante : 65,3% de la population vit encore dans une pauvreté extrême. Les experts estiment que la lutte contre la mauvaise gouvernance et la valorisation du potentiel agricole et minier seront déterminants pour sortir le pays du cercle vicieux de la précarité.

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ECONOMIE

MADAGASCAR – Polémique autour de la réforme de la loi sur les grands investissements miniers

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Deux ans après l’adoption de son nouveau code minier, Madagascar prépare une réforme majeure de la Loi sur les grands investissements miniers (LGIM), en vigueur depuis près de 25 ans. Destiné à encadrer les plus gros investisseurs du secteur extractif, ce texte doit être harmonisé avec le code révisé en 2023. Mais la démarche du gouvernement soulève de vives critiques.

La société civile et la Chambre des mines dénoncent un processus « mené dans le plus grand secret » depuis plus d’un an. Selon plusieurs sources, seuls les Américains d’Energy Fuels, maison mère du projet Base Tuléar encore en attente, auraient été consultés. « Le processus de révision reste opaque », regrette Clément Rabenandrasana, chef de file de la plateforme nationale de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE), pourtant censée être associée à l’élaboration du texte.

En réaction, les acteurs non consultés ont formulé une série de recommandations. Parmi elles, une exigence jugée incontournable : imposer la transformation locale des minerais, quel que soit le type d’investisseur, afin de créer plus de valeur ajoutée et d’accroître les retombées économiques pour le pays.

La Chambre des Mines, par la voix de son président Jean-Luc Marquetoux, pointe quant à elle des questions de gouvernance : « Près de 25 ans après son adoption, un seul grand projet minier, Ambatovy, a réellement été éligible à la LGIM. Ce ne sont pas les instruments juridiques qui manquent, mais leur application concrète et l’accompagnement des projets. »

Le gouvernement prévoit de soumettre le nouveau texte au Parlement en octobre prochain. Mais sans véritable concertation, la réforme risque de cristalliser les tensions entre l’État, les investisseurs et la société civile, dans un secteur stratégique pour l’économie malgache.

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ECONOMIE

GABON – Une délégation du Congrès américain en visite au port minéralier d’Owendo

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Le 25 août 2025, une délégation du Congrès américain conduite par Joe Foltz a effectué une visite de travail au port minéralier d’Owendo, accompagnée de l’ambassadrice des États-Unis au Gabon, Vernelle Trim Fitzpatrick. Cette mission s’inscrit dans le prolongement de la récente visite du président Brice Clotaire Oligui Nguema à Washington et illustre un climat diplomatique renforcé entre Libreville et Washington.

Guidée par Léod Paul Batolo, administrateur directeur général de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), la délégation a pu constater l’importance stratégique du port d’Owendo, principal hub de réception, de stockage, de traitement et de chargement du manganèse destiné aux marchés internationaux. Cette infrastructure joue un rôle central dans la chaîne de valeur de l’industrie extractive gabonaise, notamment pour le groupe Eramet Comilog, qui y développe également une activité de transformation locale produisant des alliages à plus forte valeur ajoutée.

Selon Joe Foltz, « cette rencontre illustre notre volonté commune de renforcer les liens économiques et logistiques entre nos deux pays, dans un esprit de partenariat durable ». L’élu américain a salué la qualité des installations, estimant qu’un « équipement performant et bien entretenu garantit une continuité d’approvisionnement fiable, condition sine qua non pour répondre aux exigences des marchés internationaux ».

La Direction des transports et embarquement (DTE) a, pour sa part, mis en avant ses efforts en matière de sécurité et d’efficacité. « Notre objectif est d’atteindre zéro accident et zéro interruption dans la chaîne d’exportation, en mettant en œuvre des normes élevées de sécurité ferroviaire et portuaire », a indiqué son directeur. La maintenance et la surveillance permanentes constituent, selon lui, un gage de performance et de fiabilité.

Source : gabonreview.com

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